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Béjaïa n’a toujours pas étanché sa soif

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  • Béjaïa n’a toujours pas étanché sa soif

    En matière d’alimentation des populations en eau potable, beaucoup reste encore à faire dans la wilaya de Béjaïa, malgré les gros efforts fournis par l’état, ces dernières années.

    Parmi ces efforts, les citoyens retiennent notamment le barrage de Tichy Haf, destiné à régler définitivement le problème de l’eau potable pour les communes qui longent le couloir Akbou-Béjaïa. Or, plusieurs années après la mise en service des stations de pompage qui jalonnent l’Oued Soummam, si les habitants des chefs-lieux des communes, comme Tazmalt, Akbou, Seddouk et Sidi Aïch, pour ne citer que ceux-là, sont relativement satisfaits de l’arrivée de l’eau du barrage de Tichy Haf, les villages qui gravitent autour de ces communes ont encore, surtout en été, recours aux jerricans transportés à dos d’ânes. À Béjaia ville, l’arrivée de l’eau de Tichy Haf n’a pas fait que des heureux. En effet, habitués depuis toujours à boire l’eau savoureuse de la Source Bleue des montagnes de Darguina ou celle de la source de Toudja que les Romains, puis les Français ont captée et canalisée jusqu’aux robinets des cuisines, l’eau de Tichy Haf, malgré ce qu’elle a coûté et le fait qu’elle soit abondante et irréprochable chimiquement ou physiquement, reste difficilement buvable.

    Ce qui oblige les habitants de la capitale des Hammadites à recourir à l’achat de fardeaux d’eau minérale.


    Des jeunes, ayant des camions-citernes payés par l’ANSEJ, se sont, en ravitaillant depuis la source de Toudja, spécialisés dans la vente de l’eau, à 20 DA les 5 litres, dans quartiers où coule pourtant abondamment l’eau de Tichy Haf dans les robinets.

    Le bilan de l’activité de la wilaya de Béjaia pour l’année 2013 indique que, concernant le secteur des ressources en eau, la production globale a atteint le niveau 73 Hm3 et qu’elle a baissé par rapport à l’année 2012 où elle avait atteint les 95 Hm3.

    Cette eau provient essentiellement des eaux des surfaces des barrages de Tichy Haf (32,5 Hm3) et de Kherrata (3 Hm3). Pour ce qui est de l’eau souterraine, le bilan note que 106 forages ont produit 28 Hm3 d’eau potable, que la source hydrique a donné 7,8 Hm3 d’eau destinée à l’industrie et que 23 forages publics ont produit 1,6 Hm3 d’eau destinée pour l’irrigation.


    S’agissant de l’alimentation en eau potable, les résultats obtenus ont été rendus possibles grâce aux capacités de production et aux infrastructures dont dispose le secteur à travers la wilaya. Il s’agit, particulièrement, du réseau d’adduction de 1593 km, de celui de distribution de 3117 km, d’une capacité de stockage de 988 réservoirs de 206 505 m3, et de 4 châteaux d’eau de 650 m3, soit une dotation par habitant de 100 à 15O litres/jour et par habitant. Les stations de traitement en activité sont au nombre de 4.

    Il y a celle Tichy Haf (120000m3/J), celle Tamokra (4300m3/j), Feraoun (2500m3/j) et, enfin, celle de Draâ El Gaïd (8500m3/j). Quant au taux de branchement, le bilan de la wilaya note qu’il est de 92%.

    B. Mouhoub -El Watan
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