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Les manuscrits de la mer morte

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  • Les manuscrits de la mer morte

    Traduit par : Olfa AL Fessi

    Dans l’une des grottes à proximité de la mer morte, Il a été découvert dernièrement des parchemins anciens dans des récipients de terre cuite enfuis dans un trou. C’est la Jordanie qui est en possession de ces parchemins à propos desquels le Dr. F. Albright, considéré comme le père de l’archéologie de la Bible dit : « Nul doute que ces parchemins sont véridiques. Ces papiers feront une révolution dans notre pensée à propos du christianisme ». Le prêtre André Paul qui était à la tête de l’ordre ecclésiastique de Washington en a dit dans son livre « les manuscrits de la mer morte » : « Certes, les parchemins de la mer morte sont l’une des plus grandes découvertes importantes depuis plusieurs siècles. Elles pourraient changer la lecture classique de l’évangile »

    Dans ces manuscrits, nous pouvons lire que « Jésus était le Messie des chrétiens et qu’il y a un autre Messie … ». Le terme « Messie » en l’ancienne langue araméenne veut dire « Messager ».

    Source : livre « l’unicité de Créateur » par Abd Al-majid Az-Zendani.

  • #2
    Enquête sur le détournement des manuscrits de la Mer Morte

    Le Vatican occulte-t-il les fameux manuscrits ?(note1)

    Conservés par le climat chaud et très sec du désert de Juda, les rouleaux de manuscrits de la Mer Morte représentent la plus grande découverte archéologique du XXe siècle et renvoie le domaine des études bibliques sur le devant de la scène. En ce sens, "cette bibliothèque de plus de 800 textes jette une lumière directe sur la période critique d'où émergèrent, il y a plus de 2000 ans, à la fois le christianisme et le judaïsme rabbinique" (le judaïsme actuel), explique Hershel Shanks, spécialiste américain de l'archéologie biblique dans L'Aventure des manuscrits de la mer Morte.
    Le Vatican occulte-t-il les fameux manuscrits ? [note*]

    C'est en 1947 que l'"affaire" des manuscrits de la mer Morte a commencé, près de la localité de Qumrân, en terre jordanienne, dans le désert surchauffé de Juda. Alors qu'il cherchait une brebis égarée, un berger de la tribu bédouine des Te'amré, Mohammed Ahmed el-Hamed appelé "le Loup", découvrit par hasard, dans une caverne surplombant la mer Morte, une série de jarres étroites, hautes d'environ 60 centimètres. Certaines étaient encore surmontées de leur couvercle en forme de bol. Dans l'une d'entre elles, il trouva des paquets enveloppés de tissus contenant trois rouleaux de parchemin, que sa tribu vendit ensuite à un marchand. Consultés sur leur valeur, des experts internationaux confirmèrent l'ancienneté de ces documents, vieux d'environ un siècle avant J-C. Ils représentent donc une incroyable découverte : celle de textes de la Bible de mille ans plus jeunes que ceux que l'on connaissait déjà. Après d'autres recherches, la grotte n° 1 - il y en a onze - livrera au total sept grands rouleaux, qui sont parmi les mieux conservés de tous les manuscrits de la mer Morte. En particulier, le rouleau d'Isaïe, qui mesure 7,34 mètres de long. Puis, de 1952 à 1956, lors de fouilles systématiques effectuées à Qumrân par l'Ecole biblique de Jérusalem, la découverte de dix autres grottes permettra de mettre au jour cinq autres rouleaux pratiquement intacts - dont le rouleau du Temple, long de 8,75 mètres - et d'innombrables fragments de quelque 700 textes.
    Les sept rouleaux de la grotte n° 1 furent publiés dans un délai raisonnable, quelques années après avoir été étudiés par des chercheurs français, anglais et américains. Au fil des ans, les textes fragmentaires des autres grottes furent également diffusés, à l'exception de ceux de la grotte n° 4, découverte en 1952 par le Père Roland de Vaux, directeur de l'Ecole biblique et archéologique française. C'est par cette grotte-là que le scandale est arrivé. Elle contenait sans doute des textes à caractère religieux qui, peut-être, remettaient en question les dogmes catholiques. La grotte n° 3 contenait, quant à elle, un mystérieux rouleau de cuivre brisé en deux, au sens non encore élucidé.
    Dans un livre publié en Angleterre en 1991 et traduit en France en 1992, sous le titre La Bible confisquée, les auteurs, Michael Baigent et Richard Leigh, accusent le Vatican d'occulter les manuscrits de la mer Morte parce qu'ils ébranleraient des doctrines essentielles du christianisme.
    Première amorce de preuve avancée par les auteurs : les excessifs retards dans la publication. En effet, alors que plus de cinq cents textes ont été mis au jour dans la grotte 4 de Qoumrân depuis sa découverte en 1952, il n'en a été publié qu'environ une centaine au bout de cinquante ans (les trois cents textes provenant d'autres grottes ont presque tous été publiés). Situation encore plus alarmante : la petite coterie d'éditeurs qui contrôle l'accès aux quatre cents textes inédits de la grotte 4 refuse de laisser d'autres chercheurs voir leur trésor secret.
    Secondo : Les éditeurs des textes de la grotte 4 sont en majorité des religieux catholiques, en poste à l'École biblique et archéologique française, dirigée par les dominicains et située dans la partie Est de Jérusalem (qui se trouvait sous autorité jordanienne jusqu'en 1967). L'équipe éditoriale fut recrutée en 1953 par le père Roland de Vaux qui, selon Baigent et Leigh, exerça une autorité quasiment tyranique sur les rouleaux jusqu'à sa mort en 1971. L'équipe réunie par de Vaux comprenait Mgr Patrick Skehan, des États-Unis ; l'abbé Jean Starcky, de France; le père Jozef Milik, prêtre polonais qui depuis a quitté la prêtrise et s'est établi en France ; un chercheur allemand bientôt remplacé par un autre prêtre français, le père Maurice Baillet; et John Strugnell, qùi se convertit ensuite au catholicisme. Le seul protestant de l'équipe était Frank Cross, venu alors du McCormick Theological Seminary et actuellement à Harvard. Un Anglais agnostique, John Allegro, complétait l'équipe. Mais aucun Juif.
    A la mort du père de Vaux, en 1971, un autre dominicain de l'École biblique, le père Pierre Benoît, lui succéda dans ses fonctions d'éditeur en chef. A la mort de Benoît en 1987, lui succéda John Strugnell, alors converti au catholicisme, jusqu'en 1991, où il fut révoqué par ses collègues après la publication de quelques propos violemment anti- sémites qu'il avait tenus à un journaliste israélien. A la mort de Starcky, son lot réservé de textes fut légué au père Émile Puech, également de l'École biblique. Quand Skehan mourut, son lot fut légué à Eugene Ulrich, de l'université de Notre Dame. Mais Baigent et Leigh ne s'arrêtent point là. Ils recherchent longuement où, en définitive, réside l'autorité : "A qui, finalement, l'équipe internationale devait-elle rendre compte ? Théoriquement, ses membres auraient dû le faire à leurs pairs, aux autres chercheurs [non confessionnels, libres, indépendants]. En réalité, l'équipe internationale semblait ne se reconnaître de compte à rendre à quiconque, sauf à l'École biblique de Jérusalem. Et à qui l'École biblique devait-elle rendre compte ?"
    - Au Vatican, bien sûr ! Les Religieux ont fait voeu d'obéissance au saint-siège, on le sait !
    Par leurs investigations personnelles et minutieuses, Baigent et Leigh ont mis à découvert, selon leurs termes, une révélation capitale, non seulement pour nous, mais aussi pour d'autres chercheurs indépendants dans ce domaine : l'École biblique était directement branchée sur le Vatican, à défault du pape en personne.
    Dès ses débuts, l'École biblique a été étroitement affiliée à la Commission biblique pontificale. Selon les auteurs, l'École biblique est un "auxiliaire de la machine de propagande de la Commission [biblique pontificale] - un instrument de diffusion de la doctrine catholique sous couvert de recherche historique et archéologique". De Vaux lui-même fut nommé consulteur auprès de cette commission ; à sa mort, Benoît lui succéda dans cette fonction. A la mort de Benoît, son successeur à la tête de l'École biblique fut nommé consulteur auprès de la commission.
    Le cardinal Joseph Ratzinger, préfet de la commission, dirige également un autre organisme catholique, la Congrégation pour la doctrine de la foi. La Congrégation est l'héritière de ce que les auteurs nomment une très ancienne ascendance : En 1542, elle avait pris officiellement le nom de Saint-Office. Et auparavant, on l'appelait la Sainte Inquisition.
    Si Ratziner dirige la Congrégation, le chef officiel n'en demeure pas moins le pape en exercice. Aujourd'hui, Ratzinger, en tant que directeur exécutif, porte le titre de secrétaire de la Congrégation, qui, "autrefois, était appelé le Grand Inquisiteur".
    Les auteurs continuent: "De tous les services de la Curie romaine, celui de la Congrégation pour la doctrine de la foi est le plus puissant. Et de tous les cardinaux de la Curie, Ratzinger est peut-être le plus proche du pape.
    Les positions de Ratzinger prises au sein de la Congrégation pour la doctrine de la foi déterminent celles de la Commission biblique pontificale, dont il est aussi le préfet, et de là filtrent ensuite dans l'École biblique. "Ratzinger est décrit comme un homme profondément pessimiste" qui pense que "seule la suppression de tout dissentiment peut assurer la survie de l'Église en tant que foi une. D'après lui, ceux qui ne partagent pas son pessimisme sont "aveugles ou induits en erreur". "Le rôle joué à un haut niveau par l'Église dans les recherches sur les manuscrits de la mer Morte, comme ceci le démontre, concluent les auteurs, "ne peut qu'engendrer une forte suspicion ".
    Une suspicion que viennent étayer les attitudes reflétées par certains membres de l'équipe éditoriale, tel M, Skehan, qui a exprimé l'opinion, disent les deux auteurs qu'en définitive, le travail de tout bibliste devrait être guidé et déterminé par la doctrine de l'Église et [citant ici Skehan) "être toujours soumis au droit souverain de notre sainte mère l'Église de juger en dernier recours de ce qui concorde effectivement avec l'enseignement qu'elle a reçu du Christ". "Que se passe-t-il si l'on découvre quelque chose que l'on ne parvient pas à rendre ainsi conforme ?" demandent les auteurs.
    Ils poursuivent : "D'après les déclarations du père Skehan, la réponse à cette question semble claire. Tout ce,qui ne peut être subordonné ou adapté à la doctrine existante de l'Eglise doit, par nécessité, être éliminé. La position du père Skehan, nous disent-ils, trouvait un écho manifeste dans celle du pape Pie XII en personne, qui soutenait que "l'exégète biblique a une fonction et une responsabilité à assumer dans des questions aux implications importantes pour l'Église".
    Avec cet arrière-plan, on comprend aisément pourquoi "de Vaux tenait à éviter, autant que possible, d'embarrasser les autorités chrétiennes", déclarent les auteurs. De toute évidence, certaines données de Qoumrân étaient précisément jugées susceptibles de le faire. Pour éviter cet embarras, l'équipe dirigée par de Vaux conçut et "imposa [pour des raisons que l'on connait] une rigide orthodoxie pour l'interprétation" des rouleaux.
    "Toute déviation de cette interprétation équivalait à une hérésie. Oser contester était risqué pour sa propre crédibilité... Au fil des années, progressivement, cette orthodoxie dans l'interprétation [est devenue] d'un dogmatisme croissant."

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    • #3
      Les auteurs sous-entendent que de Vaux et ses collègues pourraient même détruire - ou avoir détruit - certains documents compromettants. "Que ferait exactement l'École biblique si, parmi les documents de Qsumrân non publiés ou peut-être non encore découverts, des données défavorables à la doctrine de l'Église faisaient surface?" Et encore : "Même si le gouvernement israélien prenait des mesures autoritaires et ordonnait la libération immédiate des matériaux de Qoumrân, comment pourrions-nous avoir la certitude que des données susceptibles de mettre l'Église en péril verraient jamais le jour?"

      Cependant, les savants égarés pouvaient être remis dans le droit chemin par des moyens moins draconiens que la destruction de documents. Prenons le cas de John Allegro, l'unique agnostique de l'équipe et, de surcroît, le seul membre à publier tous les manuscrits qui lui avaient été assignés. Strugnell, suite à cette publication, rédigea une "longue critique hostile" - de cent treize pages - que Robert Eisenman, directeur du Département des études religieuses à la California State University, à Long Beach, qualifia de "travail de démolition". Très tôt, Allegro avait "commencé à s'exaspérer de l'application contrainte déployée [par l'équipe] pour dissocier le christianisme de la communauté qoumrânienne et de ses rouleaux". II s'aliéna rapidement les autres membres de l'équipe, surtout après leurs efforts pour faire obstacle à ses perspectives très libres, qu'ils rejetaient. Les autres contestataires des opinions de l'équipe furent, de même, réduits au silence.
      Le principal postulat de l'interprétation orthodoxe des manuscrits concerne leur date. "L'élément décisif pour déterminer la signification des manuscrits, et leur lien, ou leur absence de lien, avec le christianisme était, évidemment, leur datation." Par conséquent, dans la "perspective du consensus", expression désignant la perspective de l'éyuipe, "les textes de Qoumrân étaient considérés comme très antérieurs à l'ère chrétienne". Tout ce qui était "susceptible de bouleverser la datation et la chronologie "sûres" établies par l'équipe internationale pour l'ensemble du corpus des rouleaux" était étouffé. Une fois "replacés en toute sécurité dans dcs temps préchrétiens, [les rouleaux se trouvaient] désarmés de toute éventuelle capacité de contester l'enseignement et la tradition du Nouveau Testament". Ainsi, l'équipe "désamorça efficacement tout potentiel explosif que pourraient recéler les manuscrits de la mer Morte."
      Lorsque les raisons de commodité et la stabilité de la théologie chrétienne le dictaient, les témoignages contraires étaient "ignorés".
      Selon un autre principe de l'interprétation orthodoxe, les manuscrits et leurs auteurs devaient autant que possible rester dissociés du "christianisme primitif", tel que le décrit le Nouveau Testament. Ainsi, le consensus orthodoxe "présentait les croyances de la communauté de Qoumrân comme entièrement différentes du christianisme".
      La lutte pour le contrôle des manuscrits de la mer Morte est d'une complexité byzantine et ses enjeux sont élevés. Pour quiconque n'a pas une connaissance familière de ses méandres, Baigent et Leigh plaident une cause séduisante - et même peut-être convaincante -, affimant que le Vatican, ou du moins les religieux catholiques, occulte les manuscrits pour des raisons doctrinales. Mais, en fait, l'accusation porte sur l'autorité-même de l'Eglise et sur le pouvoir religieux.
      L'état catastrophique de ces manuscrits explique pour une grande part la lenteur mise à les décrypter et à les publier. Ils sont en effet constitués de quinze mille fragments, dont beaucoup sont de la taille d'un timbre-poste. Le décryptage de ce gigantesque puzzle a représenté un travail titanesque, mené initialement par une petite équipe internationale de jeunes chercheurs réunie sous des auspices jordaniens. Au départ, "l'équipe ne devait comprendre aucun juif, et son recrutement incomba au Père Roland de Vaux. Le membre allemand du groupe, Claus Hunzinger, s'en retira bientôt, laissant une équipe de sept jeunes chercheurs, en majorité des religieux catholiques, qui s'attelèrent à la reconstitution du puzzle", précise Hershel Shanks, spécialiste américain d'archéologie biblique dans L'Aventure des manuscrits de la mer Morte (éditions du Seuil). Vers la fin des années 1950, après un immense travail, la petite équipe avait en grande partie achevé l'assemblage des fragments. Elle se répartit alors les 500 textes en vue de leur publication. "De toute évidence, ils se chargèrent d'un travail excédant leurs capacités, explique Hershel Shanks. Dans les trois décennies suivantes, cette équipe parvint à publier moins d'un centième des 500 textes." Malgré ces lenteurs, jaloux de leurs droits de publication, les chercheurs interdisaient l'accès de leurs documents à d'autres scientifiques. Entre-temps, avec la guerre de six jours, en 1967, les manuscrits étaient passés sous l'autorité israélienne. Les restrictions de l'équipe de l'Ecole biblique finirent par excéder les orientalistes étrangers qui ne pouvaient accéder à ce trésor. Certaines rumeurs affirmant que le Vatican ferait obstacle aux recherches pour éviter des divulgations gênantes concernant l'origine du christianisme commencèrent à se propager. "Je n'en crois pas un mot !, s'exclame Francis Schmidt. Mais il est vrai qu'entre 1950 et 1955, la découverte des manuscrits a provoqué un séisme, et certains théologiens traditionalistes ont vu dans ces textes un danger pour le dogme. A cette époque, il n'était pas tout à fait sûr que les exégètes aient eu une entière liberté de parole." La Biblical Archaelogy Review américaine, dirigée par Hershel Shanks, mena alors une campagne virulente pour "libérer" les manuscrits de la mer Morte et les rendre accessibles à tous. John Strugnell, scientifique américain de Harvard devenu responsable des recherches sur les manuscrits en 1987, élargit alors l'équipe en admettant pour la première fois des juifs et des Israéliens. A la même époque, l'Office des antiquités d'Israël commença à faire valoir ses droits concernant la publication des manuscrits.

      A la fin de 1990, John Strugnell donna une interview au journal hébreu Haaretz où il se déclarait violemment "antijudaïste". A la suite du scandale provoqué par ces propos, il fut remercié et remplacé par Emmanuel Tov, professeur à l'Université hébraïque. "Quand Emmanuel Tov a remplacé John Strugnell, cela a provoqué indiscutablement une accélération des travaux", précise Marc Philonenko. Malgré quelques péripéties, Emmanuel Tov, entouré d'une centaine de chercheurs, a achevé en une dizaine d'années la publication des manuscrits de la mer Morte [2].---------------------------------------> Suite

      (Note*) Extrait du chapître 22, Controverses sur les manuscrits de L'Aventure des manuscrits de la Mer Morte, Hershel Shanks, 1996 (Editions du Seuil). (retour en haut)
      [1]La Bible Confisquée, enquête sur le détournement des manuscrits de la mer morte, Plon éditeur, 1992.
      [2] Les derniers des vingt-huit volumes consacrés à cette œuvre viennent d'être édités après cinquante-quatre années d'excitation, d'attente et de tribulations (note de janvier 2002).

      source: http://webduweb.free.fr/enquete.htm

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      • #4
        Ce texte est trop long !! Je n'ai eu ni le courage ni le temps de le lire. dsl !!


        Pourrais-tu le résumer, ou du moins nous dire ce que tu en as retenu qui puisse faire l'objet d'un débat intéressant ?

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        • #5
          Quel fleimard ce Frank lazur ...

          Un effort... tu vas aimer en plus ...

          Merci Ryme

          Commentaire


          • #6
            Envoyé par TouTi
            Quel fleimard ce Frank lazur ...

            Un effort... tu vas aimer en plus ...
            Encore plus flemmard que tu le pensais!!! lol puisque je vais te répondre avec un copier/coller signé : J. H. Alexander, d'après Christianity Today octobre 1997, et repiqué du site "Bible ouverte". (j'ai mis en gras tout ce qui m'a semblé utile pour le débat !

            " Quant aux érudits catholiques, ils évitaient de publier leurs documents parce que ces témoins juifs, presque contemporains des apôtres, ne cautionnaient pas du tout certaines clauses de la tradition romaine adoptées durant les premiers siècles de l'ère chrétienne.



            Une saine réaction en notre fin de siècle...

            Cependant, au début des années quatre-vingt-dix, l'apparent "boycottage" empêchant la publication des fameux documents de Qumran devint insupportable à quelques scientifiques américains qui ont "forcé le blocus" en dévoilant le contenu de bien des manuscrits mis au secret pendant 40 ans et plus. Il s'agit des professeurs Martin Abegg, Peter Flint et Craig Evans, tous trois pleinement respectueux de l'authenticité des textes sacrés. Je cite l'un d'eux : "Quand Bultmann et ses consorts libéraux prétendent que le langage employé par le Fils de Dieu montre à l'évidence l'absence de référence à la mentalité juive et l'influence déterminante de la culture gréco-romaine - qui pourtant faisait des empereurs des fils des dieux - les Manuscrits de la Mer Morte montrent tout au contraire à quel point les textes du Nouveau Testament sont l'exacte expression du langage utilisé en Judée avant Jésus-Christ et au début de l'ère chrétienne."

            Alors que le texte massorétique du Psaume 22:17 s'exprime en ces termes: "Comme un lion mes mains et mes pieds", les Manuscrits de la Mer Morte reviennent à l'original : "Ils ont percé mes mains et mes pieds" (préservé dans la Version des LXX, IIIe siècle av. J.-C.), dont l'application à la crucifixion du Fils de Dieu est évidente.

            Autre exemple : Lorsque Jésus répond aux disciples de Jean-Baptiste venus l'interroger (Matthieu 11:1-5), il cite Esaïe 61 en y ajoutant la courte phrase les morts ressuscitent. Or ces mots (qui ne se trouvent pas dans le texte massorétique d'Esaïe) figurent bel et bien sur les parchemins de Qumran.

            Ce n'est pas, ajoute le professeur Evans, qu'il faille chercher dans les Manuscrits de la Mer Morte des preuves de l'inerrance des Ecritures. Mais l'interprétation hébraïque de l'époque apporte de vives lumières sur certains textes de l'AT demeurés obscurs.

            Et même les écrits profanes de Qumran font des allusions à des faits mentionnés dans les livres sacrés, ce qui permet de les interpréter correctement. Quand 1 Samuel 11:2 indique que Nachasch, roi des Ammonites, voulait jeter l'opprobre sur Israël en crevant l'œil droit de chacun des habitants de Jabès en Galaad, les documents de Qumran affirment que telle avait déjà été auparavant la méthode de Nachasch à l'égard de l'ensemble des Gadites et des Rubénites. Il s'agit donc de compléments d'information qu'il ne faut pas dédaigner puisqu'ils mettent en relief la véracité des textes et leur exacte transmission jusqu'à nos jours. Des documents qui surtout font ressortir à quel point le monde juif du premier siècle était dans l'attente de la manifestation de son Messie. "

            (fin de citation)

            J'espère ne pas avoir été trop long ! !!!lol!!!

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            • #7
              @franc lazur
              et si au lieu de nous les interpreter et de nous en donner leur avis de part et d'autre il laisse l'acces a tous les curieux qualifiés pour les etudier ,les traduire et nous les publier et nous laisser comme des grands garçons et filles avoir notre propre idée???...avec une datation sereiuse au carbon 14...
              on veut se faire une petite idée personnelles pas biaisée...est ce mal ????
              « Puis-je rendre ma vie
              Semblable à une flûte de roseau
              Simple et droite
              Et toute remplie de musique »

              Commentaire


              • #8
                Si je ne me trompe, de ces fameux manuscrits, une traduction finale a eu Lieu. Et un colloque s<est tenu à Sans Francisco (ou Los Angleles) ou une multitudes de savants ont pris connaissance des ce qui fut découvert.
                Ce fut en 2003 ou 2004.

                Malheureusement (je crois) qu'il a été décidé de ne pas publier pour le moment la traductions des textes.

                Un autre élément trop peu connu, est l'existence de documents (peut-être faisant parti de ces fameux papirus) qui parlaient d'un autre personnage semblable à Jésus et qui viavait à peu près à la même époque que lui.

                Une secte juive, qui aurait laissé ces documents, aurait suisvi à la lettre les enseignement de cet homme mystérieux.
                Et l'article que j'avais lu à l'époque, suggérait que ce serait Jésus lui même, mais il apparaissait sous une lumière différence de ce qu'on a officiellement de lui.

                Ce détail pourrai peut-être (à mon avis) expliquer pourquoi les gens du Colloque ne voulaient pas laisser publier leur traduction.

                Une chose est sûre: Certains fragments de texte ont été gravés quelque part en Californie (je ne me rappelle plus ou) pour marquer ce colloque.
                L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

                Commentaire


                • #9
                  Envoyé par Avucic
                  Malheureusement (je crois) qu'il a été décidé de ne pas publier pour le moment la traductions des textes.

                  Tu as le choix :

                  D'après le site Wikipedia :

                  Abbé Jean Carmignac (1914-1986)
                  L'abbé Jean Carmignac est un des premiers à participer à LA PUBLICATION des manuscrits en français, fondateur de la Revue de Qumrân en 1958. (Éd. Gabalda, Paris)

                  John Marco Allegro
                  Le Professeur John Marco Allegro, de l'Université de Manchester, philologue et membre de la première équipe du Père R. de Vaux. Il est l'un des seuls universitaires « non religieux » à avoir participé aux premières campagnes de traduction et de transcription des manuscrits.

                  Abbé Émile Puech
                  L'abbé Émile Puech est directeur de Recherche au CNRS, directeur de la Revue de Qumrân, Gabalda (Paris), EDITEUR du lot de manuscrits hébreux, araméens et nabatéens inédits, membre fondateur de l'International Organization for the Qumran Studies, membre du Editorial Board des Dead Sea Discoveries, Brill, Leiden, consultant pour le projet de l'Encyclopedia of the Dead Sea Scrolls, New York, professeur à l'École biblique et archéologique française de Jérusalem, directeur de Recherche Institut d'Études sémitiques, Collège de France, Paris, directeur de Recherche Laboratoire d'Études sémitiques anciennes, Collège de France, Paris.


                  Emmanuel Tov
                  Emmanuel Tov est professeur à l'Université Hébraïque de Jérusalem, il a dirigé à partir de 1991 L'EDITION des rouleaux de la mer Morte et entouré d'une centaine de chercheurs, il en a achevé la publication.

                  Michael Wise , Martin Abegg , Jr , Edward Cook :
                  " Les Manuscrits de la Mer Morte" :

                  ( Traduction intégrale des anciens rouleaux , avec des textes encore jamais publiés , et comportant les plus récentes découvertes ). " EDITION Plon Octobre 2001 .


                  Que veux-tu de plus ????????

                  Commentaire


                  • #10
                    @franc lazur
                    il leur a fallut plus de 50 ans pour se decider que publier..........d'ailleurs d'apres toi en 2001 il y'a eu des publications inedites...est ce la totalité des rouleaux...on a le droit d'en douter vu "l'historique"recente de la manipulation des rouleaux
                    « Puis-je rendre ma vie
                    Semblable à une flûte de roseau
                    Simple et droite
                    Et toute remplie de musique »

                    Commentaire


                    • #11
                      Envoyé par Tamerlan
                      @franc lazur
                      il leur a fallut plus de 50 ans pour se decider que publier..........d'ailleurs d'apres toi en 2001 il y'a eu des publications inedites...est ce la totalité des rouleaux...on a le droit d'en douter vu "l'historique"recente de la manipulation des rouleaux
                      Mais, attends, Tamerlan. Les manuscrits découverts dans les grottes de Qumrân, ça ne se présente pas comme le journal que tu t'achètes chez ton buraliste .....

                      900 rouleaux référenciés à décrypter, mais surtout à rassembler, car malheureusement répartis en 25000 fragments, ce qui explique pour une part, le temps que l'on a mis à reconstituer les puzzles, et donc aussi qu'il ait fallu attendre un demi siècle avant d'assister à leur publication. Celle-ci est maintenant réalisée à 90 %.

                      Manipulation, manipulation, c'est vraiment l'obsession du siècle : tout le monde nous trompe, tout le monde nous manipule.

                      Envoyé par Avucic
                      Une secte juive, qui aurait laissé ces documents, aurait suisvi à la lettre les enseignement de cet homme mystérieux.
                      Et l'article que j'avais lu à l'époque, suggérait que ce serait Jésus lui même, mais il apparaissait sous une lumière différence de ce qu'on a officiellement de lui.

                      Ce détail pourrai peut-être (à mon avis) expliquer pourquoi les gens du Colloque ne voulaient pas laisser publier leur traduction.
                      Tu ne te trompes pas, Avucic. Il s'agit de la secte juive des Esséniens. Elle existait bien avant Jésus, et donc "l'homme mystérieux" dont tu parles ne pourrait être Jésus. Par contre, certains pensent que Jean-le-Baptiste aurait été influencé par les Esséniens.

                      Quant à ton dernier paragraphe, ce ne sont qu'élucubrations de journalistes en mal de textes à publier !!!!!

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                      • #12
                        Dans ces manuscrits, nous pouvons lire que « Jésus était le Messie des chrétiens et qu’il y a un autre Messie … ». Le terme « Messie » en l’ancienne langue araméenne veut dire « Messager ».

                        je pense que dans le coran cette verité n'est pas du tout confirmée ! il y a qu'un seul messie ( Massih ) qui est le messager Aïssa ( Jésus) prieres et bénidiction d'Allah soit sur lui !

                        pour les bible , à chaque fois ils découvrent un document qui contredit l'ancien , c'est pas nouveau ça !

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                        • #13
                          les manuscrits de qumranes sont les plus anciens textes bibliques proprement dits, donc c’est la première référence, environ un siècle Av JC,

                          il ne peut s’agir de Jean le baptiste

                          peut être qu’il s’agit de 2 personnes, superposées ou mixées en un seul personnage
                          le 1er c’est Jesus fils de marie Issa ibnou Meriem ( عيسى ابن مريم عليه السلام ) qui a vécu parmi les banou Israël, a une autre époque bien avant, dans un autre endroit une autre géographie

                          le 2eme c’est Jesus fils de Joseph le charpentier, yass’ ou ibn Youssef Ennajar (يسوع ابن يوسف النجار ) et qui a vecut parmi les juifs en Palestine

                          seul la langue arabe a gardé cette différenciation de nom entre les deux

                          c’est une hypothèse qu’on peut déduire de ce verset
                          وَقَوْلِهِمْ إِنَّا قَتَلْنَا الْمَسِيحَ عِيسَى ابْنَ مَرْيَمَ رَسُولَ اللّهِ وَمَا قَتَلُوهُ وَمَا صَلَبُوهُ وَلَكِن شُبِّهَ لَهُمْ وَإِنَّ الَّذِينَ اخْتَلَفُواْ فِيهِ لَفِي شَكٍّ مِّنْهُ مَا لَهُم بِهِ مِنْ عِلْمٍ إِلاَّ اتِّبَاعَ الظَّنِّ وَمَا قَتَلُوهُ يَقِينًا {4/157}
                          un mensonge qui fait vivre est mieux qu’une vérité qui tue

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                          • #14
                            @ryme

                            ... Dans l’une des grottes à proximité de la mer morte, Il a été découvert dernièrement des parchemins anciens dans des récipients de terre cuite enfuis dans un trou.

                            Quand-même ! Cette découverte date des années 40 je crois !
                            "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                            • #15
                              Dans ces manuscrits, nous pouvons lire que « Jésus était le Messie des chrétiens et qu’il y a un autre Messie … » ...

                              Ses manuscrits sont en quelque sorte la bibliothèque d'une secte juive (dite des Esséniens) et datent pour la plus part du 1er siècle av. J.-C. ils ne peuvent donc nommer Jésus alors qu'ils datent d'un siècle avant sa naissance ! Il y 'a bien des allusions méssianiques ça et là mais ca c'était un cas classiques dans la littérature religieuse des Juifs de cette époque puisque tous attendaient le Messie promis par Dieu et les prophètes des anciens temps ... Sauf que chacun y allait de sa propre idée et les auteurs des textes trouvés à Qumrân ne fesaient pas exception à cela.

                              ... Le terme « Messie » en l’ancienne langue araméenne veut dire « Messager ».

                              Non non pas du tout ! Le mot araméen Meshihâ (qui donna "Messie") -comme l'hébreu Mashiâh ou l'arabe Massîh- dérive d'une racine sémitique tres explicite (MSH) qui signifie en gros "essuyer, oindre ...".

                              La raison est toute simple : Selon la Bible le premier roi d'Israël, Saül, a été oint (sa tête à été essuiyée = donc il est massîh) par le prophète Samuel avec une huile sainte sur ordre de Dieu ; c'était là le signe de son éléction par le Seigneur à la dignité de roi. Cette cérémonie de l'onction deviendra dès lors le signe de la royauté en Israël et ainsi, aprés lui, David et son fils Salomon seront oints par cette même huile pour devenir officiellement rois de leur peuple ... ils sont donc techniquement aussi des massîh, des élus de Dieu.

                              C'est plueisuers siècles aprés cela, quand les royaumes des Israélites seront définitivement détruits et que les Juifs seront dispersés partout, notamment à Babylone. Là leurs prophètes leur prométtaient qu'un jour Dieu leur enverrait un nouveau "Oint" (Massîh) pour les sauver et rétablir les choses dans la vérité et c'est à partir de ce point là, quelques 500 ans avant la naissance de Jésus, que ce terme générique qui désignait tout roi et tout élu de Dieu devint un titre spécifique à ce personnage tant attendu par les Juifs, "le Messie", et c'est au fil du temps que ces même Juifs vont se fixer une image bien précise de ce Messie, celle d'un roi puissant (comme David et Salomon) qui rétablira le peuple d'Israël dans sa souverainté universelle sur toutes les autres nations.
                              Dernière modification par Harrachi78, 29 décembre 2006, 20h28.
                              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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