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Gaz de schiste ou de schisme

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  • Gaz de schiste ou de schisme

    Le marché mondial du gaz est-il entré en «crise» ? Tout porte à le croire. Certains spécialistes l'affirment même. En effet, sous l'effet de la baisse de la demande sur le gaz (crise économique et financière obligent) et face à l'excédent de l'offre dû, en grande partie, à une surproduction de gaz aux Etats-Unis, en particulier ceux du schiste, les pays producteurs pourraient ne plus contrôler le marché et encore moins s'imposer sur ce dernier. Encore une fois, ils subiront le diktat des Etats-Unis ; sauf que cette fois-ci, la première puissance mondiale aura bien son «indépendance» énergétique qu'elle cherchait depuis des lustres.

    De ce fait, selon plusieurs observateurs, l'Algérie, qui est parmi les plus grands producteurs et exportateurs de gaz, se trouve face à un réel danger. Ce danger est d'autant plus grand, quand on sait qu'en matière de recettes, mis à part le pétrole, l'Algérie n'a aucune autre alternative ou autres sources, industrielle, agricole ou autres comme par exemple le tourisme, sur laquelle elle peut compter. Cela sans oublier qu'une «chute» de gaz diminuerait la gamme de ses exportations en hydrocarbures et par conséquence ses recettes. Le quotidien d'Oran à déjà alerté, en 2013, que l'excédent de l'offre en gaz posera un problème épineux à l'Algérie, notamment sur les contrats à long terme. Des observateurs estiment que les traditionnels clients pourraient s'orienter vers le pays de l'oncle Sam, et dans ce cas, notre gaz serait considéré comme gaz de «secours» à travers des ventes «temporaires».

    Pour le moment, bien que ce ne soient que des suppositions mais cela confirme, du moins, les prévisions des spécialistes qui ont prédit, que «d'ici cinq ans les Etats-Unis seront les premiers producteurs et exportateurs de gaz au monde et dépasseraient même l'Arabie Saoudite».

    Par conséquence, il est navrant qu' en dehors d'un authentique débat national sur l'exploitation du gaz de schiste, incluant notamment les spécialistes du domaine (pétrolier et gazier), entre scientifiques et économistes, avant que les politiciens ne se prononcent d'un point de vue stratégique, les autorités Algériennes ont, prestement, donné le feu vert pour l'exploitation du gaz de schiste. Pire encore, elles ne semblent pas s'intéresser à développer une économie durable hors hydrocarbures.

    A ce titre, la mise en place d'une agriculture «solide» ainsi que le retour aux sources et aux ressources naturelles préconisées par les spécialistes de la «terre», n'étant pas pour demain, il y a péril en la demeure !

    Et justement, l'agriculture, qui est le savoir primaire que l'homme a acquit depuis le néolithique et la découverte du «Fer» qui lui a facilité de «retourner» la terre, semble être recalée au profit d'une économie rentière. Ceci au moment où d'éminents spécialistes en économie ne cessent de rappeler que la première priorité pour l'Algérie est de développer «l'agriculture» et le Chemin de «Fer». Le fer, qui a aussi permit à de nombreuses civilisations de s'affirmer et de dominer le monde jusqu'aux derniers siècles ou de grandes nations, étendues par le territoire, se sont développées et épanouies grâce aux rails «ferreux».

    Mais bon, puisqu'il n'y a eu ni voies claires et encore moins de chemin «droits», contentons nous de téléphonie, de développement des marques et surtout de la publicité de ces dernières. Pour un Pays qui projette sa vision au loin, on pourra au moins s'en servir de téléphonie, dont le marché rivalise avec celui de l'agro-alimentaire, en demandant à un copain sur le double «CHAMP», le lieu de vente du sachet de lait ou à un parent où trouver, à bon prix, de la pomme de… «Terre»

    le quotidien d'oran
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