Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le boom de l’immobilier au Maroc

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le boom de l’immobilier au Maroc

    Bonjour, rien n'arrête la spéculation immobilière au Maroc
    -------------------------------------------------------------------------

    Casablanca



    Le secteur de l’immobilier au Maroc a connu une croissance spectaculaire depuis environ quatre ans, avec une augmentation des prix dans la majorité des grandes villes marocaines, d’où l’intérêt affiché par les banques pour ce secteur.

    A Casablanca, baromètre de l’activité immobilière du Royaume du Maroc, le prix du mètre carré monte graduellement et rien qu’en matière d’investissement, une centaine de dossiers sont en cours d’instruction dans le centre-ville. Dans la capitale économique et ses alentours, l’immobilier a accaparé 2,25 milliards de dirhams sur quelque trois milliards d’investissement en projets à la fin du premier semestre de 2005. Selon le département chargé de l’Habitat et de l’Urbanisme, environ trois quarts des investissements concernent le secteur de l’immobilier.

    Ville impériale devenue ces dernières années la destination préférée de la jet-set étrangère en visite au Maroc, Marrakech connaît, pour sa part, une explosion économique due en grande partie à l’immobilier, ce qui ressemble beaucoup à l’Espagnole Marbella au début des années 1990. Aux yeux des professionnels, cette bulle peut être passagère et disparaître du jour au lendemain comme ce fut le cas pour Marbella ou la Costa Del Sol quand les prix chutèrent, provoquant faillite et panique. Les surliquidités des banques, les facilités accordées aux promoteurs et aux particuliers, les transferts des Marocains résidant à l’étranger (MRE) et le programme national pour la construction de 100.000 logements sociaux sont autant de facteurs qui concourent à ce boom immobilier.

    Par ailleurs, le lancement, dans le cadre de la nouvelle stratégie, de programmes d’envergure au Maroc, l’accélération des travaux d’infrastructures et d’aménagement des zones touristiques et la mise en oeuvre du programme de l’habitat social et du programme « Villes sans bidonvilles » ont permis au secteur du bâtiment et travaux publics d’enregistrer une croissance de 5,9% de sa valeur ajoutée contre 3,5% en 2004. L’année 2005 a connu la production de plus de 113.000 unités d’habitat social sous forme de lots équipés et de logements finis, en plus de l’achèvement d’actions de restructuration au profit de 31.500 ménages.

    La généralisation du crédit logement à toutes les banques a permis, entre autres, la baisse des taux d’intérêt et l’allongement de la durée des crédits. Parallèlement, la baisse du coût de revient des logements économiques est due à la conjugaison des exonérations fiscales accordées par l’Etat et à l’effort de productivité des opérateurs.

    Synthèse de Ahlem, algerie-dz.com
    23 octobre 2006 Liberation
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Le boom de l'immobilier à Agadir





    Rareté du foncier et engouement des étrangers pour la ville

    · 1,2 à 12 millions de DH pour une maison individuelle

    · 8 à 23.000 DH/m2 en zones immeubles

    INCROYABLE mais vrai! Les maisons individuelles de 98 m8 environ du quartier Charaf à Agadir qui coûtaient à peine 120.000 DH dans les années 80, atteignent aujourd’hui le prix de 1,2 à 1,6 million de DH. C’est dire à quel point les prix de l’immobilier ont flambé ces dernières années dans la capitale du Souss. «Une inflation qui n’est même pas justifiée», estime Fatima Mabrouk de l’agence AM Immobilier. Selon elle, l’essor du secteur a véritablement commencé depuis quatre ou cinq ans.

    A l’origine de cette situation: un déficit du foncier. En effet, les terrains nus, notamment au centre-ville, sont rares voire inexistants.
    Par ailleurs, dans d’autres zones, les parcelles non construites sont déjà acquises et font l’objet la plupart du temps de spéculation de la part de leur propriétaire. A cela s’ajoute une multiplication des intermédiaires dans la cité. «Tout le monde s’improvise aujourd’hui agent immobilier», déplore Fatima Mabrouk.

    De fait, le créneau est tellement juteux que de nombreux ressortissants français ont implanté des agences immobilières dans la ville. Aujourd’hui, on peut estimer leur nombre dans la cité à 30, dont 20 sont gérées par des Français. Ces derniers ne doivent remplir aucune condition réglementaire particulière pour s’installer en tant que courtier au Maroc, contrairement à la loi en vigueur dans leur pays d’origine. En effet, en France pour ouvrir une agence immobilière, le prétendant doit disposer d’une licence en droit et d’un BTS de deux ans en tant qu’agent immobilier sans compter qu’il doit avoir à son actif une expérience de cinq ans dans un établissement du même genre. «Ici, dans notre pays, on ouvre une agence immobilière de la même manière qu’une épicerie», constate un professionnel de la place.

    De fait, cette recrudescence d’agences immobilières a aussi drainé vers Agadir de nombreux acheteurs étrangers. Ils sont pour la plupart des retraités qui souhaitent vivre leur vieux jours sous le soleil de la station balnéaire.
    Outre la rareté du foncier, cet engouement conjugué à la hausse des marges des intermédiaires ont fait que le prix du mètre carré a flambé. Dans les zones immeubles le prix du mètre carré construit oscille entre 8.000 et 23.000 DH. C’est sur la Marina d’Agadir que les prix sont les plus élevés dans cette catégorie. Les propriétaires qui ont acquis dans ce complexe des appartements, qui devraient être livrés bientôt, demandent déjà 23.000 DH le mètre carré alors qu’ils ont acheté il y a moins de cinq ans entre 9.000 DH et 13.000 DH/m2 construit.

    Au niveau des zones villas, les prix ont également atteint des sommets vertigineux. Suivant les quartiers, il faut compter entre 1,2 million et 12 millions de DH pour acquérir une maison individuelle avec jardin. Les quartiers les plus chers restent les quartiers Illigh et Cité suisse. A Illigh, les prix des villas sont entre 7 et 12 millions de DH. Au quartier Cité suisse, les prix des demeures se situent 4 millions et 8 millions de DH. Sur ce site, les terrains nus sont quasi-inexistants. On peut en compter à peine quatre qui ne sont pas aménagés.

    Malika ALAMI
    20/10/2006 L'économiste
    Dernière modification par zek, 24 octobre 2006, 17h54.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

    Commentaire


    • #3
      Que dire du prix de l’immobilier à Alger qui n’a rien avoir avec les belles demeures que tu nos montres sur les photos ?!
      Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

      Commentaire

      Chargement...
      X