Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Les Français en force à la 8ème Foire Internationale d’Oran (FIO)

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Les Français en force à la 8ème Foire Internationale d’Oran (FIO)

    Les français s’intéressent à l’investissement régional hors d’Alger. Oran est une ville qui recèle de beaucoup de potentialités : disponibilité du foncier, un port ..
    __________________________________________
    8ème Foire Internationale d’Oran (FIO)

    Les Français en force à El Bahia


    La Voix de L'Oranie
    26/10/2006
    Mohamed-Chérif Lachichi

    Le Palais des expositions d’El Bahia accueille, du 6 au 15 novembre prochain, la huitième édition de la foire internationale d’Oran (FIO). De 375m2 en 2005, la surface du pavillon français, organisé par la chambre française de commerce et de l’industrie en Algérie (CFCIA) et labellisé par UBIFRANCE, va passer à plus de 500m2.

    Pour M. Michel de Caffarelli, le pré-sident de la CFCIA: «Il s’agit d’attirer l’attention sur l’effort de développement local, hors d’Alger!» En d’autres termes, il s’agit pour la CFCIA de poursuivre son déploiement en Algérie en utilisant notamment «le levier régional». Premier fournisseur du pays et premier investisseur hors hydrocarbures, la France ne veut donc pas lâcher prise et compte bien maintenir sa position de partenaire économique «privilégié» de l’Algérie. Pour rappel, lors de la dernière foire internationale d’Alger, sur 1.113 exposants étrangers, 325 étaient français, soit près du quart de la participation étrangère globale.

    Et si, actuellement, des observateurs algériens perçoivent, pour leur part, un léger fléchissement, les Français, eux, restent très optimistes quant à la dynamique de leurs exportations en direction de notre pays. D’abord, il y a lieu de restituer la légère baisse qui aurait été constatée dans un contexte plus général, à savoir la baisse des importations algériennes en 2006. Selon les statistiques du CNIS, le volume global des importations algériennes a chuté, durant le 1er semestre de cette année, à près de 5,1%. Et en défalquant la valeur des ventes des Airbus, estimée pour la période considérée à environ 500 millions d’euros, les exportations françaises n’auront baissé en réalité que dans une proportion équivalente, à savoir 5,2%. Il n’est donc pas question de tirer, aujourd’hui, des conclusions hâtives, d’autant que l’année 2006 va être marquée notamment par le début de la mise en œuvre de gros contrats remportés au cours de ces dernières années par des entreprises françaises. On peut citer à cet égard le contrat d’électrification du réseau ferroviaire de banlieue remporté par Alstrom, ou encore le contrat du Métro d’Alger obtenu par Vinci et Siemens France. Ce qui devrait se traduire très vite par la livraison de biens d’équipements d’une valeur de plusieurs millions d’euros.

    Par ailleurs, les industriels français fondent, aujourd’hui, de grands espoirs sur la prochaine visite en Algérie de Thierry Breton, ministre français de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, prévue pour la fin du mois de novembre. D’aucuns s’attendent à une nouvelle étape que devra franchir le ministre français à l’effet de «booster» les relations économiques entre les deux pays. En tout cas, la participation française à la 8ème Foire internationale d’Oran témoigne d’un intérêt accru pour le marché algérien qui a, plus que jamais, le vent en poupe.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien
Chargement...
X