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Bouchouareb en marge de la signature du contrat de Bellara: La demande nationale de l’acier va augmenter

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  • Bouchouareb en marge de la signature du contrat de Bellara: La demande nationale de l’acier va augmenter

    La société Algerian Qatar Solb et le bureau d’études espagnol IDOM ont signé, hier, un contrat de partenariat pour la réalisation du complexe sidérurgique de Bellara, dans la wilaya de Jijel.


    Le ministre de l’Industrie, Abdessalem Bouchouareb, qui a assisté à la signature du contrat, a tenu à préciser que le projet du complexe sidérurgique de Bellara « n’a enregistré aucun retard jusqu’ci », précisant que les choses « avancent au rythme voulu ». Concernant le bureau d’études espagnol, le ministre a signalé que ce dernier aura pour mission de prendre en charge l’aspect technique du projet et s’occupera, entre autres, de la réalisation d’études spécifiques, de la mise au point de cahiers des charges et devra également émettre des avis sur les équipements à installer au niveau du complexe sidérurgique. Il a été annoncé lors de cette conférence, à laquelle a assisté l’ambassadeur du Qatar, que la durée de réalisation du complexe a été fixée à 48 mois à compter du mois de janvier dernier. Le coût du projet a été fixé à 2 milliards de dollars.
    « Au mois de septembre 2014, des appels d’offres seront lancés pour les entreprises supposées fournir des équipements au complexe. En janvier, les entreprises sélectionnées signeront leurs contrats respectifs et leur nombre ne devrait pas être supérieur à quatre », a informé le ministre de l’Industrie. La capacité de production du complexe a été fixée à deux millions de tonnes par an, dans une première phase. Au cours de cette période, il s’agira de produire 1,5 million de tonnes de rond à béton et 500 000 tonnes de fils machine.
    Dans un deuxième temps, le complexe est supposé doubler sa production. La nature du matériel à produire au cours de cette deuxième phase sera décidée « sur la base d’une étude de marché complémentaire ». Le ministre se veut rassurant quant à l’avancement des travaux du complexe sidérurgique de Bellara, ne relevant aucun retard dans les délais. En termes de postes d’emplois, l’usine devrait générer 1500 postes de travail directs et 15 000 indirects.
    Le gouvernement a entamé la recherche de solutions en dehors des hydrocarbures
    Fortement dépendante de sa rente, l’Algérie se doit de diversifier son économie en misant sur des leviers de croissance telle que l’industrie. De l’automobile, au textile en passant par la sidérurgie, les projets voient le jour. Du côté du gouvernement on semble s’en rendre compte. C’est en tout cas ce qui ressort de la déclaration d’Abdeslem Bouchouareb, fraîchement désigné à la tête du ministère de l’Industrie. Pour lui, l’Algérie a déjà entamé la recherche de solutions en dehors des hydrocarbures, en misant sur l’industrie. Il exclut toutefois que l’Algérie sorte totalement du cercle rentier qui dure depuis l’indépendance. « Nous avons commencé la recherche de solutions en dehors des hydrocarbures. Il reste que l’économie des hydrocarbures demeure présente dans notre pays. En sortir non, mais créer d’autres sources oui, et c’est ce que nous comptons faire », a déclaré, hier, Abdeslem Bouchouareb en marge de la signature au siège de son département du contrat de pré-construction du complexe sidérurgique de Bellara (Jijel), par la société Algerian Qatar Solb (joint-venture entre le groupe public Sider, le Fonds national de l’investissement et la holding Qatar steel) et le bureau d’études espagnol IDOM. À cette occasion, le ministre a souligné que l’Algérie a besoin de grandes quantités en fer et acier, qui n’existent pas aujourd’hui, afin de faire face au projet de réindustrialisation du pays qui implique une consommation très forte d’acier. « Aussi bien dans les projets que nous avons initiés à travers la SNVI, à Rouiba, Tiaret et Oued Tlélat et Constantine, que dans le bâtiment et les travaux publics, nous avons un besoin pressant et un retard que nous devons combler», a déclaré
    Abdeslem Bouchouareb. C’est dans ce cadre que s’inscrit le projet de Bellara dont le démarrage est prévu pour le second semestre 2017. « Ce projet est très important, car la demande du pays en acier va augmenter de façon significative au cours des années à venir », a précisé le ministre qui rappelle que des projets tels que l’usine Renault d’Oued Tlélat, à Oran, ou encore le secteur du bâtiment, en général, vont être de grands demandeurs d’acier. M. Bouchouareb a rappelé, à ce sujet, que l’Algérie envisage aussi de développer davantage son réseau ferroviaire, ce qui implique la réalisation d’un tout nouveau complexe sidérurgique, à l’image de celui de Bellara. Pour Abdessalem Bouchouareb, le complexe sidérurgique de Bellara est un projet d’une grande importance qui viendra en appui à des usines déjà en production telles que celle de Tosyali à Oran où encore le célèbre complexe d’El Hadjar, à Annaba.
    M. Bouchouareb a, encore, insisté sur la volonté du gouvernement de diversifier l’économie du pays en évitant de compter uniquement sur les hydrocarbures. « La volonté de renforcer l’industrie du ciment et celle de la sidérurgie est, à mon sens, un signal fort témoignant de notre volonté de ne pas compter uniquement sur les hydrocarbures ».
    La règle 51/49 n’est pas à revoir
    Interrogé au sujet de la règle 51/49 imposée à l’investissement étranger en Algérie, le ministre a affirmé n’avoir jamais parlé de la suppression de cette règle. « Je n’ai jamais dit que cette règle sera abandonnée. Je pense que tant que les mêmes conditions ayant motivé son adoption sont là, il n’y aura aucune raison de se défaire de cette règle », a-t-il souligné. En faisant cette déclaration, le ministre a tenu à dissiper un malentendu qui serait survenu il y a quelques semaines, lors de la réunion qu’il a eue avec les représentants des grandes organisations patronales du pays. Le ministre aurait déclaré en marge de cette rencontre que la règle 51/49% pourrait être revue.


    Auteur: Ahmed Gasmia
    REPORTERS.DZ
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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