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Abdelaziz Bouteflika "figé, les yeux dans le vide"

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  • Abdelaziz Bouteflika "figé, les yeux dans le vide"

    Par Maud Descamps



    EXCLUSIF - Le reporter d’Europe1, Sébastien Krebs, a rencontré, brièvement, le président algérien.

    C’est loin d’Alger, à une demi-heure du centre-ville que vit le président algérien. Abdelaziz Bouteflika, qui entame un quatrième mandat alors que son état de santé est de plus en plus fragile, a reçu Laurent Fabius, lundi.

    Le reporter d’Europe1, Sébastien Krebs a pu assister à cette visite sous haute surveillance. Voici son récit :

    Il n’y avait qu’une caméra française et une caméra algérienne. On ne nous a laissés entrer qu’une minute seulement, pour accompagner Laurent Fabius venu saluer le président algérien. On a alors découvert un homme immobile, déjà installé dans son fauteuil quand le ministre est entré dans la pièce.

    Pour le saluer il a juste tendu sa main droite. Sa main gauche, elle, est restée totalement immobile. Son visage paraissait extrêmement immobile. Pas de sourire, pas d’expression, les yeux un peu dans le vague. La voix faible et hésitante, le président algérien s’est exprimé dans un petit micro discret, relié à des enceintes, pour qu’on l’entende bien dans la pièce.

    Laurent Fabius a félicité le président algérien pour sa réélection, au nom de François Hollande. Abdelaziz Bouteflika a d’ailleurs demandé des nouvelles du président français et parle même des orages qui ont touché la France.

    >> Ecoutez les quelques mots échangés entre Abdelaziz Bouteflika et Laurent Fabius :



    Et puis très vite on nous a demandé de sortir. L’entretien s’est poursuivi à l’abri des regards.Les témoins de l'entretien racontent qu'il est entré très vite dans le vif du sujet : la situation en Syrie, en Libye. Il y a quelque moments un peu décousus parfois, mais globalement, il paraissait au fait des grands dossiers.

    Ce qui était frappant, c’est le lieu de la résidence d’Abdelaziz Bouteflika qui ressemble d’ailleurs plus à un grand complexe de vacances avec tennis et piscine, d’immenses terrasses et salles à manger, qu’à une résidence présidentielle. Elle est située au milieu des champs et est totalement vide, abandonnée, on n’y croise personne. Abdelaziz Bouteflika vit loin d’Alger, loin du siège du gouvernement et même très loin des bureaux de la présidence.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    L e daoud

    le penible n est il pas celui ci
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

    Commentaire


    • #3
      Laurent F, délégué médical !

      Par Hakim Laâlam


      C’est le défilé des délégués médicaux au Palais. Ça me fait penser aux bureaux de la CNAS, quand tu y es convoqué pour une expertise médicale, quand tu dois y répondre aux questions du médecin habilité à dire si oui ou non tu as droit au statut de malade chronique et aux remboursements qui vont avec. Laurent Fabius sortant de chez Abdekka s’est exclamé : «Je suis surpris par sa mémoire ! Elle est excellente.» Merci toubib ! Et nous voilà donc, peuple sans pouvoir ni parole, condamné à voir passivement défiler au Palais des experts évaluateurs qui délivrent des certificats de bonne santé, de «mémoire extraordinaire». La santé du châtelain est ainsi sujette à une double évaluation. Les médecins locaux. Comme Amara Benyounès et Sellal, qui nous ont assuré à plusieurs reprises que Abdekka gère l’Algérie avec sa tête, pas avec ses pieds. Ou encore que le cerveau du Président vachement réélu fonctionne mieux que tous nos cerveaux réunis. A ces toubibs-là, il faut donc ajouter les délégués médicaux étrangers, sympas au diable, puisqu’ils font le voyage jusqu’au domicile du patient pour constater, comme vient de le faire Lolo, que Abdekka a une mémoire intacte. Je suppose que le médecin étranger doit prendre plus cher pour cette consultation, puisqu’il se déplace à dom’ ! Le problème avec ces escouades de toubibs débarquant à la queue-leu-leu à Alger, c’est la surenchère. Laurent Fabius, délégué médical, vient d’évaluer doctement la mémoire de Boutef’. Que vont faire les autres experts médicaux, ceux qui lui succéderont ? Verra-t-on le ministre des Affaires étrangères du Swaziland saluer la souplesse étonnante du poignet gauche du raïs alors qu’il s’attendait à un peu plus de rigidité de ce membre ? Entendrons-nous ébahis le Premier ministre des îles Comores s’ébaubir face à la perfection rythmique du battement de cils de notre cher Président ? Ça peut aller loin, très loin ces commissions d’évaluation sanitaire ! Ça peut même en devenir très gênant, à la longue. Leurs expertises avançant, s’affinant, peut-être faudra-t-il exiger la fameuse pastille des âges, en bas, à gauche de l’écran avertissant que l’émission en cours n’est pas visible par tous les publics, lorsqu’on retransmettra à la télé les déclarations de nos chers visiteurs étrangers, sur le perron du Palais. Et j’espère, pour mon amour-propre d’Algérien au moins, que ça n’ira pas plus loin que ne le permettent les limites de la décence ! On a beau être délégué médical, médecin conseil ou expert, on est tout de même tenu au secret médical, que diable ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
      H. L.
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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