j'ai trouvé ça ce matin sur le net c'est un peu long mais je l'ai lu en entier ...
Cher Être,
merci de m'exprimer tes sentiments de façon si franche. Ça ne me blesse pas, au contraire, j'entends dans mon coeur la douleur de ce que ton coeur exprime.
Je pourrais écrire encore plein de choses, mais non. Je pourrais dire que je comprends que tu te sentes blessée, à quoi bon ? Tu penserais que ce n'est qu'une tentative de plus de ma part de te manipuler, puisqu'à tes yeux je suis déjà analysé, jugé et condamné comme tel, il n'y a rien que je puisse ajouter sauf que j'ai cru profondément et sincèrement en ce que nous avons vécu. Je sais que toi aussi, à ce moment-là, tu as cru la même chose. Mais aujourd'hui, vu les accusations de t'avoir manipulée pour te convaincre malgé toi, je comprends que nous avons écouté notre coeur pour un moment mais, par la suite, nous nous sommes dirigés sur des courants parallèles, mais séparés.
Le chemin est toujours le même, mais tu as choisi d'explorer une voie différente. Je ne saurais dire si c'est la bonne ou la mauvaise, car pour moi ces deux idées n'existent pas, il n'y a que la Route que nous décidons de prendre selon nos choix du moment. Nous avançons dans la Conscience, c'est tout.
Je n'ai pas à te dire si tu as raison dans ton analyse de mon cas, c'est ce que tu ressens pour maintenant et c'est ta liberté de l'exprimer, de le croire. Je sais que pour toi, dans le maintenant, cette évaluation est juste et réelle. Qui suis-je pour te contrarier, puisque tu veux le voir ainsi ?
De mon côté, j'accepte de regarder encore une fois en moi et de mettre en question ma sincérité, j'accepte encore une fois de voir si je suis un aveugle qui s'ignore, Dieu sait que ce n'est pas la première fois que je regarde en moi ni la dernière. J'ai toujours été le roi des remises en questions de moi-même, le moindre doute que je peux avoir blessé quelqu'un par mes actions me pousse à regarder en moi. Ça fait partie de mon état d'être humain de me sentir touché quand quelqu'un me dit que je lui ai fait du mal.
Mais bon... ça, c'est à moi, j'accepte donc de voir si je suis vraiment celui qui fuit la réalité. Je prendrai ce qui est à moi et je laisserai ce qui ne l'est pas. Je suis le seul juge de moi-même, si jugement il y a. Au moins, dans cette vie, j'ai fait un peu de progrès dans le sens de ne pas rester accroché trop longtemps sur le blâme des autres, surtout, ne pas me faire croire que tout est de ma faute... Il y a au moins ça de pris... ou d'appris.
Je suis quand même très peiné d'avoir pu te blesser si profondément, même si une partie de cette blessure ne m'appartient pas, ma première tendance est de la prendre en entier sur moi et de me blâmer moi-même de t'avoir causé du mal. Mon coeur me dit de prendre ce qui est à moi et ma tête me dit que je suis un salaud d'avoir fait ce que tu me reproches de t'avoir fait.
Cher Être,
merci de m'exprimer tes sentiments de façon si franche. Ça ne me blesse pas, au contraire, j'entends dans mon coeur la douleur de ce que ton coeur exprime.
Je pourrais écrire encore plein de choses, mais non. Je pourrais dire que je comprends que tu te sentes blessée, à quoi bon ? Tu penserais que ce n'est qu'une tentative de plus de ma part de te manipuler, puisqu'à tes yeux je suis déjà analysé, jugé et condamné comme tel, il n'y a rien que je puisse ajouter sauf que j'ai cru profondément et sincèrement en ce que nous avons vécu. Je sais que toi aussi, à ce moment-là, tu as cru la même chose. Mais aujourd'hui, vu les accusations de t'avoir manipulée pour te convaincre malgé toi, je comprends que nous avons écouté notre coeur pour un moment mais, par la suite, nous nous sommes dirigés sur des courants parallèles, mais séparés.
Le chemin est toujours le même, mais tu as choisi d'explorer une voie différente. Je ne saurais dire si c'est la bonne ou la mauvaise, car pour moi ces deux idées n'existent pas, il n'y a que la Route que nous décidons de prendre selon nos choix du moment. Nous avançons dans la Conscience, c'est tout.
Je n'ai pas à te dire si tu as raison dans ton analyse de mon cas, c'est ce que tu ressens pour maintenant et c'est ta liberté de l'exprimer, de le croire. Je sais que pour toi, dans le maintenant, cette évaluation est juste et réelle. Qui suis-je pour te contrarier, puisque tu veux le voir ainsi ?
De mon côté, j'accepte de regarder encore une fois en moi et de mettre en question ma sincérité, j'accepte encore une fois de voir si je suis un aveugle qui s'ignore, Dieu sait que ce n'est pas la première fois que je regarde en moi ni la dernière. J'ai toujours été le roi des remises en questions de moi-même, le moindre doute que je peux avoir blessé quelqu'un par mes actions me pousse à regarder en moi. Ça fait partie de mon état d'être humain de me sentir touché quand quelqu'un me dit que je lui ai fait du mal.
Mais bon... ça, c'est à moi, j'accepte donc de voir si je suis vraiment celui qui fuit la réalité. Je prendrai ce qui est à moi et je laisserai ce qui ne l'est pas. Je suis le seul juge de moi-même, si jugement il y a. Au moins, dans cette vie, j'ai fait un peu de progrès dans le sens de ne pas rester accroché trop longtemps sur le blâme des autres, surtout, ne pas me faire croire que tout est de ma faute... Il y a au moins ça de pris... ou d'appris.
Je suis quand même très peiné d'avoir pu te blesser si profondément, même si une partie de cette blessure ne m'appartient pas, ma première tendance est de la prendre en entier sur moi et de me blâmer moi-même de t'avoir causé du mal. Mon coeur me dit de prendre ce qui est à moi et ma tête me dit que je suis un salaud d'avoir fait ce que tu me reproches de t'avoir fait.
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