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En Algérie, 2 000 malades attendent une greffe de rein

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  • En Algérie, 2 000 malades attendent une greffe de rein

    En Algérie ce sont près de 2000 personnes qui attendent une greffe de rein et ce par manque de don d'organe. Il faudrait peut être sensibiliser et informer chaque citoyen sur ce qu'est un don d'organe. Sur sa pratique et son utilité et faire connaitre et découvrir le calvaire d'une personne sous dialyse ou en insufficance rénale. L'information et la sensibilisation sont des atoûts à ne pas négliger mais derrière il faut aussi que soit un budget et une volonté est est ce vraiment le cas du gouvernement et du ministre Amar Tou ?

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    Après l’aspect scientifique, juridique et même religieux enlevant toute ambiguïté à l’acte chirurgical portant sur la greffe du rein, ce sont finalement les citoyens qui freinent involontairement cet élan en se montrant timides à s’engager dans le don d’organe.

    Si seulement 2 % des 130 000 personnes qui décèdent chaque année permettaient, de leur vivant, un prélèvement d’organe après leur mort, notre pays enregistrait 2 600 donateurs potentiels. Ce qui serait un immense pas pour la prise en charge des insuffisants rénaux, notamment ceux en situation très critique.

    Les statistiques officielles révèlent que plus de 2 000 insuffisants rénaux attendent, chaque année, un rein, en urgence ! Au total, ce sont 10 000 dialysés dont la vie est toujours suspendue à une tuyauterie liée à une machine. L’association Primage, présidée par le Dr Oulmane, tente de sensibiliser les citoyens pour en finir avec leur frilosité par rapport à cette question.

    Les Algériens seraient encore hésitants, affirme le professeur dans une lettre de sensibilisation parvenue hier à notre rédaction. La greffe du rein et celle de la cornée peuvent, grâce à nos spécialistes, se développer et toucher des milliers d’Algériens pour peu que les citoyens prennent la décision de se déclarer donneurs d’organe.

    Pour cela, il est impératif, ajoute le même responsable, que les autorités créent un réseau d’institutions chargé officiellement des dons d’organe. Il insiste, également, sur la nécessité de mener des campagnes de sensibilisation sur le don d’organe.

    C’est un combat pour la vie et nul n’est à l’abri d’une grave maladie, souligne-t-il. Depuis l’arrêté ministériel de novembre 2002 fixant les conditions et critères permettant la constatation médicale et légale du décès et la possibilité de prélever les organes à partir d’un cadavre, un tabou de taille a été balayé.

    Mais l’Algérie ne semble pas encore prête «pour ce genre d’intervention». Bien que les textes de loi et la fetwa du ministère des Affaires religieuses aient été émis à la fin 2002, l’Algérie n’est pas encore prête à se lancer dans la greffe rénale à partir d’un cadavre, avait indiqué le professeur Chaouch, de l’hôpital Mustapha-Bacha, spécialiste en la matière, dans une intervention à l’occasion d’une journée d’étude portant sur la greffe rénale en Algérie, qui s’était tenue l’année dernière à Alger.

    Le même spécialiste a argumenté son constat par l’inexistence de moyens matériels et humains. Pour pouvoir réussir ce genre d’opération, il faudrait, selon lui, disposer d’abord d’un laboratoire regroupant toutes les demandes quant aux insuffisances rénales à travers l’ensemble des wilayas.

    Autre argument avancé : les patients ainsi que les familles, qui sont des futures donatrices, doutent de la crédibilité de cette opération. Le Pr Chaouch avait également affirmé que ce genre d’intervention nécessite d’énormes espaces au sein de nos établissements, une exigence dont nous ne disposons pas encore.Autre obstacle, selon d’autres spécialistes, l’absence de formation et d’étude sur cette opération.

    Pour résumer la situation actuelle dans notre pays, le Pr Chaouch, qui a effectué ce genre d’intervention à Paris, dit qu’il «ne faut pas trop rêver», étant donné qu’on ne dispose pas encore de toutes les compétences requises. Selon lui, la priorité doit être donnée à ce que nous faisons actuellement, en l’occurrence la greffe rénale depuis un donneur vivant apparenté, avec la perspective de s’améliorer et de se développer en la matière.

    Par le jeune indépendant
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