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La correction des copies des examens de 5e a pris fin, hier, pour le cycle primaire, dont les résultats finaux seront délibérés le 14 du mois courant. Au cours de la première et deuxième opérations de la correction des copies des examens, les enseignants affirment avoir constaté que des centaines de candidats dans la région du sud du pays n’ont pas dépassé la note de 2 sur 10 dans l’examen de langue française contrairement à d’autres matières comme la langue arabe où les candidats ont réalisé de très bons scores.
« Des centaines d’élèves dans les wilayas de Sud n’ont pu franchir la note de 2 sur 10 aux examens de fin d’année primaire en langue française dans sa première session, qui a eu lieu le 28 mai dernier, contrairement aux candidats du Nord qui ont réalisé de bons résultats». Selon la même source, ces résultats enregistrés par les candidats dans la langue française s’expliquent par « l’absence d’enseignants dans cette matière, notamment dans ces régions contrairement à la langue arabe où les élèves ont obtenu de très bons résultats». «Les élèves, qui étaient excellents sur l’ensemble de ces wilayas, ont obtenu une note de 10/10 en langue arabe», ajoute notre source. Par contre les élèves des wilayas du Nord, affirme la même source, ont obtenu des notes moyennes et acceptables dans la première langue étrangère.
L’avertissement de l’Unpef au gouvernement
Sur un autre volet, l’Union nationale du personnel de l’éducation et de la formation (Unpef) prévoit un sit-in devant les sièges des directions régionales de l’éducation le jour de la tenue de la rencontre nationale de l’éducation, prévue le 15 juin prochain. Messaoud Amraoui, le chargé de la communication du syndicat, a tenu à préciser que le maintien de cette journée de protestation « ne signifie nullement le boycott de la rencontre ».
L’Unpef compte ainsi durcir son action de protestation à travers un rassemblement national prévu également le 19 juin prochain devant le siège du ministère de l’Education en guise de protestation contre « le silence observé par le département de l’éducation sur les dossiers pendants exposés par le syndicat en question », affirme Messaoud Amraoui contacté par téléphone. La plateforme de revendications du syndicat tourne autour de l’intégration du personnel dans les postes en voie de disparition : enseignants, professeurs d’éducation, techniciens, assistants, laborantins, intendants, conseillers d’orientation scolaire et professionnelle et enseignants stagiaires qui ont terminé leur formation après le 30 juin 2012. Des dossiers en suspens auxquels le gouvernement tarde à trouver des solutions. « Jusqu’à présent, rien n’a été fait, la fin de l’année scolaire touche à sa fin dans quelques jours et le gouvernement demeure muet sur cette question », a-t-il déploré.
Aux yeux du syndicat, le recours à la protestation « n’a aucune relation avec l’arrivée de Mme Nouria Benghebrit à la tête du département de l’éducation. Cette action de protestation est simplement un avertissement à l’adresse du gouvernement qui s’est engagé à résoudre les problèmes exposés par la corporation avant la fin de l’année en cours, et ce, durant les réunions de la tripartite qui avaient regroupé les responsables de la Fonction publique, les responsables du ministère de l’Education et les représentants du syndicat », a-t-il expliqué.
A propos de la rencontre nationale de l’éducation, M. Amraoui affirme que son syndicat n’a pas encore reçu l’invitation du ministère de l’Education pour prendre part à cette rencontre. « Nous n’avons reçu aucune invitation de la part du ministère de l’Education, confie-t-il, les responsables du ministère nous ont informés que la ministre nous recevra après les épreuves du baccalauréat. Nous étions le seul syndicat à n’avoir pas participé à la rencontre du 15 mai dernier et nous avons demandé le report de cette rencontre bilatérale pour le 19 juin pour absence de la majorité des membres du conseil national. »
Auteur: Warda Slimane
reporters.dz
« Des centaines d’élèves dans les wilayas de Sud n’ont pu franchir la note de 2 sur 10 aux examens de fin d’année primaire en langue française dans sa première session, qui a eu lieu le 28 mai dernier, contrairement aux candidats du Nord qui ont réalisé de bons résultats». Selon la même source, ces résultats enregistrés par les candidats dans la langue française s’expliquent par « l’absence d’enseignants dans cette matière, notamment dans ces régions contrairement à la langue arabe où les élèves ont obtenu de très bons résultats». «Les élèves, qui étaient excellents sur l’ensemble de ces wilayas, ont obtenu une note de 10/10 en langue arabe», ajoute notre source. Par contre les élèves des wilayas du Nord, affirme la même source, ont obtenu des notes moyennes et acceptables dans la première langue étrangère.
L’avertissement de l’Unpef au gouvernement
Sur un autre volet, l’Union nationale du personnel de l’éducation et de la formation (Unpef) prévoit un sit-in devant les sièges des directions régionales de l’éducation le jour de la tenue de la rencontre nationale de l’éducation, prévue le 15 juin prochain. Messaoud Amraoui, le chargé de la communication du syndicat, a tenu à préciser que le maintien de cette journée de protestation « ne signifie nullement le boycott de la rencontre ».
L’Unpef compte ainsi durcir son action de protestation à travers un rassemblement national prévu également le 19 juin prochain devant le siège du ministère de l’Education en guise de protestation contre « le silence observé par le département de l’éducation sur les dossiers pendants exposés par le syndicat en question », affirme Messaoud Amraoui contacté par téléphone. La plateforme de revendications du syndicat tourne autour de l’intégration du personnel dans les postes en voie de disparition : enseignants, professeurs d’éducation, techniciens, assistants, laborantins, intendants, conseillers d’orientation scolaire et professionnelle et enseignants stagiaires qui ont terminé leur formation après le 30 juin 2012. Des dossiers en suspens auxquels le gouvernement tarde à trouver des solutions. « Jusqu’à présent, rien n’a été fait, la fin de l’année scolaire touche à sa fin dans quelques jours et le gouvernement demeure muet sur cette question », a-t-il déploré.
Aux yeux du syndicat, le recours à la protestation « n’a aucune relation avec l’arrivée de Mme Nouria Benghebrit à la tête du département de l’éducation. Cette action de protestation est simplement un avertissement à l’adresse du gouvernement qui s’est engagé à résoudre les problèmes exposés par la corporation avant la fin de l’année en cours, et ce, durant les réunions de la tripartite qui avaient regroupé les responsables de la Fonction publique, les responsables du ministère de l’Education et les représentants du syndicat », a-t-il expliqué.
A propos de la rencontre nationale de l’éducation, M. Amraoui affirme que son syndicat n’a pas encore reçu l’invitation du ministère de l’Education pour prendre part à cette rencontre. « Nous n’avons reçu aucune invitation de la part du ministère de l’Education, confie-t-il, les responsables du ministère nous ont informés que la ministre nous recevra après les épreuves du baccalauréat. Nous étions le seul syndicat à n’avoir pas participé à la rencontre du 15 mai dernier et nous avons demandé le report de cette rencontre bilatérale pour le 19 juin pour absence de la majorité des membres du conseil national. »
Auteur: Warda Slimane
reporters.dz