La Coordination des familles des victimes sahraouies du polisario a appelé, mercredi à Genève, les rapporteurs spéciaux de l’ONU à intervenir auprès de l’Algérie pour ouvrir une enquête sur la mort de deux Sahraouis en janvier dernier par des tirs de l’armée algérienne.
Dans une lettre adressée à quatre rapporteurs de l’ONU, la coordination demande à ce que les investigations nécessaires soient menées immédiatement pour élucider les circonstances de ce drame.
Les deux jeunes sahraouis ont été pris sous le feu des militaires algériens dans la localité d’Oudiyat Toutrat, à proximité de la frontière avec la Mauritanie, alors qu’ils se rendaient à bord d’un véhicule vers ce pays en vue de s’approvisionner en marchandises qu’ils comptaient écouler à Tindouf.
Les victimes sont Khatri Hammedha Khandoud (20 ans) et Mohamed Aliyene Abbih (23 ans) tandis que Moichan Salek Boujemaa (34 ans) a été grièvement blessé.
Les membres de la coordination, présents à Genève à l’occasion de la 26e session du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, appellent à des poursuites contre les responsables des graves exactions commises à l’encontre des trois jeunes victimes et à tenir informées leurs familles des suites judiciaires devant impérativement être données à cette affaire.
En outre, ils demandent aux rapporteurs et instances onusiennes compétentes d’intervenir pour faire cesser les pressions exercées sur les familles des victimes afin de les dissuader aussi bien de revendiquer justice et réparation des préjudices que de renouveler les tentatives de fuite des camps de Tindouf.
La lettre des familles des victimes a été adressée au rapporteur spécial sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, au rapporteur spécial sur le droit de réunion et d’association pacifiques, au rapporteur spécial sur la situation des défenseurs des droits de l’Homme, ainsi qu’au rapporteur spécial sur la promotion et la protection du droit à la liberté d’opinion et d’expression.
La coordination compte également saisir de ce dossier d’autres rapporteurs à savoir le rapporteur spécial sur la promotion de la vérité, de la justice, de la réparation et des garanties de non-répétition, et le rapporteur spécial sur la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.
« Les trois victimes ont été visées par des tirs à balles réelles de la part de militaires algériens embusqués derrière des dunes », révèle la coordination, assurant qu’à aucun moment, il n’a été question de tirs de sommation ou d’une quelconque forme d’alerte en direction des trois jeunes.
« D’autant plus qu’il n’y avait aucun indice signalant la présence d’un barrage ou d’un point de contrôle des autorités algériennes », précise la lettre.
Concernant les dépouilles des deux jeunes mortellement abattus, ajoute-t-on, « il s’avère qu’elles avaient été transportées par les militaires algériens responsables de leur décès à l’hôpital militaire de la ville de Tindouf. »
Constatant la gravité des blessures infligées à Hammedha Khandoud et Aliyenne Abbih, dont les corps ont été transpercés d’une dizaine de balles chacun, les familles des défunts ont signifié leur refus de récupérer les dépouilles en réclamant une enquête indépendante pour élucider les circonstances de leur assassinat.
Les familles affirment avoir été mises devant le fait accompli lorsqu’il a été procédé, le 20 février 2014, à l’inhumation des dépouilles des deux victimes, sans que les autorités algériennes accèdent à leur demande de procéder à une autopsie et de poursuivre en justice des auteurs du crime.
Quant à Salek Boujemaâ, grièvement blessé à la tête, il déclare avoir repris conscience brièvement peu après l’incident et s’être retrouvé entouré par des personnes armées portant des uniformes qu’il a immédiatement reconnus comment étant des militaires algériens.
sahara-question
Dans une lettre adressée à quatre rapporteurs de l’ONU, la coordination demande à ce que les investigations nécessaires soient menées immédiatement pour élucider les circonstances de ce drame.
Les deux jeunes sahraouis ont été pris sous le feu des militaires algériens dans la localité d’Oudiyat Toutrat, à proximité de la frontière avec la Mauritanie, alors qu’ils se rendaient à bord d’un véhicule vers ce pays en vue de s’approvisionner en marchandises qu’ils comptaient écouler à Tindouf.
Les victimes sont Khatri Hammedha Khandoud (20 ans) et Mohamed Aliyene Abbih (23 ans) tandis que Moichan Salek Boujemaa (34 ans) a été grièvement blessé.
Les membres de la coordination, présents à Genève à l’occasion de la 26e session du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, appellent à des poursuites contre les responsables des graves exactions commises à l’encontre des trois jeunes victimes et à tenir informées leurs familles des suites judiciaires devant impérativement être données à cette affaire.
En outre, ils demandent aux rapporteurs et instances onusiennes compétentes d’intervenir pour faire cesser les pressions exercées sur les familles des victimes afin de les dissuader aussi bien de revendiquer justice et réparation des préjudices que de renouveler les tentatives de fuite des camps de Tindouf.
La lettre des familles des victimes a été adressée au rapporteur spécial sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, au rapporteur spécial sur le droit de réunion et d’association pacifiques, au rapporteur spécial sur la situation des défenseurs des droits de l’Homme, ainsi qu’au rapporteur spécial sur la promotion et la protection du droit à la liberté d’opinion et d’expression.
La coordination compte également saisir de ce dossier d’autres rapporteurs à savoir le rapporteur spécial sur la promotion de la vérité, de la justice, de la réparation et des garanties de non-répétition, et le rapporteur spécial sur la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.
« Les trois victimes ont été visées par des tirs à balles réelles de la part de militaires algériens embusqués derrière des dunes », révèle la coordination, assurant qu’à aucun moment, il n’a été question de tirs de sommation ou d’une quelconque forme d’alerte en direction des trois jeunes.
« D’autant plus qu’il n’y avait aucun indice signalant la présence d’un barrage ou d’un point de contrôle des autorités algériennes », précise la lettre.
Concernant les dépouilles des deux jeunes mortellement abattus, ajoute-t-on, « il s’avère qu’elles avaient été transportées par les militaires algériens responsables de leur décès à l’hôpital militaire de la ville de Tindouf. »
Constatant la gravité des blessures infligées à Hammedha Khandoud et Aliyenne Abbih, dont les corps ont été transpercés d’une dizaine de balles chacun, les familles des défunts ont signifié leur refus de récupérer les dépouilles en réclamant une enquête indépendante pour élucider les circonstances de leur assassinat.
Les familles affirment avoir été mises devant le fait accompli lorsqu’il a été procédé, le 20 février 2014, à l’inhumation des dépouilles des deux victimes, sans que les autorités algériennes accèdent à leur demande de procéder à une autopsie et de poursuivre en justice des auteurs du crime.
Quant à Salek Boujemaâ, grièvement blessé à la tête, il déclare avoir repris conscience brièvement peu après l’incident et s’être retrouvé entouré par des personnes armées portant des uniformes qu’il a immédiatement reconnus comment étant des militaires algériens.
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