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Révision constitutionnelle : le FFS s’explique sur sa participation

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  • Révision constitutionnelle : le FFS s’explique sur sa participation

    Le FFS a exprimé ce mardi 17 juin sont souhait que sa participation aux consultations autour de la révision constitutionnelle ne soit pas « interprétée comme une caution au processus ».

    Dans un communiqué rendu public à l’issue de sa rencontre aujourd’hui avec Ahmed Ouyahia, le plus vieux parti algérien d’opposition rappelle sa position sur le sujet. « L’élaboration et l’adoption de la constitution doivent émaner du peuple et de ses représentants légitimes », réaffirme le FFS.

    Ainsi, le parti donne les raisons à l’origine de sa participation aux consultations après avoir pris part à la Conférence nationale pour la transition démocratique organisée par l’opposition. Il s’agit d’abord ‘une « volonté de dialogue qui a toujours animé notre parti » et son « président Hocine Aït Ahmed depuis la création du FFS en 1963, avec à son actif plusieurs initiatives depuis en direction des décideurs pour engager des discussions pour une sortie de crise, malheureusement restées sans suite ».

    Le FFS parle ensuite « l’objectif de réaliser un consensus national entre les acteurs politiques, du pouvoir, de l’opposition et de la société civile ». Il cite également le « devoir patriotique de témoigner et d’alerter le pouvoir sur le danger que court le pays pour son unité, son intégrité territoriale, sa sécurité, ses ressources et l’avenir des futures générations ».

    Dans son communiqué, le FFS affirme qu’il n’est pas porteur « de propositions d’amendement » et se dit être « persuadé que ce texte ne répond qu’à un souci de gouvernance du régime à court terme, mais ne règle pas au fond la crise multidimensionnelle à la fois politique, économique, sociale, culturelle voire morale qui accable le pays ». Et de poursuivre : « De notre point de vue, une Constitution qui ne prend en compte que les intérêts du pouvoir n’aura pas le consensus nécessaire à sa stabilité ».

    Le FFS dit être venu également pour exprimer la « profonde préoccupation de la population sur l’avenir de nos ressources pétrolières, gazières, hydriques et solaires ». Et pour lancer « un cri d’alarme parce que le phénomène de la corruption se généralise à tous les niveaux de la société, que les activités informelles s’étendent à toutes les sphères d’activité, que des réseaux mafieux se développent dans les filières d’importation au détriment de la production nationale vouée à ce rythme à disparaître, que l’affairisme décourage toute activité productive ». « A-t-on besoin de réviser la Constitution pour cela ? », s’interroge-t-il.

    Le parti de Hocine Aït Ahmed saisit l’occasion de cette rencontre pour interpeller le pouvoir sur ses engagements « non tenus » d’instaurer un État de droit, respectueux des libertés individuelles et collectives et de démocratiser les institutions. Il rassure, cependant, le système que son souhait « de reconstruire un consensus national pour le changer pacifiquement, ne vise pas à porter atteinte à l’administration nationale et locale ». L’objectif, selon lui, « est de la consolider en l’adaptant à un environnement national, régional et international en mutation profonde et rapide ». « N’ayez donc pas peur du changement, il ne sera pas fait contre vous mais avec vous. Il n’y aura ni atteinte aux biens et à la sécurité des personnes, ni règlements de comptes », lance le FFS.

    Et ce changement, souligne la même source, « n’a pas besoin d’une révision de la Constitution pour en discuter et fixer le contenu et les étapes avant de traduire les changements convenus dans une nouvelle Constitution ».

    Initiative politique

    Le FFS évoque sa participation aux rencontres et qui ont regroupés des partis de l’opposition et des représentants de la société civile. Il assure que « les différentes initiatives engagées ou projetées pour sortir le pays de la crise pourraient converger sachant que dans leurs grandes lignes elles se rejoignent ».

    « Compte tenu de l’ensemble de ces considérations, nous avons engagé activement la préparation de la conférence du consensus national incluant la participation du système à travers ses représentants dans les partis politiques et les organisations gouvernementales, au côté des autres acteurs politiques de l’opposition et de la société civile », écrit-il. « Votre adhésion à cette initiative est souhaitable dans l’intérêt national », souligne le parti qui précise qu’il n’aura qu’un rôle de « facilitateur et de catalyseur ».

    TSA
    There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.
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