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Irak : faut-il craindre un choc pétrolier ?

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  • Irak : faut-il craindre un choc pétrolier ?

    Les cours du pétrole ne cessent de grimper depuis le début des attaques éclair des djihadistes en Irak en début de semaine. Selon l'AIE, le risque d'un choc pétrolier n'est pas immédiat. Mais il existe.


    L'économie mondiale devra-t-elle faire face à un choc pétrolier inattendu ? La question se pose depuis le début de l'offensive éclair entamée en début de semaine par le mouvement djihadiste de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL).

    Et pour cause, les craintes qu'elle suscite font d'ores et déjà augmenter les cours de l'or noir depuis que les combattants ont mis la main sur la ville de Mossoul, centre important de l'extraction pétrolière irakienne, et qu'ils se rapprochent rapidement de Bagdad. A l'ouverture ce vendredi à New-York, le "light sweet crude" (WTI) pour livraison en juillet gagnait 16 cents, à près de 107 dollars. Son plus haut niveau depuis septembre 2013.

    Le risque n'est pas immédiat
    On n'en est pas encore au choc durable, a répondu en substance l'Agence internationale de l'énergie (AIE) qui ne voit pas de risque "immédiat", "pour autant que le conflit ne s'étende pas".

    De fait, la production a augmenté dans le sud du pays, qui n'est pas encore touché par les attaques du mouvement djihadiste. Et la zone nord, coeur des combats, était déjà perturbée par des violences dans la vaste province d'Al-Anbar et l'attaque par des insurgés, en mars, de l'oléoduc reliant la province de Kirkouk au port turc de Ceyhan. L'oléoduc ne transporte d'ailleurs plus aucune goutte de brut aujourd'hui, a précisé le bras énergétique des pays développés.

    Mais l'inquiétude est bien présente sur le marché. D'éventuelles perturbations accrues dans l'offre du grand pays producteur de pétrole qu'est l'Irak ont continué de faire grimper les cours vendredi, après de fortes hausses jeudi.

    Risque de choc pour l'économie mondiale
    Si les inquiétudes se confirmaient, les conséquences pourraient être importantes pour l'économie mondiale, et notamment pour la zone euro, explique Adam Slater, Senior economist à Oxford Economics, un cabinet d'étude de l'Université d'Oxford.

    D'autant plus que la demande mondiale du précieux combustible est attendue à un niveau record de 92,8 millions de barils par jour, selon une prévision confirmée vendredi par l'agence basée à Paris. Ce qui devrait tirer encore les prix vers le haut.

    "L'Irak représente environ 4% de l'offre mondiale de pétrole mais aussi près de 30% de la hausse de la production mondiale depuis 2005 et est attendue comme grand contributeur à la croissance de la production dans les années à venir. Si les attaques des islamistes venaient à gagner le sud et menacer les zones principales de production de pétrole, alors les prix du pétrole pourraient augmenter de 30-50% par rapport aux niveaux actuels. Ce serait suffisant pour éteindre la croissance déjà faible en zone euro et au Japon et ralentir la croissance des États-Unis en dessous de 3%", s'inquiète Adam Slater.

    Réaction de la communauté internationale
    Face à ce risque, la communauté internationale tente de se mobiliser. A l'issue d'une réunion à huis clos, les 15 membres du Conseil de sécurité des Nations unies ont condamné jeudi tous les actes de terrorisme commis en Irak.

    Le président américain Barack Obama a affirmé que son équipe de sécurité nationale étudiait "toutes les options". Les Etats-Unis, qui ont retiré fin 2011 leurs troupes d'Irak après huit ans d'engagement, pourraient ainsi envisager des frappes de drones. Inquiété par la progression de djihadistes sunnites, l'Iran chiite a offert vendredi après midi de coopérer avec les Américains.

    L'enjeu n'est pas seulement d'enrayer la progression de l'EIIL, mais aussi d'éviter une guerre civile. "Une guerre civile prolongée en Irak pourrait avoir un effet à la hausse durable sur les prix du pétrole en décourageant les investissements nécessaires pour assurer la hausse de la production actuellement prévue", met en effet en garde l'économiste d'Oxford economics.


    la tribune fr

  • #2
    merde, on va encore s'enrichir !
    And ye shall know the truth and the truth shall make you free.

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    • #3
      il faut profiter et lancer des projets structurants pour le bien du pays surtout industriels pour absorber le chômage et éviter l'achat des bons de trésor US ou créer un fonds souverain pour investir partout dans le monde

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      • #4
        @pecos

        merde, on va encore s'enrichir !
        désolé mais ils vont s 'enrichir pas on

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        • #5
          Irak : faut-il craindre un choc pétrolier ?

          Bof, l'Irak ne fait pas le poids pour déclencher un choc pétrolier! Trois guerres du golf ne l'ont pas fait...
          "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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          • #6
            Envoyé par hben
            Bof, l'Irak ne fait pas le poids pour déclencher un choc pétrolier! Trois guerres du golf ne l'ont pas fait...
            oh que si, et plus cinglante et plus vite qu'on pourrait le "prévoir". ton cas d'optimisme basé sur l’appréciation d'un seul des facteur pris dans l'absolu fait école d'ailleurs comme piège à éviter pour s'épargner d'être pris à court par l'interconnexion de plusieurs facteurs.

            on a l'exemple toujours d'actualité des subprimes (immobiliers aux usa) que personne ne prenait au sérieux, au point ou on a ri à l'appel d'un sénateur américain quand il avait tenté d'y attirer l'attention, la vidéo court sur youtube. pendant que les agences de notations distribuaient des A à tout bout de champs dans le même etat d’esprit du "bof, ce n'est pas aussi critique au point de faire tache sur d'autant de si bons résultats (banques) !"
            Dernière modification par GLP, 15 juin 2014, 01h24.
            ----| GLP © production 1886 - 2016 . All rights reserved |----

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            • #7
              Les States ont interet à augmenter les prix pour :

              1- justifier l'exploitation du Gaz du Schiste

              2- pour rendre encore plus cher ses produits à l'exportation

              3- Le prix à payer pour mettre à genoux le monde Arabe et renforcer la position d'Israel .

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              • #8
                Les States ont interet à augmenter les prix pour :
                Donc, selon toi, ce qui se passe au nord de l'Irak est d'inspiration
                états-unienne???
                "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

                Commentaire


                • #9
                  oh que si, et plus cinglante et plus vite qu'on pourrait le "prévoir". ton cas d'optimisme basé sur l’appréciation d'un seul des facteur pris dans l'absolu fait école d'ailleurs comme piège à éviter pour s'épargner d'être pris à court par l'interconnexion de plusieurs facteurs.
                  Et pourquoi ça serait différent cette fois ci?
                  "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

                  Commentaire


                  • #10
                    Donc, selon toi, ce qui se passe au nord de l'Irak est d'inspiration
                    états-unienne???
                    Absolument !!!!
                    là ou y'a possibilité de mettre à feu un pays Arabe / Musulman , c'est que Israel / USA sont derrière !

                    Israel pour une question d'existance et les USA pour une question d'Economie !

                    Commentaire


                    • #11
                      Absolument !!!!
                      là ou y'a possibilité de mettre à feu un pays Arabe / Musulman , c'est que Israel / USA sont derrière !

                      Israel pour une question d'existance et les USA pour une question d'Economie !
                      Eh ben bravo, les économistes et autres stratèges politologues n'ont qu'a aller se rhabiller devant une si fine analyse!oeilfermé
                      "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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                      • #12
                        Eh ben bravo, les économistes et autres stratèges politologues n'ont qu'a aller se rhabiller devant une si fine analyse!
                        Un economiste ou autre qui ose dire que Israel deteste les Arabes sera traité d'antisemite

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                        • #13
                          Les pays importateur comme l'Europe le Maroc et la Tunisie vont souffrir

                          Commentaire


                          • #14
                            Envoyé par hben
                            Envoyé par GLP
                            Envoyé par hben
                            Bof, l'Irak ne fait pas le poids pour déclencher un choc pétrolier! Trois guerres du golf ne l'ont pas fait...
                            oh que si, et plus cinglante et plus vite qu'on pourrait le "prévoir". ton cas d'optimisme basé sur l’appréciation d'un seul des facteur pris dans l'absolu fait école d'ailleurs comme piège à éviter pour s'épargner d'être pris à court par l'interconnexion de plusieurs facteurs.
                            Et pourquoi ça serait différent cette fois ci?
                            ce que j'ai dis ce n'est pas que ça sera forcement différent, mais ça peut être diamétralement différent, dans l'intensité du choc comme dans sa soudaineté.

                            pour étaler un peu l'idée, considérons le volume de production de l'Irak (dans les 2.5 millions de barils) conjugué à la demande réelle (qu'on peut palper à travers les prix en hausse depuis une éternité, demande différente de celles des prévisions stables et théorique) saupoudré de la baisse de production chez d'autres producteurs comme la Libye, le Nigeria ( baisses avec des effets d'accumulation contrairement à une surproduction), avec en prime l'atteinte des capacités maximales de la soupape Arabie Saoudite qui se plait à combler les éventuels manques. ajouter à cela, les différentes autres crises des autres produits énergétique (Gaz en Europe entre autre) + effet de la crise économique qui perdurent (faiblesse à rattraper, d'autres effets à accumulation) car on n'y traite que les symptômes (différents plants de relances, anesthésiants et autre subterfuges comptables (gaspillage d'argent ) pour maintenir entre autre la consommation sous perfusion (gaspillage de l'énergies de plus en plus rare et cher) et aggravent en fait la source de la crise qui est l'endettement)... je craignais que ça déborde du cadre de ce topic finalement.

                            Tu conviens que toutes ces conditions qui constituent un contexte explosif pour un choc n’étaient pas forcement réunies en même temps auparavant dans les exemples sur lesquelles tu t'es basé pour ta conclusion. dit autrement, si on considérais plutôt les exemples des différents chocs pétroliers (ou généralement énergétiques) à travers l'histoire, on trouvera qu'ils se sont produit dans des contextes beaucoup moins critiques que l'actuel.
                            Dernière modification par GLP, 17 juin 2014, 03h22.
                            ----| GLP © production 1886 - 2016 . All rights reserved |----

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                            • #15
                              Bravo GLP! Tu m'as donné mal à la tête! Tu as gagné!
                              "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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