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La capture d'Ahmed Abou Khattala met provisoirement fin à une polémique américano-américaine

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  • La capture d'Ahmed Abou Khattala met provisoirement fin à une polémique américano-américaine


    AfricanManager
    Barak Obama a annoncé mardi 17 juin 2014, qu'il avait donné l'ordre d'arrêter le Libyen Ahmed Abou Khattala, accusé d'être derrière l'attaque, le 11 septembre 2012, du Consulat américain à Benghazi et l'assassinat de l'Ambassadeur, Christopher Stevens, et 3 autres diplomates américains. Quelques instants avant, lorsqu'il a été informé du succès de l'opération, Obama a déclaré: "Je me suis assigné comme priorité de trouver et de traduire devant la justice les responsables de la mort de quatre courageux Américains. Avec cette opération, les États-Unis ont une nouvelle fois démontré qu'ils feraient tout leur possible pour que justice soit rendue lorsque l'on s'en prend à des Américains", avant d'ajouter : "Nous poursuivrons nos efforts pour traduire en justice les responsables des attaques de Benghazi".

    Le porte-parole du pentagone avait annoncé auparavant que les forces spéciales américaines ont capturé un des organisateurs présumés de l'attaque en 2012 du consulat américain de Benghazi qui a coûté la vie à l’ambassadeur des Etats-Unis et à trois autres ressortissants américains.

    Des informations ,qui étaient apparemment connues par plusieurs médias mais maintenues sous embargo jusqu'à leur annonce officielle, ont fait état qu'Ahmed Abou Khattala a été capturé , dimanche , près de Benghazi et a été transféré à bord d'un bâtiment de la marine américaine, pour être acheminé par la suite aux Etats-Unis , comme cela a été le cas pour Abou Anas Allibi, leader islamiste libyen suspecté de liens avec al-Qaïda, arrêté en octobre 2013, dans des conditions semblables , transféré dans un bâtiment de la marine américaine, puis acheminé en territoire américain.

    Les spécialistes des affaires du terrorisme expliquent cette démarche par le souci américain de mener les premiers interrogatoires de ces terroristes hors du territoire des Etats-Unis, pour contourner les lois anti-torture contraignantes sur le sol américain.

    Ahmed Abou Khattala est " une figure-clé ", a indiqué, mardi 17 juin, le porte-parole du Pentagone, le contre-amiral John Kirby, confirmant une information dévoilée par le Washington Post qui révèle qu'Ahmed Abou Khattala se trouve mardi sous garde américaine " dans un lieu sûr hors de Libye". "Abou Khattala comparaîtra devant la justice où il devra répondre de ses actes», a pour sa part déclaré le secrétaire d'État américain John Kerry.

    Il est à noter que plusieurs plans de capture et d'assassinat ont été préparés par les Etats-Unis contre Ahmed Abou Khattala, chef d'Ansar Chariâa de Benghazi , accusé également d'être derrière l'assassinat de Abdelfattah Younes ancien ministre de l'Intérieur de Kadhafi qui a rejoint les révolutionnaires libyens. Abou Khattala devrait être arrêté avec Abou Anas Allibi en octobre 2013 à Tripoli , mais il a échappé au piège , et un attentat à la voiture piégée le visant a également échoué . Et on lui prête un commentaire sur ces tentatives à répétition de l'arrêter ou l'assassiner : "Si on me touche la réaction contre les Américains sera forte".

    Mais contrairement aux autres plans qui n'ont pas abouti, le raid de dimanche a été planifié depuis des mois par les forces américaines qui travaillaient en lien étroit avec des agents du FBI.

    Le ministre de la justice Eric Holder a précisé qu'Ahmed Abou Khattala était actuellement visé par trois chefs d'inculpation, parmi lesquels "meurtre d'une personne au cours d'une attaque contre un établissement fédéral", et que "d'autres pourraient être ajoutés dans les jours à venir".

    Une polémique a éclaté aux Etats-Unis au moment des évènements de Benghazi , sur le rôle d'Al-Qaeda dans l'attaque et les mesures de sécurité nécessaires , mais qui n'étaient prises à l'époque pour sécuriser les lieux et les diplomates en place.

    Le New-York Times, et Rached Ghannouchi lui-même ( lors d'une interview au journal arabe basé à Londres Al Hayat du 30 septembre 2012) avaient plaidé pour la non- participation d'Al-Qaeda à l'attaque qui était le fait d'assaillants locaux. Des observateurs ont mis cette thèse dans le cadre du soutien à Barak Obama en vue de sauver sa campagne pour son deuxième mandat, et estimé que le journal américain The New-York Times, appuyé par les collaborateurs d'Obama , particulièrement Susan Rice, à l'époque représentante des Etats-Unis à l'Onu et Hillary Clinton , a souligné que la présence d'Ahmed Abou Khattala dans le consulat américain à Benghazi au moment de l'attaque était fortuite .Et beaucoup se sont demandés pourquoi ce suspect n'avait pas été arrêté alors qu'il avait, après l'attaque, donné plusieurs interviews à la presse américaine. La chaîne CNN l'avait rencontré en 2013 à la terrasse d'un café à Benghazi . Abou Khattala n'avait pas, à l'époque , nié sa présence sur les lieux de l'attaque mais assurait ne pas y être impliqué. Il affirmait aussi que les autorités américaines et libyennes n'avaient pas tenté d'entrer en contact avec lui.

    Cette polémique a l'air de se dissiper à l'annonce de la capture d'Ahmed Abou Khattala , et une rare unité politique a été remarquée au sujet de ce dossier. "C'est évidemment une bonne nouvelle que ce terroriste soit maintenant entre les mains des Américains et je salue le travail de nos militaires, aidés du FBI , qui a permis sa capture", a déclaré le républicain John Boehner, président de la Chambre des représentants.

    Aboussaoud Hmidi
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Un vrai abou HOTALA ,on dirait Ibliss , ils se ressemblent tous ces houtala, il ressemble exactement a rass ...

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    • #3
      Une mine d or de renseignement ..

      *
      C'est une "victoire majeure pour l'administration Obama", selon le Washington Post
      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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