Irak: l’EIIL appelle ses partisans à marcher sur Bagdad
L’Etat islamique en Irak et au Levant, un groupe jihadiste sunnite, a lancé une offensive fulgurante en Irak, mardi. Après Mossoul, la ville de Tikrit est tombée aux mains des insurgés et l’EIIL appelle ses partisans à pousser jusqu’à Bagdad. Le Conseil de sécurité de l’ONU doit se réunir ce jeudi.
Les jihadistes continuent leur avancée
Dans un enregistrement diffusé par le réseau américain de surveillance des réseaux islamistes SITE et attribué à Abou Mohammed al-Adnani, porte-parole de l’Etat islamique au Levant et en Irak, daté de ce mercredi, celui-ci appelle les « soldats à marcher sur Bagdad ». « Continuez à vous étendre. La bataille ne fait pas encore rage, mais elle fera rage à Bagdad et à Karbala. Mettez vos ceintures et soyez prêts », déclare le porte-parole d’EIIL dans cet enregistrement. Et, s’adressant au Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, il lance : « Vous avez perdu une occasion historique pour votre peuple de contrôler l’Irak et les chiites vous maudiront toujours, aussi longtemps qu’ils vivront ».
Ce jeudi matin, les jihadistes se seraient emparés de la ville de Dhoulouiya, située à 90 kilomètres au nord de Bagdad, selon un colonel de la police irakienne cité par l'Agence France-Presse.
Le Parlement irakien devait se réunir ce jeudi à la mi-journée pour débattre de l'instauration de l'état d'urgence dans le pays, à la demande du Premier ministre Nouri al-Maliki. La session d'ugrnece n'a finalement pas pu se tenir, faute d'avoir atteint le quorum, a annoncé un haut responsable gouvernemental. Seulement 128 des 325 députés étaient présents à cette session d’urgence.
Réunion du Conseil de sécurité
Annoncée mercredi soir, la réunion du Conseil de sécurité des Nations unies se tiendra à huis clos, ce jeudi à 11 h 30. Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies, qui a « condamné avec force » l’offensive d’EIIL, a demandé à la communauté internationale de « s'unir pour exprimer sa solidarité avec l'Irak, confronté à un grave défi en matière de sécurité ». Il a demandé à la communauté internationale d’« envoyer un message clair affirmant que les actes terroristes sont inacceptables et que leurs auteurs doivent rendre des comptes ». Nickolay Mladenov, l’envoyé spécial de l’ONU en Irak, doit intervenir par vidéoconférence lors de cette réunion.
Vers des frappes aériennes ?
Selon le Wall Street Journal, l’Irak a officieusement fait savoir aux Etats-Unis, mercredi, être prêt à ouvrir son espace aérien dans le but de mener des frappes aériennes contre les troupes d’EIIL. Une information confirmée à l’Agence France-Presse par un diplomate occidental, mais qui n’a pour l’instant pas été officiellement formulée. Susan Rice, conseillère à la Sécurité nationale de Barack Obama, a pour sa part affirmé que les Etats-Unis vont « davantage pour renforcer la capacité de (ses) partenaires à vaincre la menace terroriste en leur fournissant formation, équipement et appui nécessaire ».
RFI
L’Etat islamique en Irak et au Levant, un groupe jihadiste sunnite, a lancé une offensive fulgurante en Irak, mardi. Après Mossoul, la ville de Tikrit est tombée aux mains des insurgés et l’EIIL appelle ses partisans à pousser jusqu’à Bagdad. Le Conseil de sécurité de l’ONU doit se réunir ce jeudi.
Les jihadistes continuent leur avancée
Dans un enregistrement diffusé par le réseau américain de surveillance des réseaux islamistes SITE et attribué à Abou Mohammed al-Adnani, porte-parole de l’Etat islamique au Levant et en Irak, daté de ce mercredi, celui-ci appelle les « soldats à marcher sur Bagdad ». « Continuez à vous étendre. La bataille ne fait pas encore rage, mais elle fera rage à Bagdad et à Karbala. Mettez vos ceintures et soyez prêts », déclare le porte-parole d’EIIL dans cet enregistrement. Et, s’adressant au Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, il lance : « Vous avez perdu une occasion historique pour votre peuple de contrôler l’Irak et les chiites vous maudiront toujours, aussi longtemps qu’ils vivront ».
Ce jeudi matin, les jihadistes se seraient emparés de la ville de Dhoulouiya, située à 90 kilomètres au nord de Bagdad, selon un colonel de la police irakienne cité par l'Agence France-Presse.
Le Parlement irakien devait se réunir ce jeudi à la mi-journée pour débattre de l'instauration de l'état d'urgence dans le pays, à la demande du Premier ministre Nouri al-Maliki. La session d'ugrnece n'a finalement pas pu se tenir, faute d'avoir atteint le quorum, a annoncé un haut responsable gouvernemental. Seulement 128 des 325 députés étaient présents à cette session d’urgence.
Réunion du Conseil de sécurité
Annoncée mercredi soir, la réunion du Conseil de sécurité des Nations unies se tiendra à huis clos, ce jeudi à 11 h 30. Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies, qui a « condamné avec force » l’offensive d’EIIL, a demandé à la communauté internationale de « s'unir pour exprimer sa solidarité avec l'Irak, confronté à un grave défi en matière de sécurité ». Il a demandé à la communauté internationale d’« envoyer un message clair affirmant que les actes terroristes sont inacceptables et que leurs auteurs doivent rendre des comptes ». Nickolay Mladenov, l’envoyé spécial de l’ONU en Irak, doit intervenir par vidéoconférence lors de cette réunion.
Vers des frappes aériennes ?
Selon le Wall Street Journal, l’Irak a officieusement fait savoir aux Etats-Unis, mercredi, être prêt à ouvrir son espace aérien dans le but de mener des frappes aériennes contre les troupes d’EIIL. Une information confirmée à l’Agence France-Presse par un diplomate occidental, mais qui n’a pour l’instant pas été officiellement formulée. Susan Rice, conseillère à la Sécurité nationale de Barack Obama, a pour sa part affirmé que les Etats-Unis vont « davantage pour renforcer la capacité de (ses) partenaires à vaincre la menace terroriste en leur fournissant formation, équipement et appui nécessaire ».
RFI
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