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Nous avons testé le casque audio SE-MX9 de Pioneer

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  • Nous avons testé le casque audio SE-MX9 de Pioneer

    Marco MoscaPar Marco Mosca

    Le spécialiste japonais de l’audio met à la portée du grand public la technologie de ses casques professionnels. résultat : un son pur et un design tranchant.
    Pioneer SE-MX9 (c) DR Pioneer SE-MX9 (c) DR

    Et si les casques audio ressemblaient aux montres et aux chaussures ? D’un côté, il y a celle qu’il vaut mieux avoir avant 50 ans sous peine d’avoir raté sa vie. De l’autre, celles que l’on confie avec grand soin à un cireur particulier. avec ce nouveau compagnon high-tech, c’est un peu pareil. Le casque que l’on arbore fièrement sur le sommet de son crâne reflète l’image de son possesseur. On n’arbore pas un Parrot, un Beats audio ou bien un Marshall totalement par hasard. Il y a les discrets, les intra-auriculaires, les casques à arceau, les protubérants, les identifiables, les quelconques… Choisir un tel compagnon, c’est quelque part se dévoiler. C’est aussi appartenir à une communauté au service du son.

    On ne choisit donc pas le Pioneer SE-MX9 timidement. Tout d’abord parce que le groupe japonais n’est pas un nouveau venu sur ce marché. Avec ce modèle grand public, le spécialiste de l’audio s’adresse aux amateurs avertis en leur offrant la technologie de ses appareils pro destinés aux dj. Mais aussi, et surtout, parce que cette nouvelle collection tranche par un style décapant. Avec un modèle cuivre posé sur ses oreilles, l’utilisateur opte pour un parti pris stylistique. Le casque supra-aural, qui se pose sur les oreilles sans les recouvrir intégralement est proéminent, voire envahissant. Mais ce -design franc et massif se fixe pour ligne directrice de sublimer le son. Avec pour leitmotiv la pureté, tant dans le son que dans le choix de matériaux nobles.



    Aluminium et cuir

    L’aluminium de la structure fricote avec le cuir des coussinets et de l’arceau dans un confort extrême. au total, 306 grammes sur la balance. Un petit peu lourd au premier contact. mais une fois calé sur les oreilles, il finit par se faire oublier. Comme le monde extérieur, d’ailleurs. Les écouteurs de type clos, qui enferment l’oreille, assurent une réduction de bruit passive et précieuse pour permettre aux haut-parleurs de 50 millimètres de délivrer un son quasi religieux.

    Pioneer n’intègre pas ici les tech-nologies dernier cri. Pas de bluetooth, ni de réducteur actif de bruit, ou de bouton de volume tactile… Le casque possède un cordon uni-latéral que l’on peut fixer sur l’oreille gauche ou droite en fonction de ses besoins et pour un maximum de liberté.

    Le SE-MX9 est idéal pour une écoute dans son salon, ou même en déplacement grâce à sa fonction de gestion des appels, avec microphone in line et télécommande intégrée au câble, compatible avec tous les smartphones. Les amateurs de footing n’éprouveront aucune gêne même en plein effort physique. que l’on écoute la fuite d’Albin de la Simone, avec Alexandre Tharaud au piano, ou bien Beck grattant les cordes de sa guitare folk dans don’t let it go, le constat est toujours le même : le son est chaud et profond, tout en nuance et en justesse. vendu 299 euros, le SE-MX9 de Pioneer s’adresse aux audiophiles exigeants qui ne sont pas encore prêts à faire des compromis avec les technologies sans fil.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Il a l'air pas mal surtout au niveau de la qualité de fabrication.
    Il y a deux ans j'ai investi dans un casque, pensant naïvement que le prix allait justifier la fiabilité et la qualité de son surtout, j'ai vite désenchanté. Écoutant beaucoup de hip hop, un genre très "basseux", je me suis rendu compte que mon casque n'était pas porté sur les basses mais alors pas du tout, la restitution de mes morceaux rock était meilleure mais rien d'extraordinaire non plus. L'année passée je me suis rabattu sur un entrée de gamme Sony et là j'ai été agréablement surpris, comme quoi le choix d'un casque relève plus du hasard que de la marque ou du prix.

    A voir:

    La kitscherie : admire la ou prends la au second degré !

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