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Algérie : Le procès Khalifa annoncé pour novembre

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  • Algérie : Le procès Khalifa annoncé pour novembre

    Les « Intouchables » à la barre ? mardi 24 octobre 2006.
    Le Jour d’Algérie - Plus on avance dans le temps, plus la tenue du procès Khalifa devient hypothétique
    .


    Annoncé dans un premier temps pour le mois d’avril 2006, il sera reporté au mois de juillet avant de connaître un autre report, sans toutefois que le ministre de la Justice ne s’avance, à fixer une date.

    Soucieux sans nul doute de se piéger en fixant une date, il prendra la précaution d’annoncer qu’il (le procès) se tiendra au cours de la session criminelle qui, elle, ne devrait s’ouvrir qu’au mois de novembre prochain. En fait, et encore, la seule certitude inhérente à ce procès c’est qu’il se tiendra au tribunal de Blida. Ces reports ont suscité d’amples commentaires. Dont le dominateur commun est de savoir si, en définitive, une réelle volonté politique de voir se dérouler ce procès existe ou pas. Un questionnement qui tient du fait que le dossier Khalifa est loin d’être un dossier ordinaire où l’on jugera une bande de malfaiteurs ou d’escrocs.

    Auquel cas, gageons que le procès aurait été déjà tenu et le sort des 104 personnes accusées déjà réglé. Car ce sont-là de menu fretin. Des personnes dont peut-être le seul tort est d’avoir cru en Abdelmoumen Khalifa. Pour preuve et nonobstant les deux décès enregistrés, cinq d’entre eux sont actuellement en détention à la prison d’El Harrach. Non, et le temps aura conforté dans leur analyse, ceux qui l’avaient annoncé au départ, la principale raison de ces reports tient à l’implication dans cette affaire d’une brochette de personnalités et de responsables de l’Etat. C’est en fait ce volet de l’affaire qui pose problème.

    Il sera ouvert par les magistrats de la Cour suprême en novembre, est-il indiqué car les magistrats de la Cour suprême sont les seuls habilités à statuer dans les affaires où sont impliqués de hauts responsables de l’État qui bénéficient du « privilège de juridiction ». Pour le moment l’on fait état de la présence sur la liste des personnes poursuivies dans le cadre de cette affaire d’au moins quatre ministres, plusieurs magistrats et des responsables au sein des organismes de l’État.

    Certes, le ministre de la Justice a déclaré le jeudi 12 octobre en marge de la séance plénière de l’APN consacrée aux questions orales que « l’affaire El Khalifa Bank sera jugée conformément à la loi, et les responsabilités de chacun seront déterminées ». Mais quand bien même on le voudrait vraiment, le peut-on dans les faits ? C’est là le questionnement qui taraude les esprits actuellement. Et si l’on se fie aux reports du procès on serait tenté de répondre par la négative. Et pour cause, au fil des mois, l’impression qui se dégage est que l’on cherche à gagner du temps et à repousser à l’infini la tenue de ce procès.

    Sinon comment expliquer que le ministre de la Justice, qui ne peut pourtant ignorer les procédures en vigueur, s’avance à fixer une date au procès qui ne sera pas respectée pour venir ensuite déclarer que le report se justifie par le fait que les accusés ont introduit un pourvoi en cassation au niveau de la Cour suprême ? Belaïz donnait l’impression de découvrir que le recours introduit par les accusés « suspend l’exécution de la décision » le temps que la Cour suprême statue dans l’affaire. L’hypothèse que l’on privilégie est que le ministre se trouve dans une situation des plus embarrassantes.

    Acculé par la presse, il est obligé de se prononcer sur la question. Mais il ne peut oublier qu’un tel procès, s’il venait à se tenir, aurait nécessairement quelques incidences sur le système politique. En effet, si l’on fait état de l’implication de personnalités et de responsables de l’Etat, il y a lieu de préciser que dans ce lot sont compris walis, élus, ministres et tous les cadres supérieurs de la nation, d’une part, et que la majorité de ces personnalités et responsables mis en cause sont toujours en poste.

    Accusés dans l’affaire Khalifa Bank et la station de dessalement, ils ont été entendus par le juge d’instruction près le tribunal de Cheraga et ce, en qualité de témoins en première et deuxième auditions. Les révélations faites ont-elles dissuadé les pouvoirs publics de tenir le procès et ce, pour éviter de rendre public le degré de corruption atteint ? Car les privilèges accordés par Abdelmoumen Khalifa à toutes ces personnes n’ont pas été sans contrepartie. La plus évidente est le dépôt de fonds publics dans les caisses de Khalifa Bank.

    Nadia kerraz — Le Jour d’Algérie
    Rien n'est plus dangereux que l'ignorance en action, disait Goethe.

  • #2
    Je demande à voir

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    • #3
      dommage qu'ont est pas encore bien sorti de la m....... sa aurrai ete une bombe a retardement. je pense que tous va etre camoufle secret d'etat oblige style elf en france , j'attend de voire je suis friend de fait divers salutation

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      • #4
        les vip ...

        est-ce que vous vous rappelez les invités de Khalifa en Algérie : DEPARDIEU, DENEUVE etc... et un artiste égyptien (dommage j'ai oublié le nom) ?... vous-rappelez vous la publication dans un journal (quotidien algérien) où le président demandait à Khalifa de subventionner la venue dudit artiste égyptien?... après le scandale la porte parole du président en l'occurence Messaoudi Khalida en ce temps ne savait même défendre le poste qu'elle avait en ce moment!!! en tout cas il y a eu fiasco entre Khalifa et ses invités d'une part et le président d'autre part... cherchez et vous comprendez!!!!
        Rien n'est plus dangereux que l'ignorance en action, disait Goethe.

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