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Par Maâmar Farah
Quand on voit ce qui a été réalisé par les Chinois au niveau des reliefs accidentés, des gorges et des hautes montagnes, on reste perplexe devant la nullité des Japonais qui n’arrivent pas à terminer 87 kilomètres de l’autoroute, sur un parcours plat et sans obstacles du côté d’El-Tarf ! Une seule explication : les dieux de la nature n’ont pas pardonné aux décideurs l’éventrement du parc national d’El-Kala, pourtant protégé par un décret présidentiel. J’ai été sur place et j’ai vu l’immense cicatrice ocre balafrer la verdure de la forêt, causant des pertes inestimables dans la faune et la flore et brisant l’harmonie des lieux. Ne faudrait-il pas profiter du retard actuel et de la probable résiliation du contrat avec Cojaal pour relancer l’idée d’un autre tracé et sauver ce qui peut l’être encore ?
Maintenant qu’il n’est plus utile de courir derrière les bilans puisque la machine à propagande va se reposer durant un autre mandat de cinq ans, la chose serait possible pour peu que le bon sens l’emporte. Et quand on sait que le tracé actuel débouche sur nulle part, ce changement de cap devient vital. Car, en plus du crime contre la nature, il y avait aussi du Kafka… Remarquez que, de l’autre côté du pays, l’absurde n’est pas absent : la belle autoroute épargne la nature mais s’arrête brusquement devant une frontière fermée.
Par Maâmar Farah
Quand on voit ce qui a été réalisé par les Chinois au niveau des reliefs accidentés, des gorges et des hautes montagnes, on reste perplexe devant la nullité des Japonais qui n’arrivent pas à terminer 87 kilomètres de l’autoroute, sur un parcours plat et sans obstacles du côté d’El-Tarf ! Une seule explication : les dieux de la nature n’ont pas pardonné aux décideurs l’éventrement du parc national d’El-Kala, pourtant protégé par un décret présidentiel. J’ai été sur place et j’ai vu l’immense cicatrice ocre balafrer la verdure de la forêt, causant des pertes inestimables dans la faune et la flore et brisant l’harmonie des lieux. Ne faudrait-il pas profiter du retard actuel et de la probable résiliation du contrat avec Cojaal pour relancer l’idée d’un autre tracé et sauver ce qui peut l’être encore ?
Maintenant qu’il n’est plus utile de courir derrière les bilans puisque la machine à propagande va se reposer durant un autre mandat de cinq ans, la chose serait possible pour peu que le bon sens l’emporte. Et quand on sait que le tracé actuel débouche sur nulle part, ce changement de cap devient vital. Car, en plus du crime contre la nature, il y avait aussi du Kafka… Remarquez que, de l’autre côté du pays, l’absurde n’est pas absent : la belle autoroute épargne la nature mais s’arrête brusquement devant une frontière fermée.
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