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Bush assure que les Américains resteront en Irak jusqu'à leur victoire
LEMONDE.FR avec AFP | 25.10.06 | 08h03 • Mis à jour le 25.10.06 | 08h30
Le président maéricain, George W. Bush, a assuré, mardi 24 octobre, que les Américains resteront en Irak aussi longtemps que nécessaire à la victoire. Le jour même, à Bagdad, ses représentants signifiaient que le gouvernement de Nouri Al-Maliki devait désormais honorer des échéances.
Lors d'une réunion électorale à Saratosa en Floride, M. Bush a décrit les conséquences apocalyptiques d'un retrait prématuré et assuré que son gouvernement continuait à soutenir le cabinet de M. Maliki. Il s'est gardé de parler d'échéances imposées au gouvernement irakien. Il a toutefois indiqué que, si la charge de fixer les objectifs lui revenait, alors la tactique serait confiée au commandant des troupes américaines en Irak, le général George Casey, et à l'ambassadeur américain Zalmay Khalilzad. Les deux hommes avaient annoncé plus tôt que les dirigeants irakiens avaient accepté un "calendrier pour prendre les difficiles décisions qui s'imposent".
Ces nouvelles dispositions, que la Maison Blanche refuse de qualifier de "nouvelle stratégie", a fortiori d'ultimatum, sont annoncées deux semaines avant les élections parlementaires américaines du 7 novembre. L'Irak menace dangereusement de causer la perte de la majorité républicaine. Devant l'hécatombe des dernières semaines, la pression croissante pour un "changement de cap" sur le terrain, l'administration tâche de procéder à ce qu'elle appelle des "ajustements tactiques".
"STRATÉGIE POUR LA VICTOIRE EN IRAK"
"L'ennemi change, et nous changeons, il s'adapte à notre stratégie et nous nous adaptons à la sienne, nous apportons constamment des changements pour vaincre l'ennemi et si les démocrates prenaient le contrôle [du Congrès], leur politique est très claire pour moi, c'est : courage, fuyons", a ainsi déclaré M. Bush. "Nous nous battrons en Irak et nous gagnerons en Irak", a-t-il assuré lors d'un meeting de soutien au millionnaire Vern Buchanan, candidat républicain à la Chambre des représentants.
Face aux démocrates, qui ont fait d'un "changement de direction" en Irak leur principal slogan, M. Bush a renoncé à proclamer que les Etats-Unis "maintiendraient le cap", mots retournés contre les républicains par leurs adversaires. Mardi cependant, il a répété que le gouvernement américain continuerait à "aider cette jeune démocratie à réussir".
Il a reconnu que le combat était "dur" en Irak. Mais il a brandi la vision d'un Proche-Orient dans lequel "l'extrémisme prévaudrait, dans lequel des alliés comme Israël seraient encerclés par des forces extraordinairement hostiles, dans lequel l'Iran aurait l'arme nucléaire, dans lequel les gouvernements seraient sous le contrôle d'extrémistes qui auraient coupé les approvisionnements de l'Occident en pétrole". "C'est le scénario qui se réalisera si nous nous retirons avant d'avoir atteint notre objectif", a-t-il ajouté.
Dans la ville où il avait été informé des attentats du 11-Septembre il y a cinq ans pendant une visite d'école, M. Bush a aussi évoqué le danger grandissant que l'Irak ne devienne un abri sûr pour les terroristes. "Je perçois cette menace. C'est pourquoi j'ai une stratégie pour la victoire en Irak", a-t-il encore souligné.
Le plus haut responsable militaire américain, le général Peter Pace, a assuré mardi qu'il n'était "pas découragé ou déçu" par la situation actuelle en Irak. "C'est un long, long combat. Et l'ennemi nous a dit qu'il a été planifié pour cent ans."
LEMONDE.FR avec AFP | 25.10.06 | 08h03 • Mis à jour le 25.10.06 | 08h30
Le président maéricain, George W. Bush, a assuré, mardi 24 octobre, que les Américains resteront en Irak aussi longtemps que nécessaire à la victoire. Le jour même, à Bagdad, ses représentants signifiaient que le gouvernement de Nouri Al-Maliki devait désormais honorer des échéances.
Lors d'une réunion électorale à Saratosa en Floride, M. Bush a décrit les conséquences apocalyptiques d'un retrait prématuré et assuré que son gouvernement continuait à soutenir le cabinet de M. Maliki. Il s'est gardé de parler d'échéances imposées au gouvernement irakien. Il a toutefois indiqué que, si la charge de fixer les objectifs lui revenait, alors la tactique serait confiée au commandant des troupes américaines en Irak, le général George Casey, et à l'ambassadeur américain Zalmay Khalilzad. Les deux hommes avaient annoncé plus tôt que les dirigeants irakiens avaient accepté un "calendrier pour prendre les difficiles décisions qui s'imposent".
Ces nouvelles dispositions, que la Maison Blanche refuse de qualifier de "nouvelle stratégie", a fortiori d'ultimatum, sont annoncées deux semaines avant les élections parlementaires américaines du 7 novembre. L'Irak menace dangereusement de causer la perte de la majorité républicaine. Devant l'hécatombe des dernières semaines, la pression croissante pour un "changement de cap" sur le terrain, l'administration tâche de procéder à ce qu'elle appelle des "ajustements tactiques".
"STRATÉGIE POUR LA VICTOIRE EN IRAK"
"L'ennemi change, et nous changeons, il s'adapte à notre stratégie et nous nous adaptons à la sienne, nous apportons constamment des changements pour vaincre l'ennemi et si les démocrates prenaient le contrôle [du Congrès], leur politique est très claire pour moi, c'est : courage, fuyons", a ainsi déclaré M. Bush. "Nous nous battrons en Irak et nous gagnerons en Irak", a-t-il assuré lors d'un meeting de soutien au millionnaire Vern Buchanan, candidat républicain à la Chambre des représentants.
Face aux démocrates, qui ont fait d'un "changement de direction" en Irak leur principal slogan, M. Bush a renoncé à proclamer que les Etats-Unis "maintiendraient le cap", mots retournés contre les républicains par leurs adversaires. Mardi cependant, il a répété que le gouvernement américain continuerait à "aider cette jeune démocratie à réussir".
Il a reconnu que le combat était "dur" en Irak. Mais il a brandi la vision d'un Proche-Orient dans lequel "l'extrémisme prévaudrait, dans lequel des alliés comme Israël seraient encerclés par des forces extraordinairement hostiles, dans lequel l'Iran aurait l'arme nucléaire, dans lequel les gouvernements seraient sous le contrôle d'extrémistes qui auraient coupé les approvisionnements de l'Occident en pétrole". "C'est le scénario qui se réalisera si nous nous retirons avant d'avoir atteint notre objectif", a-t-il ajouté.
Dans la ville où il avait été informé des attentats du 11-Septembre il y a cinq ans pendant une visite d'école, M. Bush a aussi évoqué le danger grandissant que l'Irak ne devienne un abri sûr pour les terroristes. "Je perçois cette menace. C'est pourquoi j'ai une stratégie pour la victoire en Irak", a-t-il encore souligné.
Le plus haut responsable militaire américain, le général Peter Pace, a assuré mardi qu'il n'était "pas découragé ou déçu" par la situation actuelle en Irak. "C'est un long, long combat. Et l'ennemi nous a dit qu'il a été planifié pour cent ans."