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L’euro s’envole en flèche sur le marché parallèle de la devise à quelques jours du lancement de la saison estivale. Un euro s’échange à 158, voire même à 160 dinars, à la vente et à 157 dinars à l’achat, tandis que le dollar dépasse la barre des 110 dinars.
Une flambée qui s’explique notamment par le foisonnement des offres de voyage à l’étranger, mais aussi par la participation de l’Algérie à la Coupe du monde de football qui se tiendra au Brésil.
La forte demande sur l’euro s’est accentuée avec l’arrivée de la saison estivale. Selon les combistes du square Port-Saïd, à Alger, plusieurs facteurs ont contribué à la hausse de la valeur de la monnaie européenne sur le marché informel de la devise.
Parmi ces facteurs, les combistes que nous avons interrogés ont souligné les nouvelles stratégies des différentes compagnies aériennes notamment en ce qui concernent l’augmentation des voles à partir de l’Algérie ainsi que les différentes réductions proposées aux voyageurs.
«A titre d’exemple, les vols sur la Turquie, première destination des algériens ces dernières années, ont triplé. En plus de l’augmentation des vols, il y a également l’ouverture de nouvelles lignes aériennes par Air Algérie et Tassili Airlines et aussi le retour en force de plusieurs compagnies européennes.
«Comment voulez-vous que l’euro ne monte pas en flèche. L’Algérie est un pays consommateur. On ne produit pratiquement rien, et du coup on importe pour tous les secteurs, ce qui tire vers le haut la demande sur la devise», a encore souligné avec dépit un «trader». «La flambée de l’euro n’arrange personne, ni les commerçants, ni les voyageurs, ni même les revendeurs de devises», a-t-il ajouté. Il a expliqué cela par le fait que leur marge reste toujours la même et qu’il préfère la baisse de l’euro pour qu’il y ait plus d’acheteurs.
A cela s’ajoute aussi le repli de plus en plus accentué des flux de devises transférés par la communauté algérienne établie à l’étranger vers l’Algérie. «Il y a de moins en moins de capitaux transférés par les migrants vers leurs familles, alors que les flux de devises liés principalement aux pensions de retraites des anciens travailleurs émigrés sont en constante baisse », explique un autre combiste.
Par ailleurs, la flambée a touché également le dollar. Le billet vert est cédé à 115 dinars à l’achat et à plus de 115 dinars à la vente. Cette flambée s’explique par la forte demande sur cette monnaie, notamment par ceux qui vont assister aux matchs de l’équipe nationale du football qui prend part à la Coupe du monde qui sera entamée dans quelques jours au Brésil.
Il est à noter que l’envolée du dollar n’a pas fortement touché le circuit formel. Au niveau de la Banque d’Algérie, un dollar vaut 79,16 dinars à l’achat et à 79,18 à la vente.
Lahcene Brahmi
Une flambée qui s’explique notamment par le foisonnement des offres de voyage à l’étranger, mais aussi par la participation de l’Algérie à la Coupe du monde de football qui se tiendra au Brésil.
La forte demande sur l’euro s’est accentuée avec l’arrivée de la saison estivale. Selon les combistes du square Port-Saïd, à Alger, plusieurs facteurs ont contribué à la hausse de la valeur de la monnaie européenne sur le marché informel de la devise.
Parmi ces facteurs, les combistes que nous avons interrogés ont souligné les nouvelles stratégies des différentes compagnies aériennes notamment en ce qui concernent l’augmentation des voles à partir de l’Algérie ainsi que les différentes réductions proposées aux voyageurs.
«A titre d’exemple, les vols sur la Turquie, première destination des algériens ces dernières années, ont triplé. En plus de l’augmentation des vols, il y a également l’ouverture de nouvelles lignes aériennes par Air Algérie et Tassili Airlines et aussi le retour en force de plusieurs compagnies européennes.
«Comment voulez-vous que l’euro ne monte pas en flèche. L’Algérie est un pays consommateur. On ne produit pratiquement rien, et du coup on importe pour tous les secteurs, ce qui tire vers le haut la demande sur la devise», a encore souligné avec dépit un «trader». «La flambée de l’euro n’arrange personne, ni les commerçants, ni les voyageurs, ni même les revendeurs de devises», a-t-il ajouté. Il a expliqué cela par le fait que leur marge reste toujours la même et qu’il préfère la baisse de l’euro pour qu’il y ait plus d’acheteurs.
A cela s’ajoute aussi le repli de plus en plus accentué des flux de devises transférés par la communauté algérienne établie à l’étranger vers l’Algérie. «Il y a de moins en moins de capitaux transférés par les migrants vers leurs familles, alors que les flux de devises liés principalement aux pensions de retraites des anciens travailleurs émigrés sont en constante baisse », explique un autre combiste.
Par ailleurs, la flambée a touché également le dollar. Le billet vert est cédé à 115 dinars à l’achat et à plus de 115 dinars à la vente. Cette flambée s’explique par la forte demande sur cette monnaie, notamment par ceux qui vont assister aux matchs de l’équipe nationale du football qui prend part à la Coupe du monde qui sera entamée dans quelques jours au Brésil.
Il est à noter que l’envolée du dollar n’a pas fortement touché le circuit formel. Au niveau de la Banque d’Algérie, un dollar vaut 79,16 dinars à l’achat et à 79,18 à la vente.
Lahcene Brahmi
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