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L'Argentine devra rembourser les fonds vautours ou faire faillite

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  • L'Argentine devra rembourser les fonds vautours ou faire faillite

    L'Argentine est-elle de nouveau au bord de la faillite ? Le pays n'est en effet plus maître de son destin. Alors que ses réserves financières fondent comme neige au soleil, une décision de la Cour suprême américaine plonge un peu plus la tête du pays sous l'eau.

    L'Argentine encore punie

    Une décision difficilement compréhensible a été prise par la plus haute juridiction des États-Unis. Celle-ci enquiert l'Argentine à rembourser à 100% des prêts attribués par des fonds spéculatifs au pays en 2005 et 2010, au moment où l'Argentine tentait de se relever de sa faillite et partant, était interdit de financement sur les marchés internationaux. À l'époque, le pays était parvenu à restructurer sa dette en obtenant une décote de 70% des titres des créanciers privés. Tous ? Non ! Des « fonds vautour » ont refusé de céder un pouce de dollar à l'Argentine, qui a toujours refusé de les rembourser.
    La Cour suprême américaine a décidé que le pays avait obligation de rembourser les 1,47 milliard de dollars que le pays doit encore à ces fonds spéculatifs. Cette somme, le gouvernement de Cristina Kirchner peut la régler. Le hic, c'est que cette décision permet aux autres créanciers, ceux qui ont accepté la décote, de réclamer le remboursement à 100% des sommes initialement prêtées. Quand on sait que celles-ci atteignaient 90 milliards de dollars, on comprend mieux le coup de massue sur la tête du pays.

    Des fonds qui s'épuisent

    L'Argentine pourrait avoir à rembourser entre 15 à 20 milliards de dollars, d'après un décompte du ministère de l'Économie. Or, les réserves du pays se montent à 28 milliards seulement. Autant dire que si l'Argentine devait s'acquitter de cette dette, elle serait aux abois…
    La seule échappatoire évoquée par la Cour suprême est… de ne payer rien à personne, soit un nouveau défaut de paiement, comme en 2001. À l'heure où l'Argentine commençait à retrouver le chemin des marchés internationaux, soutenu par plusieurs grandes puissances comme la France et l'Allemagne, ce retour en arrière risque de ne pas passer.


    éco matin
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