Le Conseil de gouvernement devait valider, hier, un projet consistant à céder à leurs occupants une quarantaine de milliers de logements de fonction, à des prix fixés à environ 150 DH/m². Les ministres de l’Habitat et de la Politique de la Ville, et des Finances, respectivement Nabil Benabdallah et Mohamed Boussaïd, ont signé un projet de décret dans ce sens, que le Conseil devait entériner.
Ce sont quelques 200.000 personnes qui bénéficieront de cette largesse gouvernementale, laquelle devra faire rentrer près de 900 millions de DH dans les caisses de l’Etat. Les acquéreurs pourront donc obtenir un titre de propriété pour leur résidence, dans laquelle ils habitent depuis des années, au prix moyen de 20.000 DH. Jusque-là, les ménages réglaient un loyer mensuel plus que symbolique car ne dépassant que très rarement 100 DH/mois.
Les logements sont situés dans plus de 500 quartiers des villes du Maroc, avec une nette domination de Casablanca. Selon des premiers détails, une distinction sera faite entre appartements et maisons individuelles, entre quartiers moyens et quartiers dits « de luxe ». Ainsi, pour les appartements et selon le quartier, le prix de vente variera de 150 à 180 DH/m² ; pour les maisons, la différence ira de 200 à 300 DH/m². Quant aux commerces, ils seront cédés entre 300 et 900 DH, selon leur disposition en copropriété ou en individuel. Les charges des relevés topographiques et de l’éclatement des titres-mère pour la confection de titres individuels resteront néanmoins à la charge des acquéreurs.
Ces logements, appartenant aux biens privés de l’Etat ou aux Domaines de l’Etat, sont cédés à prix incitatifs pour éviter les expropriations et autres drames familiaux, comme cela s’était produit pour la Cité de l’Air à Casablanca en 2009. Leur cession permettra également de renflouer quelque peu les caisses de l’Etat et de faire accéder des dizaines de milliers de famille à la propriété.
Panorapost
Ce sont quelques 200.000 personnes qui bénéficieront de cette largesse gouvernementale, laquelle devra faire rentrer près de 900 millions de DH dans les caisses de l’Etat. Les acquéreurs pourront donc obtenir un titre de propriété pour leur résidence, dans laquelle ils habitent depuis des années, au prix moyen de 20.000 DH. Jusque-là, les ménages réglaient un loyer mensuel plus que symbolique car ne dépassant que très rarement 100 DH/mois.
Les logements sont situés dans plus de 500 quartiers des villes du Maroc, avec une nette domination de Casablanca. Selon des premiers détails, une distinction sera faite entre appartements et maisons individuelles, entre quartiers moyens et quartiers dits « de luxe ». Ainsi, pour les appartements et selon le quartier, le prix de vente variera de 150 à 180 DH/m² ; pour les maisons, la différence ira de 200 à 300 DH/m². Quant aux commerces, ils seront cédés entre 300 et 900 DH, selon leur disposition en copropriété ou en individuel. Les charges des relevés topographiques et de l’éclatement des titres-mère pour la confection de titres individuels resteront néanmoins à la charge des acquéreurs.
Ces logements, appartenant aux biens privés de l’Etat ou aux Domaines de l’Etat, sont cédés à prix incitatifs pour éviter les expropriations et autres drames familiaux, comme cela s’était produit pour la Cité de l’Air à Casablanca en 2009. Leur cession permettra également de renflouer quelque peu les caisses de l’Etat et de faire accéder des dizaines de milliers de famille à la propriété.
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