L'Algérie et la Chine vont signer des accords judiciaires sous la forme de deux conventions l'une est relative à l'extradition et la seconde convention concernera l'entraide judiciaire en matière pénale.
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Alger et Pékin vont pouvoir mieux coopérer en matière judiciaire. En effet, l’Algérie et la Chine ont convenu de mettre en place l’accord-cadre portant coopération judiciaire et vont signer prochainement deux conventions, l’une relative à l’extradition et l’autre à l’entraide judiciaire en matière pénale, ainsi qu’un protocole institutionnel entre les ministères de la Justice des deux pays.
C’est ce qu’a annoncé, hier à Alger, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, M. Tayeb Belaïz. Dans une interview à l’agence de presse chinoise, Chine-Nouvelle, M. Belaïz a indiqué «qu’en dépit de l’absence de relations conventionnelles dans le domaine judiciaire entre les deux pays, les représentants respectifs du secteur de la justice ont toujours inscrit, dans les procès-verbaux des sessions de la Commission mixte algéro-chinoise, la nécessité d’établir une véritable coopération judiciaire et juridique bilatérale». Le ministre de la Justice a souligné, à la veille de sa participation à l’Assemblée internationale des responsables de la lutte contre la corruption (IAACA) à Pékin, «la nécessité d’établir une véritable coopération judiciaire et juridique bilatérale» entre l’Algérie et la Chine.
Qualifiant les relations entre Alger et Pékin d’»excellentes», M. Belaïz a estimé que les relations de coopération économique «sont déjà devenues une réalité», soulignant que la Chine, «face aux plus grands concurrents mondiaux, a décroché (en Algérie) d’importants contrats dans la construction de bâtiments et d’autoroutes», ajoutant que ce «type de coopération est susceptible de s’étendre à d’autres pays africains».
Ces accords de coopération judiciaire sino-algérienne sont d’autant plus indispensables que l’Algérie accueille depuis quelques années une communauté chinoise de plus en plus importante, dont la main-d’oeuvre chinoise en BTP et les artisans et commerçants forment le noyau dur. De même, le nombre de ressortissants algériens en Chine, c’est-à-dire qui y résident, et les Algériens qui fréquentent régulièrement ce pays asiatique sont en progression.
L’annonce de ces accords judiciaires entre l’Algérie et la Chine intervient près de quatre mois après la signature, 11 juillet 2006 à Londres, de quatre accords de coopération dans les domaines judiciaire et consulaire entre l’Algérie et le Royaume-Uni. Pour rappel, le premier accord portait sur l’entraide judiciaire en matière pénale et le second sur l’entraide judiciaire en matière commerciale et civile, alors que les deux autres traitaient de la circulation des personnes et la réadmission, ainsi que de l’extradition.
Par Le quotidien d'Oran
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Alger et Pékin vont pouvoir mieux coopérer en matière judiciaire. En effet, l’Algérie et la Chine ont convenu de mettre en place l’accord-cadre portant coopération judiciaire et vont signer prochainement deux conventions, l’une relative à l’extradition et l’autre à l’entraide judiciaire en matière pénale, ainsi qu’un protocole institutionnel entre les ministères de la Justice des deux pays.
C’est ce qu’a annoncé, hier à Alger, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, M. Tayeb Belaïz. Dans une interview à l’agence de presse chinoise, Chine-Nouvelle, M. Belaïz a indiqué «qu’en dépit de l’absence de relations conventionnelles dans le domaine judiciaire entre les deux pays, les représentants respectifs du secteur de la justice ont toujours inscrit, dans les procès-verbaux des sessions de la Commission mixte algéro-chinoise, la nécessité d’établir une véritable coopération judiciaire et juridique bilatérale». Le ministre de la Justice a souligné, à la veille de sa participation à l’Assemblée internationale des responsables de la lutte contre la corruption (IAACA) à Pékin, «la nécessité d’établir une véritable coopération judiciaire et juridique bilatérale» entre l’Algérie et la Chine.
Qualifiant les relations entre Alger et Pékin d’»excellentes», M. Belaïz a estimé que les relations de coopération économique «sont déjà devenues une réalité», soulignant que la Chine, «face aux plus grands concurrents mondiaux, a décroché (en Algérie) d’importants contrats dans la construction de bâtiments et d’autoroutes», ajoutant que ce «type de coopération est susceptible de s’étendre à d’autres pays africains».
Ces accords de coopération judiciaire sino-algérienne sont d’autant plus indispensables que l’Algérie accueille depuis quelques années une communauté chinoise de plus en plus importante, dont la main-d’oeuvre chinoise en BTP et les artisans et commerçants forment le noyau dur. De même, le nombre de ressortissants algériens en Chine, c’est-à-dire qui y résident, et les Algériens qui fréquentent régulièrement ce pays asiatique sont en progression.
L’annonce de ces accords judiciaires entre l’Algérie et la Chine intervient près de quatre mois après la signature, 11 juillet 2006 à Londres, de quatre accords de coopération dans les domaines judiciaire et consulaire entre l’Algérie et le Royaume-Uni. Pour rappel, le premier accord portait sur l’entraide judiciaire en matière pénale et le second sur l’entraide judiciaire en matière commerciale et civile, alors que les deux autres traitaient de la circulation des personnes et la réadmission, ainsi que de l’extradition.
Par Le quotidien d'Oran
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