Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Vers un congrès commun FIS-MDA ?

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Vers un congrès commun FIS-MDA ?

    L’ex FIS est bien de retour sur la scène politique mais sous une autre forme. D’après cet article, c’est le MDA parti de Ben Bella qui lui servira de cheval de Troie. On parle ausi de négociation avec le parti d'Ennahda.

    Rabah Kébir a intensifié ses activités depuis son retour en Algérie. Il a rencontré : Ben Bella, Soltani, Djaballah, Mehri, Belkhadem, Louisa Hanoune, Chibane ...
    __________________________________
    Vers un congrès commun FIS-MDA

    Le Soir d'Algérie
    26/10/2006
    Kamel Amarni


    L'ex-FIS est-il en train de se recycler autour du sigle du MDA ? A se fier à des sources politiques crédibles, c'est ce projet-là qu'entreprend de réaliser le sinistre numéro 3 du parti islamiste le plus sanguinaire de l’histoire.

    Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - L'énigme commence donc à se dénuder : un homme, Ahmed Ben Bella, aura été celui qui, au crépuscule de l'âge, voudra léguer au pays ce cadeau empoisonné. L'ancien président de la République, qui a tenté vainement de renouer avec la politique et donc le pouvoir, à la faveur de l'ouverture de 1989, découvre, ahuri, que son parti, le MDA (Mouvement pour la démocratie en Algérie), ne faisait plus recette au pays.

    A la pâle copie qu'il était devenu, l'électorat intégriste préférant l'original. C'est-à-dire le FIS. Et de cette aventure, il n'en survivra que le sigle et l'aura de son géniteur. Cet islamiste déclaré n'a d'ailleurs jamais caché ses accointances avec le FIS. Même au plus fort du génocide des années 90. Signataire du contrat de Rome, l'ancien chef de l'Etat, à l'instar de ses congénères "romains", met tout son poids en faveur de la très connotée et, écrivons-le franchement, mortelle option de "la réconciliation nationale". Auto-exilé à Geneve, la providence jouera cependant en sa faveur un certain 15 avril 1999. Celui dont le rôle a été déterminant en 1962 dans son accession au pouvoir est désormais le tout-puissant locataire d'El Mouradia. Et malgré la brouille du 19 juin 1965, les deux hommes étonnent par une parfaite entente que l'on attribue à l'appartenance régionale plus qu'à toute autre considération.

    Ben Bella est, pour tout dire, l'une des rares personnes réellement écouté par Bouteflika. C'est ainsi que le premier n'a trouvé aucune peine à convaincre le second de "rapatrier" un certain Rabah Kebir. "C'est Ben Bella qui a tout fait pour convaincre Bouteflika de permettre le retour au pays de Kebir", affirment nos sources. Il est tout aussi vrai que, grâce à Ben Bella aussi, ce sinistre condamné à mort pour terrorisme a soutenu Bouteflika dès son accession au pouvoir. Notamment en 2004 lorsqu'il appellera publiquement ses disciples à voter Bouteflika. Sant’Egidio à Alger !

    Depuis son retour au pays, ce terroriste — il a notamment revendiqué l'attentat manqué contre l'ancien ministre de la Défense, le général Khaled Nezzar — multiplie les contacts. Des contacts par ailleurs jamais interrompus puisque ses convives et ses hôtes se recrutent, pour l'essentiel, parmi les partisans de la "solution politique" , c'est-àdire l'abdication pure et simple au FIS et ses "moudjahidine". Outre les fréquentes rencontres avec Ben Bella, et des "gaâda ramadhanesques" naturelles avec les "frères" du MSP et d'El Islah, Kebir a rencontré, selon nos sources, et à plusieurs reprises, Mehri, Belkhadem, Louisa Hanoune et Chibane. "L'on ignore ce qu'est attendu de ces personnalités", avoue une source qui est, par contre, affirmative lorsqu'elle lâche : "La stratégie de Ben Bella et de Kebir consiste à mettre le MDA, qui est un parti légal et agréé, à la disposition des éléments de l'ex-FIS. Dans le plus grand secret, l'on s'attelle en effet à préparer un congrès pour fin décembre ou, au plus tard, pour début de l'année 2007. Officiellement celui du MDA, réellement celui du FIS." Et les interdits de la "charte pour la paix et la réconciliation" ? "L'on a pensé à tout. Il faut savoir, confie notre source, que ne sont exclus des mesures de grâce — en l'occurrence pour l'exercice de la politique — parmi les anciens dirigeants du FIS, que les "douze" condamnés par le tribunal militaire de Blida en 1992. Les éléments de l'AIS par exemple sont totalement absous de leur crime et politiquement réhabilités."

    Pour donner ses chances à ce "congrès", soin a été pris, confie encore la même source, "de ne pas y impliquer des cas flagrants et effrayants comme Ali Benhadj ou Anouar Heddam". Il est également prévu une issue de "secours", confie une autre source, et qui consiste à explorer une autre piste d'un autre parti "cadavérique", Ennahda. "Les négociations à cet effet ont lieu entre Kebir et l'ancien ministre d'Ennahda, Boughazi". Ayant tiré les leçons de leur aventure terroriste et, sans doute, inspirés par le modèle MSP, les dirigeants du FIS se fixent même un objectif immédiat : la prochaine élection législative. Quinze années plus tard....
    Dernière modification par shadok, 26 octobre 2006, 11h12.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

  • #2
    Rabah Kébir a intensifié ses activités depuis son retour en Algérie. Il a rencontré : Ben Bella, Soltani, Djaballah, Mehri, Belkhadem, Louisa Hanoune, Chibane ...
    Entre gens du même bord, on s'entend bien et même trés bien.(en faite, le bord c'est celui du gouffre dans lequel ils veulent mener l'Algerie)

    Commentaire


    • #3
      On assiste à l'éxecution des accords de partage qui ont été négociés en 1997 avec le Chef de l’AIS Madani Mezrag : charte de réconciliation nationale pour blanchir tous le monde, indemnisations et retour à la vie politique des dirigeants de l’ex-FIS sous une autre forme tout en écartant les dirigeants les plus durs comme Benhadj et Layada.
      Dernière modification par dzcomment, 26 octobre 2006, 14h38.

      Commentaire

      Chargement...
      X