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La surface globale des centres commerciaux en Afrique va doubler d’ici 2017, à 9 millions de m²

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  • La surface globale des centres commerciaux en Afrique va doubler d’ici 2017, à 9 millions de m²

    La surface globale des centres commerciaux en Afrique va doubler d’ici 2017, à 9 millions de m², a souligné la société d’analyse et d’études de marché spécialisée sur l'Afrique, Sagaci Research.

    Dans la deuxième édition de son rapport sur les centres commerciaux en Afrique publié le 12 juin, cette société a révélé que 179 nouveaux centres sont en projet à travers le continent, dont 24 au Nigeria, 18 en Egypte, 17 en Zambie, 16 au Ghana, 15 au Maroc et 12 en Angola. Ces projets sont essentiellement portés par des investisseurs locaux, même si quelques développeurs/investisseurs internationaux particulièrement actifs en Afrique subsaharienne comme Actis, Laurus, Novare et RMB Westport s’intéressent de plus en plus à ce secteur.

    «Signe de la vitalité du secteur, 60 nouveaux projets de centres commerciaux ont été annoncés depuis la précédente édition du rapport début 2013», explique Julien Garcier, directeur général de Sagaci Research. Parmi ces nouveaux projets, 21 sont en Afrique de l’Ouest, comme par exemple le projet CFAO/Carrefour à Abidjan, 15 en Afrique de l’Est, 11 en Afrique du Nord, 7 en Afrique Centrale et 6 en Afrique Australe.

    Sagaci Research explique cette croissante attendue de la surface des centres commerciaux dans la région par l’émergence rapide d’une classe moyenne et la volonté d’expansion des enseignes internationales en Afrique. Sur l’ensemble du continent, hors Afrique du Sud (pays où le secteur a déjà atteint la maturité, NDLR), 242 centres commerciaux ont été recensés pour une surface totale de 4,3 millions de m². Parmi ces centres, 71 se trouvent en Afrique du Nord (29% des centres et 52% de la surface totale), 29 en Afrique de l’Ouest, 9 en Afrique Centrale, 99 en Afrique de l’Est et 34 en Afrique Australe. «Les centres commerciaux en Afrique subsaharienne sont généralement bien plus petits que ceux d’Afrique du Nord ou d’Europe avec une taille moyenne de 12 000 m² par centre comparé à 32 000 m² en Afrique du Nord», précise Julien Garcier.

    Le rapport de Sagaci Research propose également un classement des centres commerciaux en fonction de leur attractivité pour des enseignes internationales. Les cinq centres commerciaux les plus attractifs, classés AAA par Sagaci Research, sont tous situés en Afrique du Nord (en Egypte et au Maroc). En Afrique Subsaharienne, les centres commerciaux AA sont situés au Sénégal et en Namibie. Les centres commerciaux A sont implantés au Kenya, en Namibie, au Nigeria et en Zambie.

    Par ailleurs, le rapport offre une analyse détaillée sur la présence des enseignes internationales dans les centres commerciaux africains. Quelques marques européennes et nord-américaines (Bata, City Sport, Celio, Aldo, KFC, Adidas, Nike, Mango, Etam,…) sont aujourd’hui très présentes en Afrique du Nord et de l’Ouest. Les marques sud-africaines (Shoprite, Woolworths, Truworths, Mr Price), historiquement très présentes en Afrique australe et de l’Est, remontent progressivement vers l'Afrique de l’Ouest pour y concurrencer frontalement les marques européennes et nord-américaines.

    Ecofin

  • #2
    Cet article ne cite pas l'Algérie, on sent bien que la faiblesse des salaires empêchent le développement des grands centres commerciaux et de ce genre de commerce en particulier (excepté quelques grandes surfaces).

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    • #3
      Cet article ne cite pas l'Algérie, on sent bien que la faiblesse des salaires empêchent le développement des grands centres commerciaux et de ce genre de commerce en particulier (excepté quelques grandes surfaces).
      tu l'a trouvé tout seul ?

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      • #4
        tu l'a trouvé tout seul ?
        Tu dois être l'un des rares et l'ignorer encore en 2014, mais les centres commerciaux ne sont pas des œuvres de bien bienfaisance.

        Commentaire


        • #5
          Cet article ne cite pas l'Algérie, on sent bien que la faiblesse des salaires empêchent le développement des grands centres commerciaux et de ce genre de commerce en particulier (excepté quelques grandes surfaces).
          N'importe quoi.
          La grande distribution a détruit le petit commerce dans tous les pays développés, en concentrant tout entre leur mains.
          Et c'est ce modèle que vous encouragez par ignorance des conséquences ?
          Dans ces même pays de plus en plus de gens reviennent vers les circuits courts et le petit commerce mais c'est trop tard, la gd a tout monopolisé.
          "When I saw the Hoggar Mountains, my jaw dropped. If you think of Bryce, or Canyonlands National Park, you're close, but the Hoggar Mountains are more spectacular." David Ball, Empire of sands

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          • #6
            Snake

            Les centres commerciaux proposent ce qu'un petit commerçant ne pourra jamais offrir ,c'est a dire du choix avec un grand nombre de référence
            La quasi totalité du monde est passé par là, je vois mal au nom de quoi l'Afrique en serait exclu

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            • #7
              Tu dois être l'un des rares et l'ignorer encore en 2014, mais les centres commerciaux ne sont pas des œuvres de bien bienfaisance.
              non mais dans un pays où on achète le plus de véhicules neufs de tout le continent, autant que l'Espagne, n'est pas assez riche pour s'offrir une montre dans un petit centre de magasins, ta théorie est a revoir mon ami..

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              • #8
                non mais dans un pays où on achète le plus de véhicules neufs de tout le continent, autant que l'Espagne, n'est pas assez riche pour s'offrir une montre dans un petit centre de magasins, ta théorie est a revoir mon ami..
                Pas aussi neuve qu'on voudrait bien le croire:

                Un décret exécutif fixant les conditions et modalités d'exercice de l'activité de commercialisation de véhicules automobiles neufs a été adopté le mois dernier par le gouvernement algérien. Les concessionnaires ont 18 mois pour se conformer à cette nouvelle réglementation, qui s'inscrit dans le cadre plus large d'une initiative visant à améliorer la sécurité des véhicules importés.
                Une augmentation alarmante des accidents de la route mortels a incité les autorités algériennes à resserrer la réglementation sur le marché automobile. Après avoir déjà interdit l'importation de voitures d'occasion et procédé à une révision du code de la route, le gouvernement s'attaque maintenant aux véhicules neufs qui ne sont parfois pas aussi neufs qu'ils le paraissent.
                Les concessionnaires automobiles seront désormais dans l'obligation d'importer des véhicules fabriqués selon les normes en vigueur dans le pays d'origine, en matière de qualité et d'émissions.


                Les conditions antérieures relatives au commerce des véhicules n'étaient souvent pas observées pour permettre un écoulement de véhicules à des prix abordables. Les constructeurs livrent souvent dans les pays du tiers-monde des voitures moins bien équipées, ne disposant pas de certaines caractéristiques pour réduire le prix à des niveaux conformes aux bourses des populations à faible pouvoir d’achat. En Algérie, il arrive souvent que les voitures ne puissent pas être réexportées en Europe pour cause de non-conformité aux normes. Cela a empêché de nombreux Algériens de voyager avec des véhicules pourtant achetés auprès de fabricants européens.
                Le Ministre de la Communication Abderrachid Boukerzaza a déclaré: "L'Etat veut en finir avec cette idée selon laquelle les véhicules vendus en Europe n'ont rien de commun avec ceux destinés au marché algérien."
                Pour prévenir les accidents de la route, ces nouvelles dispositions exigent des importateurs qu'ils assurent des services après-vente et garantissent la disponibilité des pièces de rechange dans le pays. Le marché algérien est inondé de pièces de rechange contrefaites originaires d'Asie, qui ont entraîné de nombreux accidents de la circulation. L'Algérie occupe actuellement le quatrième rang des pays aux routes les plus meurtrières dans le monde, entraînant des pertes humaines et matérielles considérables.
                Le Ministre des Transports Mohammed Meghlaoui a souligné l'importance du marché à l'importation en Algérie. "Nous comptons 60 concessionnaires et 16 500 véhicules sont importés annuellement, d'où la nécessité de mettre de l'ordre dans ce marché afin de garantir plus de sécurité aux automobilistes", a-t-il commenté.
                Les concessionnaires devront également respecter les contrats de vente et les délais de livraison. Selon les nouvelles dispositions de ce décret, les concessionnaires devront livrer le véhicule dans les trente jours qui suivent la date de commande, à moins d'une entente avec le client. Ce délai était auparavant de deux mois.
                Le ministre a également évoqué des cas où des options, pourtant payées à l'avance, sont souvent inexistantes sur le véhicule livré. Le nouveau décret stipule que les concessionnaires ne peuvent plus exiger une avance de plus de 10 pour cent du prix du véhicule, contre 20 à 40 pour cent actuellement.
                Interrogé sur l'impact de ces nouvelles mesures sur l'industrie automobile, Mohamed Bairi, président de l'association algérienne des concessionnaires automobiles, affirment qu'elles ne constituent pas une surprise. "Nous avons travaillé en collaboration avec les pouvoirs publics dans l’élaboration de ce texte de loi", affirme-t-il. "Le respect des normes de sécurité en matière d’équipements automobiles a été souvent l’une des préoccupations de l’association dont certains concessionnaires sensibilisent les clients sur la question, notamment lors des salons et foires d’exposition", ajoute-t-il, déplorant le manque de contrôle du marché automobile qui prévalait jusqu'alors.
                Les membres de cette association affirment que l'interdiction faite aux véhicules peu fiables de rouler est essentielle si l'on souhaite renforcer la sécurité. Jusqu'à présent, l'Algérie ne disposait d'aucun système de normes permettant d'interdire l’accès au marché algérien à des véhicules présentant des carences techniques ou un danger pour la sécurité publique.
                Salah Nessah, ingénieur des mines en retraite et membre de l’association, explique que certaines voitures importées ne répondent pas aux normes de sécurité, notamment en matière d’équipements de freinage, de direction et de tenue de route. Celles en provenance des pays asiatiques sont particulièrement pointées du doigt. En revanche, la production des voitures européennes est sous-traitée à d'autres pays; Renault, par exemple, assemble nombre de ses Clio en Turquie.

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