assis sur le lit
il la regarde
debout face à lui
doucement sa robe glisse
au sol
se retrouve à moitié nue
devant lui
il se lève sans un mot
s'approche de sa proie
lui retire son voile
regarde son visage
découvre ses grands yeux noirs
humides, fixant le néant...
la prend par la taille
la bloque contre lui
son regard devient angoissant
cruel, sans vie
commence à l'embrasser
cherche à lui dégrafer son soutien-gorge
se laisse faire sans mot
ne réagit pas
ne sourit pas
elle ne le regarde même pas
quand un tic tac attire son attention
les minutes sont interminables
elle pleure dans sa tête
son corps hurle le désespoir
capturé, prisonnié, brutalisé
tandis que dans la pièce d'à côté
la musique bat son plein
les femmes dansent la sentence
la cruauté de leur impatience
se fait entendre
aussi cruelles que le loup
elles épient, reniflent
font des messes basses
certaines des paries
les plats, les dates passent
des mains grosses et gourmandes
saisissent sans scrupule sans élégance
les mets et attendent...
Tandis que tous près de cette orgie
le bonheur s'enfuit
en laissant derrière lui
une traînée de souffrance
les mains moites cherchent
sans respect,
aux rythmes de la darbourka
elles s'amusent à faire mal
tout en pensant faire du bien
elles ont une mission
offrir le fruit de la pudeur
aux hyenes en transes
seul le tic tac résonne dans sa tête
elle imagine sa vie
sans vie
forcer de rire
d'accepter un destin non choisit
elle rêve dans sa tête
que celui qui la touche
est un autre
son secret enfouit dans son âme
la fait sourire
elle rit et prend du plaisir à aimer
l'être qu'elle aurait aimé connaître
celui qui est peut être quelque part
et qui ne sait pas que celle qui l'aurait
dû aimé se retrouve déchirée
lapidée dans un mariage arrangé
forcé
il lui chuchote des mots à l'oreille
elle répond d'un signe de tête
il a réussit la petite fleur est déflorée
c'est un homme
il hurle sa virilité
elle pleure sa virginité
les vautours se battent pour attraper
la pureté et le respect d'une famille
fiers le tissus passent de main en main
la jeune mariée honteuse
n'ose se montrer
se cache sous son drap
vomit son destin,
elle est morte.
vive la mariée....
Lily La Diablesse
le 14 juin 2014
il la regarde
debout face à lui
doucement sa robe glisse
au sol
se retrouve à moitié nue
devant lui
il se lève sans un mot
s'approche de sa proie
lui retire son voile
regarde son visage
découvre ses grands yeux noirs
humides, fixant le néant...
la prend par la taille
la bloque contre lui
son regard devient angoissant
cruel, sans vie
commence à l'embrasser
cherche à lui dégrafer son soutien-gorge
se laisse faire sans mot
ne réagit pas
ne sourit pas
elle ne le regarde même pas
quand un tic tac attire son attention
les minutes sont interminables
elle pleure dans sa tête
son corps hurle le désespoir
capturé, prisonnié, brutalisé
tandis que dans la pièce d'à côté
la musique bat son plein
les femmes dansent la sentence
la cruauté de leur impatience
se fait entendre
aussi cruelles que le loup
elles épient, reniflent
font des messes basses
certaines des paries
les plats, les dates passent
des mains grosses et gourmandes
saisissent sans scrupule sans élégance
les mets et attendent...
Tandis que tous près de cette orgie
le bonheur s'enfuit
en laissant derrière lui
une traînée de souffrance
les mains moites cherchent
sans respect,
aux rythmes de la darbourka
elles s'amusent à faire mal
tout en pensant faire du bien
elles ont une mission
offrir le fruit de la pudeur
aux hyenes en transes
seul le tic tac résonne dans sa tête
elle imagine sa vie
sans vie
forcer de rire
d'accepter un destin non choisit
elle rêve dans sa tête
que celui qui la touche
est un autre
son secret enfouit dans son âme
la fait sourire
elle rit et prend du plaisir à aimer
l'être qu'elle aurait aimé connaître
celui qui est peut être quelque part
et qui ne sait pas que celle qui l'aurait
dû aimé se retrouve déchirée
lapidée dans un mariage arrangé
forcé
il lui chuchote des mots à l'oreille
elle répond d'un signe de tête
il a réussit la petite fleur est déflorée
c'est un homme
il hurle sa virilité
elle pleure sa virginité
les vautours se battent pour attraper
la pureté et le respect d'une famille
fiers le tissus passent de main en main
la jeune mariée honteuse
n'ose se montrer
se cache sous son drap
vomit son destin,
elle est morte.
vive la mariée....
Lily La Diablesse
le 14 juin 2014
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