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L'Opep satisfaite des prix du pétrole

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  • L'Opep satisfaite des prix du pétrole

    Claire Fages


    Le ministre irakien du Pétrole, Abdul Kareem Luaibi, à son arrivée à Vienne. Il participe à la réunion de l'Opep qui se tient ce mercredi 11 juin 2014.
    REUTERS/Heinz-Peter Bader
    L'Organisation des pays exportateurs de pétrole se réunit ce mercredi 11 juin 2014 à Vienne, le cartel ne devrait pas modifier son plafond de production.


    L'Opep est satisfaite des prix du pétrole.109 dollars le baril à Londres, c'est 9 dollars de plus que le prix idéal aux yeux de l'Arabie Saoudite, premier exportateur mondial (10 millions de barils par jour) et leader de fait des douze pays exportateurs du cartel.

    Le prix du brut est resté élevé et stable, contrairement à ce que l'Opep craignait il y a encore six mois, lors de son dernier sommet. Deux de ses membres, l'Iran et l'Irak, étaient censés développer considérablement leur production, ce qui aurait pu faire chuter les cours, mais il n'en a rien été. Le rebond des exportations irakiennes est en fin de compte resté très limité (2,58 millions de barils exportés par jour). Quant à l'Iran, ses ventes (1,2 millions de barils par jours) sont encore deux fois moins importantes qu'avant les sanctions occidentales : les négociations sur le programme nucléaire iranien, qui devaient aboutir avant le mois de juillet, traînent en longueur, l'afflux de brut iranien qu'on attendait au deuxième semestre n'est plus d'actualité. Quant à la Libye, non seulement rien ne s'est arrangé, mais les troubles se sont aggravés au point qu'il ne sort quasiment plus une goutte de pétrole du pays. L'offre de l'Opep est donc loin des prévisions du début de l'année. Hors de l'Opep, on voit aussi les exportations russes et kazakhes chuter. Or, la demande de pétrole est restée étonnamment ferme, et particulièrement en Chine, malgré le ralentissement de la deuxième économie mondiale.

    Quant à la première économie mondiale, celle des Etats-Unis, elle repart, avec un taux de chômage qui a retrouvé son niveau d'avant la crise, ce qui augure une importante consommation de pétrole, que seront loin de couvrir les gisements d'huile de schiste américains, qui faisaient pourtant si peur à l'Opep. Si l'on ajoute la tension persistante autour de l'Ukraine, qui soutient les prix du brut, l'Organisation des pays exportateurs n'a aucune raison de toucher à son plafond de production lors de sa réunion mercredi.
    rfi
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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