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Ouverture du site « Les Sablettes »: Un bol d’oxygène pour Alger

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  • Ouverture du site « Les Sablettes »: Un bol d’oxygène pour Alger

    Les analyses sur les échantillons d’eau de mer prélevés le 7 mai dernier par les techniciens de l’Agence pour la protection du littoral algérois (APPL) sur la plage des Sablettes, dans la commune d’Hussein Dey, ont attesté de leur qualité «acceptable».

    Cette plage, longtemps interdite à la baignade, est maintenant autorisée, comme le confirme le coup d’envoi officiel de la saison estivale dans la wilaya d’Alger donné ce samedi à partir, justement, des Sablettes, par la ministre déléguée chargé de l’Artisanat, Aïcha Tagabou, en présence du wali Abdelkader Zoukh. C’est une très bonne nouvelle pour les habitants des quartiers Hussein Dey et El Harrach, et par extension, même pour ceux de la place du 1er-Mai, Belcourt et les Annassers. Après les habitants de Bab El Oued, gâtés depuis quelques années par l’ouverture de la plage El Kettani, ce sont les quartiers Est de la capitale qui sont à leur tour servis. Bientôt, à ce rythme, les Algérois n’auront plus à faire de longs déplacements pénibles en bus ou subir le calvaire des embouteillages, pour faire trempette et bronzer, et, de nouveau, à la fin de la journée, refaire le chemin inverse aussi désagréable que l’aller. Les quartiers d’Alger qui bordent la mer auront leurs plages. C’est la promesse apportée par le vaste projet qui touche la baie d’Alger. Les autorités locales, en premier lieu le wali d’Alger, ont sans doute raison d’inciter les habitants de la capitale à se tourner vers la mer, en aménageant de longues voies piétonnières pour les promenades, des placettes et de vastes espaces en mesure d’accueillir les activités de loisirs, en toutes saisons et surtout en été. Pendant plusieurs années, chaque été mais aussi à la moindre occasion, comme les fêtes nationales, les journées sans voiture ou les journées nationales diverses (sans tabac, environnement…), les activités étaient organisées au centre d’Alger, en plein carrefour de la Grande-Poste, au milieu d’habitations, sans jamais consulter les riverains à propos des nuisances sonores insupportables et interdites par la loi, ni les automobilistes usagers de la chaussée contraints de passer l’épreuve d’un embouteillage artificiel créé par la fermeture d’une voie centrale transformée en aire des fêtes en plein air, de surcroît non conforme aux normes légales. Il fut même un temps où un des organisateurs de ces activités est allé jusqu’à invoquer la « raison d’Etat» pour convaincre les riverains de l’inutilité de leurs démarches de protestation auprès des autorités.
    «L’ordre vient d’en haut », disait-il. C’est la seule explication qu’il a pu donner, il y a près d’une quinzaine d’années, quand avait été inaugurée cette pratique illégale consistant à fermer une voie publique pour y installer, au milieu d’habitations, une scène et des haut-parleurs destinés à faire la fête ou alors répandre du sable pour un tournoi de beach volley. Tout cela imposé aux riverains qui n’ont pas voix au chapitre et aux automobilistes qui, eux, se vengent en klaxonnant à tue-tête. Un vent de « normalisation » semble souffler sur les pratiques illégales qui viennent d’institutions et contre lesquelles les citoyens ne pouvaient rien. Des décisions, en apparence anodines, comme, pour prendre le cas d’Alger, rouvrir des rues et même des portions de trottoirs qui étaient fermées à la circulation, montrent qu’il y a un changement en faveur des Algérois. Les autorités semblent vouloir préserver la tranquillité publique en délocalisant vers des lieux comme les Sablettes et El Kettani les activités bruyantes et cause d’embouteillages, au lieu de fermer la circulation et placer des haut-parleurs sous les fenêtres de paisibles habitants. En fait, c’est le principe de subsidiarité, un des principes d’orientation de la loi sur l’environnement, qui est appliqué. Et c’est l’écologie qui marque des points dans la capitale.




    Auteur: M’hamed Rebah
    REPORTERS.DZ
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Bonjour ici

    ce qu'y manque c'est un peu d'ombre

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