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Sellal a été catégorique hier au sénat- Pas d’amnistie générale ni retour du FIS

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  • Sellal a été catégorique hier au sénat- Pas d’amnistie générale ni retour du FIS

    Par : Nadia Mellal

    Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a été catégorique, hier, sur deux questions d’actualité nationale : l’éventualité de la reconstitution du parti dissous et la question de l’amnistie générale.
    Intervenant à l’occasion d’une conférence de presse qu’il a animée à l’issue de l’adoption du plan du gouvernement par les sénateurs, Sellal a tranché la question du retour de l’ex-Front islamique du salut (FIS). “La question du retour du parti dissous FIS sur la scène nationale est tranchée depuis des années et définitivement par les lois de la République et la loi sur les partis est claire à ce sujet.” La loi sur les partis est “claire à ce sujet et elle a été appliquée à la lettre”, a-t-il indiqué, avant de préciser : “Le FIS, en tant que parti, ne figure pas dans notre agenda.” Et c’est sur instruction du président de la République, en personne, selon lequel “aucun Algérien ne sera exclu”, que certains dirigeants du parti dissous ont été convoqués en tant que personnalités afin de participer aux consultations sur le projet de révision constitutionnelle, a expliqué le Premier ministre. La réconciliation nationale est-elle porteuse d’une amnistie générale ? “Il n’a jamais été question d’amnistie générale”, a affirmé le Premier ministre. Aussi et tout en indiquant que “beaucoup de choses ont été réalisées dans le cadre de la réconciliation nationale”, Sellal a, néanmoins, précisé qu’il est question de “lacunes en son sein”. Il citera “les problèmes que rencontrent certaines personnes ayant bénéficié des mesures de la réconciliation, mais qui sont interdites de quitter le territoire national en raison de la carte rouge”. Sellal a insisté sur le parachèvement du processus de réconciliation nationale qui constitue, selon lui, “un acte civilisé”. Et de lancer avec dépit : “Malgré les efforts consentis, nous n'avons pas encore réalisé les résultats escomptés en ce qui concerne l'aspect civilisationnel.” Intervenant en réponse à la revendication du Parti des travailleurs concernant des élections législatives anticipées, Sellal a indiqué qu’“au gouvernement, nous n’avons jamais évoqué la question relative à la dissolution de l’Assemblée populaire nationale”. “Seul le président de la République dispose de cette prérogative, et le chef de l’État a choisi”, note-t-il, avant d’annoncer qu’il est question “de renforcer le rôle du Parlement dans le projet portant révision de la Constitution”. Par ailleurs, le Premier ministre a exclu toute intervention de l'Armée nationale populaire (ANP) dans des pays voisins. “C'est une conviction ancrée dans la Constitution qui prévoit que nous ne nous immisçons pas dans les affaires de nos voisins”, dit-il, avant de préciser : “Nous ne nous immisçons pas dans les affaires d'autrui, mais nous apportons néanmoins notre aide aux pays voisins et amis autant que possible.” “Nous n'intervenons point militairement en dehors des frontières algériennes car cela est contraire aux principes et traditions de l'État algérien”, dit-il, tout en notant qu’il “s'agit de positions immuables et les choses sont claires pour l'ANP qui reste dans le territoire national pour assurer notre défense”. Concernant la situation dans la wilaya de Ghardaïa, le Premier ministre a rassuré que le gouvernement trouvera dans les prochains jours la “solution définitive, de la meilleure manière et par le dialogue, à la situation qui prévaut à Ghardaïa”. Sur l'exploitation du gaz de schiste, il a réitéré ses déclarations de la semaine dernière à l’Assemblée nationale. “Le groupe Sonatrach a déjà effectué avec succès une première opération d'exploration du gaz du schiste visant la formation du personnel dans la région d'In Salah. Une deuxième opération est prévue prochainement”, a-t-il indiqué. Sellal n’a pas manqué, une fois de plus, de défendre le recours, à terme, aux hydrocarbures non conventionnels, en précisant que “l'exploitation du gaz de schiste est une question purement économique qui s'inscrit dans le cadre d'une politique énergétique mondiale”.


    N M
    LIBERTE
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Excellente décision, à féliciter, car le FIS a des assurance de l'étranger, des salafo wahhabistes
    Et on empechera ces gens du golf de penetrer chez nous, eux et leurs idéologies destructrices

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