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«Je mel bel joumla»
par El-Guellil
« Si tu veux construire un bateau, ne rassemble pas les hommes et les femmes pour leur donner des ordres, pour expliquer chaque détail, pour leur dire où trouver chaque chose... Si tu veux construire un bateau, fais naître dans le cœur des hommes et des femmes le désir de la mer», disait le sage. Avons-nous pu faire naître, en Algérie, dans le cœur de cette jeunesse, ce désir d'aimer le pays avant de le construire ? Non !
Au moment où notre pays pouvait pourvoir aux besoins de tous, il a servi la cupidité de certains. Le savoir, la connaissance, n'a pas trouvé sa place, laissant place aux connaissances. Ne pouvait arriver que celui qui était poussé par une appartenance à une famille, un nom, un clan, une tribu. La promotion sociale ne répondait plus aux critères du mérite. Elle se distribuait comme se distribue la promotion immobilière actuellement. Les lois n'étaient faites que pour servir les proches et les poches des initiés. La cession des biens vacants, pour celui qui s'en rappelle, autorisait le petit peuple à acheter son deux-pièces au moment où des palais ont été cédés «à la pièce symbolique». Le programme anti-pénurie a gâté les tubes digestifs et permis la création de boîtes d'import-export avalant des milliards en devise.
On s'était attelé à jeter la pièce au mendiant au moment où il fallait réfléchir à la destruction de l'édifice même producteur de mendiants. Et on vient à se demander pourquoi les Algériens ne croient plus en rien. Pourquoi el gallal n'a pas mobilisé pour les élections.
Sujet : l'Algérien. Verbe : croire. Complément : rien. Joumla moufida : l'Algérien ne croit plus à rien.
par El-Guellil
Le Quotidien d'Oran
par El-Guellil
« Si tu veux construire un bateau, ne rassemble pas les hommes et les femmes pour leur donner des ordres, pour expliquer chaque détail, pour leur dire où trouver chaque chose... Si tu veux construire un bateau, fais naître dans le cœur des hommes et des femmes le désir de la mer», disait le sage. Avons-nous pu faire naître, en Algérie, dans le cœur de cette jeunesse, ce désir d'aimer le pays avant de le construire ? Non !
Au moment où notre pays pouvait pourvoir aux besoins de tous, il a servi la cupidité de certains. Le savoir, la connaissance, n'a pas trouvé sa place, laissant place aux connaissances. Ne pouvait arriver que celui qui était poussé par une appartenance à une famille, un nom, un clan, une tribu. La promotion sociale ne répondait plus aux critères du mérite. Elle se distribuait comme se distribue la promotion immobilière actuellement. Les lois n'étaient faites que pour servir les proches et les poches des initiés. La cession des biens vacants, pour celui qui s'en rappelle, autorisait le petit peuple à acheter son deux-pièces au moment où des palais ont été cédés «à la pièce symbolique». Le programme anti-pénurie a gâté les tubes digestifs et permis la création de boîtes d'import-export avalant des milliards en devise.
On s'était attelé à jeter la pièce au mendiant au moment où il fallait réfléchir à la destruction de l'édifice même producteur de mendiants. Et on vient à se demander pourquoi les Algériens ne croient plus en rien. Pourquoi el gallal n'a pas mobilisé pour les élections.
Sujet : l'Algérien. Verbe : croire. Complément : rien. Joumla moufida : l'Algérien ne croit plus à rien.
par El-Guellil
Le Quotidien d'Oran
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