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Des chercheurs estiment que la proximité de ces étoiles pourrait être fatale à l'atmosphère des planètes qui se trouvent dans leur zone habitable.
Les jours passent et les annonces de découvertes de planètes dites habitables se multiplient. La semaine dernière, une équipe de chercheurs de l'université Queen Mary de Londres déclarait avoir mis la main sur une planète potentiellement habitable en orbite autour de Kapteyn, une vieille étoile voisine de notre soleil, située seulement à treize années-lumière de la Terre. Mais qu'est-ce que cela veut dire au juste ? Simplement que cette planète se trouve à une distance de son étoile qui lui confère des conditions de température et de pression compatibles avec la présence d'eau liquide, élément essentiel pour l'émergence du vivant. Plutôt que de parler de planète potentiellement habitable, on devrait donc dire que l'exoplanète Kapteyn b se situe dans la zone habitable de son étoile. Et, pour visualiser clairement la chose, il suffit d'imaginer une bande comprise entre deux cercles concentriques tracés autour d'une étoile et dont la distance de l'astre varie en fonction de la chaleur dégagée par celle-ci.
Revenons maintenant à Kapteyn b. Cette planète, dont la masse est équivalente à cinq fois celle de la Terre, orbite autour d'une étoile de type naine rouge, un petit astre nettement plus froid que notre soleil, comme environ 70 à 80 % des étoiles de l'univers. Cela signifie donc que sa zone habitable est bien plus proche d'elle que ne l'est celle de notre soleil. Peu importe, me direz-vous ! Sauf que les étoiles n'émettent pas que de la chaleur, elles sont aussi plus ou moins fréquemment agitées d'éruptions qui déchaînent de puissants vents stellaires chargés de particules. Ceux-là mêmes qui provoquent parfois, sur Terre, orages magnétiques et aurores boréales.
Des mondes moins prometteurs que prévu
Quant aux naines rouges, ce sont des étoiles particulièrement actives, au moins pendant la première partie de leur existence. Autrement dit, si des planètes relativement proches de leur naine rouge peuvent avoir des conditions de température et de pression favorables à la vie, elles sont aussi particulièrement exposées aux autres flux en provenance de leur étoile. C'est pourquoi certains chercheurs doutent que ces lieux soient si favorables à la vie.
Ainsi, lors d'un récent congrès de l'American Astronomical Society, une équipe de chercheurs du Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics a présenté des résultats laissant penser que les planètes de type rocheux situées dans la zone habitable d'une naine rouge auraient toutes les chances d'être rapidement dépouillées de leur atmosphère. Orbitant autour du Soleil, la Terre voit son atmosphère protégée par son puissant champ magnétique. Mais si elle se trouvait dans le système d'une naine rouge, les scientifiques pensent que celui-ci n'y suffirait peut-être pas. Autrement dit, la plupart de ces mondes pourraient être finalement nettement moins prometteurs pour la quête de la vie qu'il n'y paraît. Du moins pour ce qui est d'une forme de vie comparable à la nôtre, ce qui reste, jusqu'à preuve du contraire, le plus probable.
le point
Les jours passent et les annonces de découvertes de planètes dites habitables se multiplient. La semaine dernière, une équipe de chercheurs de l'université Queen Mary de Londres déclarait avoir mis la main sur une planète potentiellement habitable en orbite autour de Kapteyn, une vieille étoile voisine de notre soleil, située seulement à treize années-lumière de la Terre. Mais qu'est-ce que cela veut dire au juste ? Simplement que cette planète se trouve à une distance de son étoile qui lui confère des conditions de température et de pression compatibles avec la présence d'eau liquide, élément essentiel pour l'émergence du vivant. Plutôt que de parler de planète potentiellement habitable, on devrait donc dire que l'exoplanète Kapteyn b se situe dans la zone habitable de son étoile. Et, pour visualiser clairement la chose, il suffit d'imaginer une bande comprise entre deux cercles concentriques tracés autour d'une étoile et dont la distance de l'astre varie en fonction de la chaleur dégagée par celle-ci.
Revenons maintenant à Kapteyn b. Cette planète, dont la masse est équivalente à cinq fois celle de la Terre, orbite autour d'une étoile de type naine rouge, un petit astre nettement plus froid que notre soleil, comme environ 70 à 80 % des étoiles de l'univers. Cela signifie donc que sa zone habitable est bien plus proche d'elle que ne l'est celle de notre soleil. Peu importe, me direz-vous ! Sauf que les étoiles n'émettent pas que de la chaleur, elles sont aussi plus ou moins fréquemment agitées d'éruptions qui déchaînent de puissants vents stellaires chargés de particules. Ceux-là mêmes qui provoquent parfois, sur Terre, orages magnétiques et aurores boréales.
Des mondes moins prometteurs que prévu
Quant aux naines rouges, ce sont des étoiles particulièrement actives, au moins pendant la première partie de leur existence. Autrement dit, si des planètes relativement proches de leur naine rouge peuvent avoir des conditions de température et de pression favorables à la vie, elles sont aussi particulièrement exposées aux autres flux en provenance de leur étoile. C'est pourquoi certains chercheurs doutent que ces lieux soient si favorables à la vie.
Ainsi, lors d'un récent congrès de l'American Astronomical Society, une équipe de chercheurs du Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics a présenté des résultats laissant penser que les planètes de type rocheux situées dans la zone habitable d'une naine rouge auraient toutes les chances d'être rapidement dépouillées de leur atmosphère. Orbitant autour du Soleil, la Terre voit son atmosphère protégée par son puissant champ magnétique. Mais si elle se trouvait dans le système d'une naine rouge, les scientifiques pensent que celui-ci n'y suffirait peut-être pas. Autrement dit, la plupart de ces mondes pourraient être finalement nettement moins prometteurs pour la quête de la vie qu'il n'y paraît. Du moins pour ce qui est d'une forme de vie comparable à la nôtre, ce qui reste, jusqu'à preuve du contraire, le plus probable.
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