Depuis le 10 juin, le Marrakech du rire égaie le Maroc. A cette occasion, Jamel Debbouze, créateur du festival d'humour, a évoqué le Front national et notamment le fait que certains considèrent ce parti comme le premier de France. "C'est faux et dégueulasse. Je le répète, c'est faux et dégueulasse. Nous, artistes, on doit gueuler que cela est faux, que l'on vit dans l'air du métissage, qu'on n'a pas d'autre alternative que de faire avec l'autre, que l'étranger n'est pas une mauvaise nouvelle mais, au contraire, une très bonne nouvelle, qu'il faut faire corps ensemble face à l'adversité", a-t-il déclaré dans une interview accordée au Monde.
"Il faut faire très attention aux discours qui tentent d'arrondir les angles. Marine Le Pen - je devrais dire Jean-Marine Le Pen - n'a pas changé, ses paroles sont dangereuses et font du mal à la France. Les gens qui y adhèrent sont fous. Je suis triste de devoir encore parler de cela. Je m'étais pourtant juré de ne pas le faire", a-t-il ajouté en précisant que la France n'était pas raciste. "Je suis allé dans de très nombreuses villes, j'ai parlé avec beaucoup de Français. Ces gens qui essaient de nous monter les uns contre les autres le font uniquement pour exister, pour leur propre commerce, pour leur vitrine. Ne soyons pas dupes, je vous en supplie", a-t-il expliqué.
"Annuler les spectacles c'est mortifère"
Outre la montée du Front national, Jamel Debbouze est également revenu sur le mouvement des intermittents du spectacle. "J'ai été intermittent à mes débuts. Il faut se battre corps et âme pour que ce statut ne disparaisse jamais, mais annuler les spectacles c'est mortifère. Il faut juste se rappeler une chose : sans la culture, on est mort, sans le spectacle, on est foutu", a-t-il révélé.
"J'ai le sentiment que le gouvernement a les outils pour remédier à ce conflit mais je suis surpris de voir que ce sont toujours les mêmes sujets qui reviennent depuis tant d'années. Je réponds aux mêmes questions qu'il y a dix ans", a-t-il poursuivi en comparant les intermittents aux immigrés, notamment en raison de la montée du FN et des problèmes non réglés par le gouvernement.
metronews
"Il faut faire très attention aux discours qui tentent d'arrondir les angles. Marine Le Pen - je devrais dire Jean-Marine Le Pen - n'a pas changé, ses paroles sont dangereuses et font du mal à la France. Les gens qui y adhèrent sont fous. Je suis triste de devoir encore parler de cela. Je m'étais pourtant juré de ne pas le faire", a-t-il ajouté en précisant que la France n'était pas raciste. "Je suis allé dans de très nombreuses villes, j'ai parlé avec beaucoup de Français. Ces gens qui essaient de nous monter les uns contre les autres le font uniquement pour exister, pour leur propre commerce, pour leur vitrine. Ne soyons pas dupes, je vous en supplie", a-t-il expliqué.
"Annuler les spectacles c'est mortifère"
Outre la montée du Front national, Jamel Debbouze est également revenu sur le mouvement des intermittents du spectacle. "J'ai été intermittent à mes débuts. Il faut se battre corps et âme pour que ce statut ne disparaisse jamais, mais annuler les spectacles c'est mortifère. Il faut juste se rappeler une chose : sans la culture, on est mort, sans le spectacle, on est foutu", a-t-il révélé.
"J'ai le sentiment que le gouvernement a les outils pour remédier à ce conflit mais je suis surpris de voir que ce sont toujours les mêmes sujets qui reviennent depuis tant d'années. Je réponds aux mêmes questions qu'il y a dix ans", a-t-il poursuivi en comparant les intermittents aux immigrés, notamment en raison de la montée du FN et des problèmes non réglés par le gouvernement.
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