Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Plans d’investissements des multinationales: L’Algérie dans le top 20 !

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Plans d’investissements des multinationales: L’Algérie dans le top 20 !

    En dépit de son climat des affaires jugé le plus souvent par analystes et experts économistes comme «complexe», voire «rebutant», il n’en demeure pas moins que l’Algérie continue à receler un vivier d’opportunités en mesure de capter les investissements directs étrangers (IDE). C’est en tout cas l’avis du cabinet international Frontier Strategy Group, dont le cœur des études de prospective et d’analyse économique est justement les « pays émergents ».


    En effet, ce dernier classe l’Algérie à la tête des 20 pays « avec un fort potentiel d’investissement pour les multinationales européennes et américaines ».
    Dans son « Frontier Market Sentiment Index », élaboré pour le compte du Wall Street Journal, le Frontier Strategy Group a pris le pouls des intentions d’investissement de ses clients, majoritairement des mastodontes internationaux avec pour nom Coca-Cola, General Electric, Dell ou encore Novartis, auxquels s’ajoutent 200 autres références qui ont alimenté un classement établi sur la base d’informations recueillies auprès d’eux ainsi que « des données sur les pays que ces mêmes entreprises regardent avec intérêt pour leurs investissements potentiels futurs ». Au bout du suivi et à l’issue d’un sondage avec les dirigeants de ces entreprises, « une image claire sur leurs marchés cibles prioritaires, c’est-à-dire sur les pays que les multinationales incluent dans leurs plans futurs d’investissements et sur ceux qui sont en baisse », est consignée dans l’indice de mesure. Dans ce listing de 20 pays, dominé par le Nigeria, l’Algérie occupe le 14e échelon en obtenant 16,60%. Explication : le Frontier Market Sentiment Index se sert de deux facteurs clés : l’état actuel des avis des dirigeants des multinationales sur les pays considérés comme étant des marchés «frontières», puis l’évolution de ces avis au fil du temps. Dans le cas précis de cette mesure, il s’agit d’une variation d’une année, de juin 2013 à juin 2014. « L’indice de chaque pays correspond au pourcentage des entreprises vues comme une destination d’investissement. De fait, si 50 entreprises parmi 200 multinationales sondées prévoient d’investir dans un pays en particulier, le score de ce pays est de 25% », selon le cabinet international. Une « perspective positive » qu’il avait déjà prédite lorsque l’Algérie était engagée dans l’élection présidentielle où il écrivait déjà que les flux des IDE devraient s’intensifier en profitant « de la consolidation de l’économie algérienne à travers un vaste champ de réformes » et «bénéficier des projets gouvernementaux dans des domaines clés : infrastructures et énergie ». L’Algérie, depuis la réélection de Bouteflika à sa tête, devrait mettre en œuvre des réformes visant à attirer les IDE dans le secteur non pétrolier et ramener l’équilibre dans l’économie. « Des réformes absolument nécessaires, en particulier pour faciliter le processus de captation des IDE, ce qui, à son tour, réduira le risque de volatilité des devises », analyse-t-il. D’autant plus que la présence « croissante » des entreprises étrangères permettrait de réduire la nécessité de recourir à l’importation et injecter les réserves dans des projets structurants. « Ces deux évolutions sont indispensables pour alléger la pression sur les comptes courants de l’Algérie dans le long terme », analyse Frontier Strategy Group. Néanmoins, l’effort demeure nécessaire pour venir à bout des principales tares de l’économie algérienne que sont la bureaucratie, les difficultés d’accès au foncier, l’inadaptation du système bancaire et d’autres difficultés structurelles de l’économie nationale, à leur tête le circuit informel que le gouvernement a du mal à assainir. Depuis ces dernières semaines, des ministres se succèdent pour parler réformes, particulièrement dans le volet de la finance et de la bancarisation, même si les détenteurs de capitaux avaient les yeux rivés sur le fameux « 51/49 », qui semble survivre aux critiques et que le ministre de l’Industrie et des Mines, M. Bouchouareb, a maintes fois rappelé le caractère « intouchable »… du moins pour l’instant !
    REPORTERS.DZ
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
Chargement...
X