Par : Mohamed-Chérif LACHICHI
Nul besoin de l’occulter davantage ; la transition économique ou encore énergétique de l’Algérie passe par la transition politique, un véritable nœud gordien.
“Les Américains exigent aujourd’hui une baisse du prix du pétrole qui sera incontournable. C’est une question de survie. S’il n’y a pas une baisse des prix de l’énergie, le système économique mondial va s’effondrer et tout le monde est d’accord là-dessus.” D’après le professeur Sid-Ali Boukrami, invité hier au Forum de Liberté, les Américains qui, selon lui, mènent la danse dans ce domaine, pensent surtout à la manière de “sauver le système et non pas le préserver”. D’après lui, avec “la crise de la pensée économique”, un nouveau dogme est né : “Faire de la croissance économique par l’endettement et avec pour levier l’énergie, un relais incontournable. On venait de signer la fin de l’orthodoxie budgétaire.” Ce qui s’apparente pour lui presque à du n’importe quoi. Il en veut pour preuve qu’après le premier choc pétrolier, le Prix Nobel avait été attribué à deux économistes qui défendaient des thèses diamétralement différentes sur l’efficience du marché.
En misant ainsi sur une baisse du prix du pétrole, l’objectif US serait, d’après lui, de “consolider l’économie mondiale”. “Ils contrôlent les deux leviers que sont les taux d’intérêts directeurs et le prix du pétrole dont l’évolution va toujours en sens inverse.” Ceux qui croyaient que les pays exportateurs déterminaient le prix en auront pour leurs frais. Pour illustrer cette cohérence dont a toujours fait preuve l’Administration américaine, Boukrami n’hésitera pas à se montrer plutôt élogieux à l’égard du président Richard Nixon dont la politique énergétique a toujours cours dans son pays : “Il a laissé un testament contenu dans un discours sur l’état de l’Union où il développait la notion d’indépendance énergétique. Parmi les axes de cette stratégie, le contrôle de l’approvisionnement et la privatisation des entreprises productrices.” D’après l’ancien secrétaire d’État chargé des Statistiques, “l’Algérie avait compris très tôt, et ce précisément dès 1964, que le prix du pétrole n’était pas son affaire”. Pour corroborer cette assertion, l’orateur mettra en exergue les différentes étapes de l’histoire des hydrocarbures de l’Algérie indépendante. Du projet El Paso à l’ouverture de gazoducs vers l’Europe, le but recherché était, selon lui, d’obtenir toujours de nouvelles marges de manœuvre. “Lors du 2e choc pétrolier en 1986, l’Algérie avait compris que cette baisse serait durable. En 1994, les plus grandes découvertes du monde ont eu lieu en Algérie en concertation avec de grands partenaires. Pour les raisons qu’on sait, les appels d’offres revenaient néanmoins infructueux.” Tout ceci pour dire que l’Algérie avait toujours dans ce domaine une vision stratégique au diapason des enjeux internationaux. Les choses ont changé.
L’Algérie, orpheline de Rachid Casa et des autres
“On n’a plus de relais là ou ça se décide l’histoire du pétrole”, regrette Sid-Ali Boukrami qui n’a pas manqué de rendre hommage à des hommes de la trempe d’Abdelkader Chanderli, philosophe, représentant permanent du FLN auprès de l'ONU et grand journaliste qui avait, rappelle-t-il, ses entrées dans le gotha de la presse américaine. Il citera également le grand Chérif Guellal, premier ambassadeur de l’Algérie indépendante à Washington décédé en 2009 dans un parfait anonymat, nonobstant le fait que de prestigieux titres de la presse américaine tels que le Washington Post ou encore le New York Times se sont fait l’écho de sa disparition. Il rappellera qu’à la suite de la guerre des six jours, les relations diplomatiques entre l’hyper puissance américaine et l’Algérie ont été rompues de 1967 à 1973, mais les contacts au plus haut sommet ont été maintenues. Dans ce rappel, Sid-Ali Boukrami a omis de citer le nom (tabou ?) de Messaoud Zeggar, dit Rachid Casa, dont l’apport dans la nationalisation des hydrocarbures en 1971 fut déterminant. D’après nos sources, c’est ce maître de l’espionnage qui, à la décharge de Boukrami, n’exerçait pas d’activité officielle, qui a convaincu le président Houari Boumediène de passer à l’action.
Et pour cause, il lui aurait procuré le plan de riposte secret de l’ancienne puissance coloniale en cas de nationalisation d’hydrocarbures en Algérie. Il lui a même apporté des assurances fermes de firmes pétrolières américaines prêtes à remplacer au pied levé les compagnies françaises. Pour l’invité de Liberté, il n’y a pas de secret, “il faut être à l’écoute des balbutiements de changements sur la scène internationale, de ce qui se passe hors écran”.
Ainsi, d’après lui, et quel que soit X, il revient à l'Algérie de maîtriser et d’anticiper les évolutions pour détecter les opportunités et les menaces. S’il propose de revenir indirectement aux fondamentaux comme l’intelligence économique, il reconnaît néanmoins la difficulté de l’exercice : “Prévoir l’avenir, c’est parfois prétentieux dans le domaine énergétique car on ne peut pas faire des prévisions au-delà de 4 ans.” D’après lui, l'Algérie a perdu non seulement la maîtrise de l’information, laquelle se développe aujourd’hui exponentiellement, mais le discours même de nos dirigeants pèche par un excès de confiance. L’essentiel pour Boukrami étant d’essayer d’agir toujours “en connaissance de cause”. “Les gens qui ont une stratégie vous ne connaissez jamais leur stratégie. Quant aux autres,…” Pour l’éminent professeur d’économie, la seule marge de manœuvre de l’Algérie c’est son pouvoir énergétique. “L’Algérie ne vaut sur la scène internationale que par ses capacités énergétiques. Honorer ses contrats tel est le seul rôle qui lui est assignée…”. Sans cela, à l’entendre, elle disparaîtrait, tout simplement, de la carte. “C’est une question extrêmement sensible. La sécurité, c’est le pétrole. Il s’agit de donner l’illusion aux autres qu’on est capables d’honorer nos engagements.” Et de rappeler “quand l’Algérie était puissante, c’était le fait de sa puissance énergétique”. Pour Boukrami, les grandes puissances industrielles continuent à déployer de grands efforts pour protéger leurs économies et peut-être bien pour affaiblir celles des autres. “Il n’y a peut-être pas d’affinités politiques entre la Chine et les USA, mais des intérêts économiques et géostratégiques très certainement.” Pour lui, ces acteurs dominants et implantés dans de nombreux pays à travers le monde ajustent leurs choix stratégiques et tactiques en fonction de logiques globales. Ces sociétés s’implantent parfois dans un pays (par le biais d’IDE) dans le but de renforcer leur position concurrentielle à un niveau mondial, mais aussi parfois dans une logique spéculative pour en tirer un profit immédiat et quitter le pays dès que leur intérêt le dicte. Si pour lui, des “alliances stratégiques” sont nécessaires, la maîtrise, chez nous, de l’activité “amont” est, là aussi, une question de survie : “C’est connu, dans le domaine pétrolier, si vous ne contrôlez pas l’amont, votre pouvoir de négociation va baisser. Il s’agit de redonner le pouvoir à l’engineering” ou le peu qui en reste.
D’après lui, le seul pouvoir de négociation laissé à un pays comme l’Algérie, c’est sa “richesse inclusive” dont la base économique est constituée du capital naturel, humain et productif. Il rappellera sur ce chapitre que le Japon est le pays le moins doté de ressources naturelles dans le monde : “Gérer la rareté, c’est géré correctement” en conclut-il. Pour Boukrami, l’enjeu pour l’Algérie est de remplacer le capital naturel par le capital humain. “En 1986, pour un taux de croissance de 0,4%, l’Algérie avait réalisé un taux d’investissement de 34% par rapport au PIB. Il y a aujourd’hui une déconnexion totale entre la nature des investissements et les rendements. En 2003, une année exceptionnelle, où l’Algérie avait atteint un taux de croissance de 7%, le taux d’investissement caracolait à 24%.” Pour lui, cette déconnexion entre le taux d’investissement et le taux de croissance ne peut provenir que d’une “gestion non parcimonieuse” des ressources, un euphémisme de la corruption, sans aucun doute. Il faut dire que tout le long de son exposé, Boukrami a usé d’un langage policé, empreint de nombreuses périphrases et autres allégories. “La mise en œuvre de la politique économique du pays doit se caractériser par une grande rationalisation”. En lisant entre les lignes, on comprend que les dirigeants actuels veulent donner l'impression qu'ils maîtrisent le sujet alors que le contexte international a radicalement changé et le périmètre opérationnel complètement bouleversé.
Il avoue toutefois que la consommation d’énergie de l’Algérie “à deux chiffres” accaparée essentiellement par les ménages et les transports (hydrocarbures) fait courir au pays de nombreux risques et va se poser très prochainement avec plus d’acuité. “Plus on parle de diversification économique en Algérie et plus on est dépendant de l’énergie. On n’est jamais arrivé à un tel niveau de consommation interne”.
Il révélera que pour soutenir le niveau actuel de consommation d’électricité, l’Algérie devra renouveler son parc de centrales électriques tous les cinq ans. “Ce qui est impossible à faire !”, ajoute-t-il. Peut-on être plus alarmiste que cela ? “Les transferts sociaux représentent en Algérie le tiers du PIB. Comme l’énergie doit subvenir aux besoins financiers de l’Algérie, il est peut-être venu le temps que la politique énergétique détermine tout le reste… notamment le système de redistribution de richesses…”.
Nul besoin de l’occulter davantage ; la transition économique ou encore énergétique de l’Algérie passe par la transition politique, un véritable nœud gordien.
“Les Américains exigent aujourd’hui une baisse du prix du pétrole qui sera incontournable. C’est une question de survie. S’il n’y a pas une baisse des prix de l’énergie, le système économique mondial va s’effondrer et tout le monde est d’accord là-dessus.” D’après le professeur Sid-Ali Boukrami, invité hier au Forum de Liberté, les Américains qui, selon lui, mènent la danse dans ce domaine, pensent surtout à la manière de “sauver le système et non pas le préserver”. D’après lui, avec “la crise de la pensée économique”, un nouveau dogme est né : “Faire de la croissance économique par l’endettement et avec pour levier l’énergie, un relais incontournable. On venait de signer la fin de l’orthodoxie budgétaire.” Ce qui s’apparente pour lui presque à du n’importe quoi. Il en veut pour preuve qu’après le premier choc pétrolier, le Prix Nobel avait été attribué à deux économistes qui défendaient des thèses diamétralement différentes sur l’efficience du marché.
En misant ainsi sur une baisse du prix du pétrole, l’objectif US serait, d’après lui, de “consolider l’économie mondiale”. “Ils contrôlent les deux leviers que sont les taux d’intérêts directeurs et le prix du pétrole dont l’évolution va toujours en sens inverse.” Ceux qui croyaient que les pays exportateurs déterminaient le prix en auront pour leurs frais. Pour illustrer cette cohérence dont a toujours fait preuve l’Administration américaine, Boukrami n’hésitera pas à se montrer plutôt élogieux à l’égard du président Richard Nixon dont la politique énergétique a toujours cours dans son pays : “Il a laissé un testament contenu dans un discours sur l’état de l’Union où il développait la notion d’indépendance énergétique. Parmi les axes de cette stratégie, le contrôle de l’approvisionnement et la privatisation des entreprises productrices.” D’après l’ancien secrétaire d’État chargé des Statistiques, “l’Algérie avait compris très tôt, et ce précisément dès 1964, que le prix du pétrole n’était pas son affaire”. Pour corroborer cette assertion, l’orateur mettra en exergue les différentes étapes de l’histoire des hydrocarbures de l’Algérie indépendante. Du projet El Paso à l’ouverture de gazoducs vers l’Europe, le but recherché était, selon lui, d’obtenir toujours de nouvelles marges de manœuvre. “Lors du 2e choc pétrolier en 1986, l’Algérie avait compris que cette baisse serait durable. En 1994, les plus grandes découvertes du monde ont eu lieu en Algérie en concertation avec de grands partenaires. Pour les raisons qu’on sait, les appels d’offres revenaient néanmoins infructueux.” Tout ceci pour dire que l’Algérie avait toujours dans ce domaine une vision stratégique au diapason des enjeux internationaux. Les choses ont changé.
L’Algérie, orpheline de Rachid Casa et des autres
“On n’a plus de relais là ou ça se décide l’histoire du pétrole”, regrette Sid-Ali Boukrami qui n’a pas manqué de rendre hommage à des hommes de la trempe d’Abdelkader Chanderli, philosophe, représentant permanent du FLN auprès de l'ONU et grand journaliste qui avait, rappelle-t-il, ses entrées dans le gotha de la presse américaine. Il citera également le grand Chérif Guellal, premier ambassadeur de l’Algérie indépendante à Washington décédé en 2009 dans un parfait anonymat, nonobstant le fait que de prestigieux titres de la presse américaine tels que le Washington Post ou encore le New York Times se sont fait l’écho de sa disparition. Il rappellera qu’à la suite de la guerre des six jours, les relations diplomatiques entre l’hyper puissance américaine et l’Algérie ont été rompues de 1967 à 1973, mais les contacts au plus haut sommet ont été maintenues. Dans ce rappel, Sid-Ali Boukrami a omis de citer le nom (tabou ?) de Messaoud Zeggar, dit Rachid Casa, dont l’apport dans la nationalisation des hydrocarbures en 1971 fut déterminant. D’après nos sources, c’est ce maître de l’espionnage qui, à la décharge de Boukrami, n’exerçait pas d’activité officielle, qui a convaincu le président Houari Boumediène de passer à l’action.
Et pour cause, il lui aurait procuré le plan de riposte secret de l’ancienne puissance coloniale en cas de nationalisation d’hydrocarbures en Algérie. Il lui a même apporté des assurances fermes de firmes pétrolières américaines prêtes à remplacer au pied levé les compagnies françaises. Pour l’invité de Liberté, il n’y a pas de secret, “il faut être à l’écoute des balbutiements de changements sur la scène internationale, de ce qui se passe hors écran”.
Ainsi, d’après lui, et quel que soit X, il revient à l'Algérie de maîtriser et d’anticiper les évolutions pour détecter les opportunités et les menaces. S’il propose de revenir indirectement aux fondamentaux comme l’intelligence économique, il reconnaît néanmoins la difficulté de l’exercice : “Prévoir l’avenir, c’est parfois prétentieux dans le domaine énergétique car on ne peut pas faire des prévisions au-delà de 4 ans.” D’après lui, l'Algérie a perdu non seulement la maîtrise de l’information, laquelle se développe aujourd’hui exponentiellement, mais le discours même de nos dirigeants pèche par un excès de confiance. L’essentiel pour Boukrami étant d’essayer d’agir toujours “en connaissance de cause”. “Les gens qui ont une stratégie vous ne connaissez jamais leur stratégie. Quant aux autres,…” Pour l’éminent professeur d’économie, la seule marge de manœuvre de l’Algérie c’est son pouvoir énergétique. “L’Algérie ne vaut sur la scène internationale que par ses capacités énergétiques. Honorer ses contrats tel est le seul rôle qui lui est assignée…”. Sans cela, à l’entendre, elle disparaîtrait, tout simplement, de la carte. “C’est une question extrêmement sensible. La sécurité, c’est le pétrole. Il s’agit de donner l’illusion aux autres qu’on est capables d’honorer nos engagements.” Et de rappeler “quand l’Algérie était puissante, c’était le fait de sa puissance énergétique”. Pour Boukrami, les grandes puissances industrielles continuent à déployer de grands efforts pour protéger leurs économies et peut-être bien pour affaiblir celles des autres. “Il n’y a peut-être pas d’affinités politiques entre la Chine et les USA, mais des intérêts économiques et géostratégiques très certainement.” Pour lui, ces acteurs dominants et implantés dans de nombreux pays à travers le monde ajustent leurs choix stratégiques et tactiques en fonction de logiques globales. Ces sociétés s’implantent parfois dans un pays (par le biais d’IDE) dans le but de renforcer leur position concurrentielle à un niveau mondial, mais aussi parfois dans une logique spéculative pour en tirer un profit immédiat et quitter le pays dès que leur intérêt le dicte. Si pour lui, des “alliances stratégiques” sont nécessaires, la maîtrise, chez nous, de l’activité “amont” est, là aussi, une question de survie : “C’est connu, dans le domaine pétrolier, si vous ne contrôlez pas l’amont, votre pouvoir de négociation va baisser. Il s’agit de redonner le pouvoir à l’engineering” ou le peu qui en reste.
D’après lui, le seul pouvoir de négociation laissé à un pays comme l’Algérie, c’est sa “richesse inclusive” dont la base économique est constituée du capital naturel, humain et productif. Il rappellera sur ce chapitre que le Japon est le pays le moins doté de ressources naturelles dans le monde : “Gérer la rareté, c’est géré correctement” en conclut-il. Pour Boukrami, l’enjeu pour l’Algérie est de remplacer le capital naturel par le capital humain. “En 1986, pour un taux de croissance de 0,4%, l’Algérie avait réalisé un taux d’investissement de 34% par rapport au PIB. Il y a aujourd’hui une déconnexion totale entre la nature des investissements et les rendements. En 2003, une année exceptionnelle, où l’Algérie avait atteint un taux de croissance de 7%, le taux d’investissement caracolait à 24%.” Pour lui, cette déconnexion entre le taux d’investissement et le taux de croissance ne peut provenir que d’une “gestion non parcimonieuse” des ressources, un euphémisme de la corruption, sans aucun doute. Il faut dire que tout le long de son exposé, Boukrami a usé d’un langage policé, empreint de nombreuses périphrases et autres allégories. “La mise en œuvre de la politique économique du pays doit se caractériser par une grande rationalisation”. En lisant entre les lignes, on comprend que les dirigeants actuels veulent donner l'impression qu'ils maîtrisent le sujet alors que le contexte international a radicalement changé et le périmètre opérationnel complètement bouleversé.
Il avoue toutefois que la consommation d’énergie de l’Algérie “à deux chiffres” accaparée essentiellement par les ménages et les transports (hydrocarbures) fait courir au pays de nombreux risques et va se poser très prochainement avec plus d’acuité. “Plus on parle de diversification économique en Algérie et plus on est dépendant de l’énergie. On n’est jamais arrivé à un tel niveau de consommation interne”.
Il révélera que pour soutenir le niveau actuel de consommation d’électricité, l’Algérie devra renouveler son parc de centrales électriques tous les cinq ans. “Ce qui est impossible à faire !”, ajoute-t-il. Peut-on être plus alarmiste que cela ? “Les transferts sociaux représentent en Algérie le tiers du PIB. Comme l’énergie doit subvenir aux besoins financiers de l’Algérie, il est peut-être venu le temps que la politique énergétique détermine tout le reste… notamment le système de redistribution de richesses…”.
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