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Le Maroc, premier producteur arabe et africain de poissons

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  • Le Maroc, premier producteur arabe et africain de poissons

    Un rapport de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) attribue au Maroc la première place dans le monde arabe et en Afrique en matière de pêche de poissons et de fruits de mer.
    A l'échelle internationale, le Maroc est classé 18e avec 4% de la production mondiale des poissons, selon le rapport de la FAO. La Chine vient en tête des pays producteurs avec 12,2 millions de tonnes, suivie de l'Indonésie, des Etats-Unis, du Pérou, de la Russie et du Japon.
    La production halieutique du Maroc s'est élevée, selon la FAO, à un million de tonnes. Ce record est dû à une seule espèce, la sardine (sardinia pilchardus), dont le Maroc est à la fois le premier producteur et exportateur à l'échelle mondiale.
    Le Maroc dispose de deux façades maritimes, sur l'océan Atlantique et la mer Méditerranée. En outre, avec une flotte, côtière et hauturière, de prés de 2.993 navires et une infrastructure portuaire en pleine croissance, le Maroc est devenu l'un des plus importants producteurs et exportateurs des produits de la mer dans le monde arabe et en Afrique.

    Grâce à la qualité hydro-climatiques des eaux marines, le Maroc offre une large variété de produits de la mer issue de la pêche et de l'aquaculture. En effet, trois types de pêche se partagent l'exploitation des ressources halieutiques : la pêche artisanale, côtière et hauturière. Le secteur de l'aquaculture présente également une autre source des produits de la mer. Ce secteur regroupe la pisciculture (continentale et marine) et la conchyliculture. Par ailleurs, l'activité de la pêche est exercée à partir des ports de l'Atlantique et des ports de la Méditerranée. Elle emploie environ 300.000 personnes, exporte 62% de sa production halieutique vers l'Europe. 
    Les produits de la mer sont constitués de différents types de poissons et d'autres produits (céphalopodes, crustacés, mollusques, algues maritimes, produits de l'aquaculture). Ainsi, ces produits peuvent être commercialisés sous plusieurs formes, à savoir : frais ou transformés.

    Selon l'Office marocain des pêches (ONP), les débarquements des produits de la pêche côtière et artisanale se sont élevés à plus de 1,58 milliard de dirhams (1 dollar=8 dirhams), fin avril 2014, soit 334.460 tonnes, accusant ainsi une hausse de 3% en termes de poids et un recul de 8% en valeur par rapport à fin avril 2013.
    Les débarquements des poissons pélagiques ont atteint plus de 725,91 millions de DH fin avril 2014 contre plus de 683,72 millions de DH une année auparavant, soit une augmentation de 6% en valeur et 7% en poids, précise l'ONP dans ses dernières statistiques sur la pêche côtière et artisanale au Maroc.  
    Les autorités marocaines veulent porter le PIB du secteur de 8,3 milliards de DH aujourd'hui à 21,9 milliards en 2020. Les responsables espèrent également voir les exportations passer de leur niveau actuel à plus de 23,9 milliards de DH.

    Pour réaliser ces objectifs, le Maroc a établi le plan Halieutis, qui table sur la mise à niveau du secteur de la pêche à l'horizon 2020, et qui englobe le développement et la modernisation de l'ensemble de la filière : la flotte de pêche, les ports, ainsi que les industries de transformation.
    Le Marocain mange en moyenne 10 à 12 kg de poissons par habitant et par an. La moyenne mondiale par habitant devrait se situer à 17 kg par an, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Le plan Halieutis cherche à renforcer la consommation de produits de la mer au Maroc, la faisant passer à 16 kg par personne et par an d'ici 2020.

    2014-06-07 10:41:17 xinhua

  • #2
    Si riche Sahara occidental.

    Extrait

    La question du Sahara occidental recouvre de plus en plus celle du développement économique du Maroc. Car les territoires que Rabat appelle « provinces du Sud » contribuent largement aux recettes d’exportation du royaume. Les partisans de l’indépendance contestent la légalité de cette exploitation.

    Sur le principal axe routier reliant la grande ville du nord du Sahara occidental, El-Ayoun. à Dakhla, à plus de cinq cents kilomètres au sud, on ne compte plus les camions qui transportent poulpes et poissons blancs. La région totalise mille deux cents kilomètres de côte, et ses eaux sont parmi les plus poissonneuses du monde.

    Selon un rapport du Conseil économique, social et environnemental (CESE) du Maroc. le secteur de la pêche représente soixante-quatorze mille emplois. auxquels il faut ajouter une importante activité non déclarée. Pesant à elle seule 17 % du produit intérieur brut (PIB) de ce territoire, 31 % des emplois locaux et 78 % des captures marocaines, la pêche des « provinces du Sud » — comme on appelle officiellement au Maroc le Sahara occidental — génère une richesse immense. Le Royaume se l’est appropriée en 1975, en même temps qu’il annexait ce territoire considéré comme « non autonome » depuis le vote de la résolution 2072 à l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU) en 1965.

    Sur cette route unique et dangereuse, on croise d’autres camions, qui peuvent acheminer des tomates, des concombres et des melons produits près de Dakhla. Selon l’organisation non gouvernementale (ONG) Western Sahara Resource Watch, les environs de la ville comptent onze sites agricoles, parmi lesquels celui de la société Tawarta. Une serre longe la route sur au moins cinq cents mètres. Dans cette ferme agricole, on produit des tomates cerises commercialisées sous le nom « Etoile du Sud », une marque appartenant à la société française Idyl. Injustement estampillées « origine Maroc », ces cultures, qui couvraient près de six cents hectares en 2008 , sont ensuite exportées en Europe via Agadir, à mille deux cents kilomètres de là.

    Des droits inaliénables... ou presque

    Le CESE y voit une activité à « haute valeur ajoutée ». Le plan Maroc vert prévoyait pour le Sahara occidental le passage de trente-six mille tonnes de primeurs en 2008 à quatre-vingt mille tonnes en 2013, pour atteindre (...)


    Olivier Quarante, mars 2014
    Le Monde
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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