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Coupe du monde 2014 : la présidente du Brésil réagit aux critiques

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  • Coupe du monde 2014 : la présidente du Brésil réagit aux critiques

    À huit jours du coup d'envoi de la compétition, la présidente brésilienne Dilma Rousseff a défendu l'organisation du Mondial face aux nombreuses critiques sur son coût et sur les retards des travaux.

    La Présidente Dilma Rousseff a tenu à défendre l'organisation du Mondial menée par son pays, alors que les critiques fusent. Elle n'hésite pas à tacler la FIFA.

    Une affaire de financement

    C'est tout d'abord une affaire d'argent qui suscite la fronde de la Présidente : "Lorsque le Brésil a décroché l'organisation de la Coupe du monde 2014, en 2007, la Fédération internationale de football (FIFA) avait promis que les stades seraient financés par l'initiative privée", a-t-elle soutenu lors d'une rencontre mardi 3 juin avec des correspondants étrangers à Brasilia, avant d'ajouter : "Quand le gouvernement a vu que pas même la moitié d'un stade ne sortait de terre, il a dû en grande partie les financer".


    À un journaliste qui lui demandait quel conseil elle donnerait à un pays souhaitant organiser le Mondial, elle a répondu : "Faites attention à ce qui est exigé du pays, il faut bien réfléchir à ce que vous allez accepter ou non".
    La majorité des investissements publics ont été effectués depuis 2007 "pour le Brésil", et pas pour le Mondial, a par ailleurs plaidé Mme Rousseff.

    Elle a cité la modernisation des aéroports et des travaux de mobilité urbaine que certaines des 12 villes hôtes n'auraient pas planifié "avant de nombreuses années" sans la perspective de la Coupe du monde. Tout en reconnaissant que nombre de chantiers ne seront pas achevés à temps pour le Mondial.

    L'organisation fait grincer des dents dans la rue

    L'organisation coûteuse et chaotique de la Coupe du monde (quatre des 12 stades ne sont pas encore complètement achevés à neuf jours du coup d'envoi), suscite un vent de fronde au Brésil.

    Les Brésiliens étaient déjà massivement descendus dans les rues en juin 2013, en pleine Coupe des confédérations, pour réclamer une mise au "standard FIFA" des services publics de base défaillants : transports, santé, éducation.

    Les nombreuses manifestations convoquées pendant le Mondial seront tolérées, "pour peu qu'elles soient pacifiques" et qu'elles "n'empêchent pas la libre circulation nécessaire au Mondial", a averti la présidente de gauche, candidate à sa réélection à la présidentielle d'octobre prochain. "Nous garantirons la sécurité des personnes", a-t-elle dit.


    La présidente brésilienne n'assistera en tribune qu'au match d'ouverture Brésil-Croatie, le 12 juin à Sao Paulo, et à la finale, le 13 juillet au stade Maracana de Rio de Janeiro.

    RTL
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