Paris : Edgar Nahoum, dit Edgar Morin, 90 ans, est philosophe et sociologue français. Il est directeur émérite au Centre National de Recherche Scientifique (CNRS) et il est l’un des rares penseurs français actuels à avoir une renommée internationale.
Au palais du Luxembourg à Paris, siège du Sénat français, Edgar Morin a été invité à donner conférence au colloque "villes durables", en présence d’un parterre de maires de villes d'Amérique latine.
Débattant de l’urbanisme contemporain et de ses effets socioculturels et économiques sur l’Homme, Morin a évoqué le Maroc comme exemple du pays où la politique de la ville n’a pas été une franche réussite.
Selon le site français, Agoravox, Edgar Morin qui a rappelé que "la ville a toujours été créatrice d'histoire et l'homme a toujours été créateur de villes créatrices", a expliqué que pour que la ville soit cadre de vie digne pour ses habitants, ‘‘l'Etat a son importance, en édictant de bonnes lois, en prenant les bonnes décisions’’.
Or, indique-t-il, l’Etat peut faire mal aussi : ‘‘prenons l'exemple de l’Etat Marocain, où, à la place des bidonvilles on a créé des immeubles standardisés, d'où la résistance de la population car l'anonymat, l'absence de solidarité étaient alors criants’’ a dit Morin.
Le philosophe français a ajouté : "Un bidonville peut être l'avenir de la ville s'il y a adduction d'eau, services sanitaires, postes de secours, et amélioration de l'habitat’’.
Et Morin de conclure que de par le monde il y a actuellement des "bidonvilles créatifs, avec la débrouillardise, l'habileté des habitants qui peuvent être utilisées pour la création de nouveaux matériaux, les réparations en tous domaines’’.
lemag
Au palais du Luxembourg à Paris, siège du Sénat français, Edgar Morin a été invité à donner conférence au colloque "villes durables", en présence d’un parterre de maires de villes d'Amérique latine.
Débattant de l’urbanisme contemporain et de ses effets socioculturels et économiques sur l’Homme, Morin a évoqué le Maroc comme exemple du pays où la politique de la ville n’a pas été une franche réussite.
Selon le site français, Agoravox, Edgar Morin qui a rappelé que "la ville a toujours été créatrice d'histoire et l'homme a toujours été créateur de villes créatrices", a expliqué que pour que la ville soit cadre de vie digne pour ses habitants, ‘‘l'Etat a son importance, en édictant de bonnes lois, en prenant les bonnes décisions’’.
Or, indique-t-il, l’Etat peut faire mal aussi : ‘‘prenons l'exemple de l’Etat Marocain, où, à la place des bidonvilles on a créé des immeubles standardisés, d'où la résistance de la population car l'anonymat, l'absence de solidarité étaient alors criants’’ a dit Morin.
Le philosophe français a ajouté : "Un bidonville peut être l'avenir de la ville s'il y a adduction d'eau, services sanitaires, postes de secours, et amélioration de l'habitat’’.
Et Morin de conclure que de par le monde il y a actuellement des "bidonvilles créatifs, avec la débrouillardise, l'habileté des habitants qui peuvent être utilisées pour la création de nouveaux matériaux, les réparations en tous domaines’’.
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