Annonce

Réduire
Aucune annonce.

La toute fin des chrétiens d’Irak

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • La toute fin des chrétiens d’Irak

    Après la prise de Mossoul par l’EIIL, Georges Casmoussa, ancien archevêque syriaque catholique craint que cette ville, comme d’autres dans le pays, ne se vide définitivement de ses fidèles.

    Ils représentent 2% de l’ensemble de la population irakienne, contre 20% en 1932 et 5% à la veille de l’invasion américaine en 2003. Depuis la chute de Saddam Hussein, et l’enlisement du pays dans la spirale de la violence et du terrorisme, leur nombre n’a cessé de diminuer. Aujourd’hui, les chrétiens, dont le nombre est déjà en nette réduction dans tout le Moyen-Orient, risquent de disparaître d’un des plus vieux berceaux du christianisme.

    A Mossoul, tombée aux mains des djihadistes de l’Etat islamique d’Irak et du Levant (EIIL) dans la nuit du lundi 9 juin, ils étaient 30.000, sur une population totale de deux millions d’habitants majoritairement musulmans, à résider encore dans cette ville-clé de la présence chrétienne en Irak. «Aujourd’hui, il ne reste plus qu’une cinquantaine de familles chrétiennes, tout au plus», assure Monseigneur Georges Casmoussa, ancien archevêque syriaque catholique de cette ville, dans laquelle il avait été lui-même enlevé par un groupe islamiste en 2005.

    A pied ou en voitures, ils ont tout laissé derrière eux, à l’annonce de la chute de la ville, certains fuyant vers les zones les plus proches, notamment à Qaraqosh, la plus importante ville chrétienne de la province de Ninive, d’autres prenant le chemin d’Erbil et de Duhok, au Kurdistan, pour s’éloigner le plus du danger qui les guette. «L’accès à ces deux villes étant rigoureusement contrôlé par les forces de sécurité kurdes, un camp de fortune a été aménagé à la hâte aux abords de ces localités pour accueillir les réfugiés», raconte Mgr Casmoussa.
    D’autres enfin ont trouvé refuge dans le couvent de Mar Matta, situé non loin de la province kurde. «Ce n’est pas la première fois que le monastère accueille des chrétiens, nous avons déjà vécu ce scénario au moins à deux reprises, mais les fois précédentes ils étaient moins nombreux. Cette fois-ci, le couvent était submergé», souligne le responsable religieux, auteur de «Jusqu’au bout», un livre témoignage sur les chrétiens d’Irak.

    «Maintenant, on peut s’attendre à tout»

    Depuis Beyrouth, où il réside actuellement, l’ancien archevêque de Mossoul, évoque un nouveau coup dur pour les fidèles chaldéens, syriaques, nestoriens et arméniens, qui constituent les principales communautés chrétiennes en Irak. «Chaque épisode de violence appauvrit un peu plus la force morale des chrétiens, et accroît leur incertitude dans le futur», assure le responsable religieux.

    Aujourd’hui, à Mossoul, qui compte une trentaine d’églises, dont certaine datent du VIIe siècle, un séminaire et une poignée d’écoles chrétiennes, il n’y a plus aucun prêtre.
    «Un de mes amis, le père Pio a quitté les lieux à la hâte avec sa chemise et son pantalon, sans rien d’autre. Pourtant il fait partie des plus optimistes, il était engagé jusqu’au bout. Quand je l’ai eu au téléphone il m’a dit: «à chaque fois je vous disais qu’il n’y avait rien, mais maintenant on peut s’attendre à tout”», relate l’homme d’Eglise.

    Les fuyards ont tous à l’esprit les taxes imposées aux chrétiens par l’EIIL à Raqqa en Syrie, comme une réinstauration de la jezzia, impôt historiquement prélevé par les conquérants musulmans auprès des populations non-mahométanes. Dans cette ville conquise par le groupe djihadiste, des codes vestimentaires ont également été imposés aux femmes par la Commission de la Charia, l’aile juridique de l’EIIL qui veille à l’application d’une interprétation stricte du code islamique.

    A Mossoul, où d’après Mgr Casmoussa, «l’Etat islamique avait une certaine influence depuis quelques temps», aucune agression ou restriction à caractère confessionnelle vis à vis des chrétiens n’a encore été recensée. «Pour l’instant, ce qui nous rassure, c’est la conduite des “envahisseurs” vis-à-vis des civils. Lorsqu’ils sont arrivés, ils ont demandé par haut parleur aux gens de regagner leur travail. Ils gardent les institutions, il n’y a pas beaucoup d’hommes armés dans la ville et les églises sont intactes», relate le responsable qui s’interroge sur la visée des insurgés et la signification de cette offensive.

    «Si l’on considère que l’objectif de l’EIIL est d’envahir tout le territoire, et d’instaurer un califat musulman, alors les chrétiens sont directement menacés. En revanche, s’il s’agit d’une bataille politique entre chiites et sunnites, entre le gouvernement central et des fractions opposées, dans ce cas là nous serons moins en danger», analyse Mgr Casmoussa. Le ton grave, il espère que ce départ soit provisoire et que les habitants finissent par rentrer chez eux. «Il ne faut pas croire que dans la conscience des chrétiens qui ont quitté la ville, c’est pour toujours. La route est ouverte, ils viennent voir leurs maisons et repartent».

    Quand bien même les chrétiens ne seraient pas l’objet de persécutions ciblées, ils restent, à l’instar de tous les Irakiens, soumis à une forte insécurité. Si la majorité des attaques terroriste vers les lieux de culte ont eu dans des mosquées, rappelle Mgr Casmoussa, les chrétiens subissent une pression supplémentaire du fait de leur position minoritaire.

    Rares sont les chrétiens ayant eu accès à des postes clés au sein de l’administration publique ; ils sont systématiquement subordonné par un responsable musulman. «Il y a des pressions pour changer le pourcentage démographique dans les villes et villages chrétiens au nord de l’Irak, au Kurdistan et du cote de Mossoul. Certaines lois ont été votées pour établir des quartiers, construire des mosquées ou distribuer des terrains à des musulmans venus d’ailleurs», affirme le responsable religieux.

    Les gouvernements en place n’ont rien fait pour rassurer les chrétiens, dit Mgr Casmoussa : «On assiste à beaucoup de discours de bonne volonté, mais concrètement aucune loi antidiscriminatoire n’a été votée.»
    L’entrée en jeu de l’EIIL est un nouvel ingrédient explosif dans le contexte irakien. Un embrasement sécuritaire signifierait une accélération de l’exode des chrétiens:

    «Quelle garantie puis-je offrir aux jeunes qui viennent de fonder une famille? Ceux qui n’ont pas déjà subi des agressions physiques ou des menaces d’assassinat se demandent quand viendra leur tour.

    State

  • #2
    Ahhhhhh ça va les cathos , faites pas chier , supportez cette guerre comme le font le reste des irakiens sunnites et chiites ou cassez vous ......
    " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

    Commentaire


    • #3
      Les Chrétiens d'Irak et de la Syrie disparaissent petit à petit du paysage à cause des barbares sanguinaires islamistes. Cela rappelle la disparition au 13ème siècle des communautés chrétiennes amazighes en Afrique du Nord avec l'arrivée des "salafistes" de l'époque : Les Almohades !


      En Irak, les anciens Baathistes et les tribus arabes sunnites se sont ralliés aux criminels islamistes de l'EIIL dans cette entreprise d'épuration religieuse !

      Heureusement que le Kurdistan irakien est là pour accueillir les réfugiés.
      Dernière modification par absent, 21 juin 2014, 15h56.

      Commentaire


      • #4
        Les Chrétiens d'Irak et de la Syrie disparaissent petit à petit du paysage à cause des barbares sanguinaires islamistes. Cela rappelle la disparition au 13ème siècle des communautés chrétiennes amazighes en Afrique du Nord avec l'arrivée des "salafistes" de l'époque : Les Almohades !
        Les almohades sont arrives au 13 eme siècle et c'était des salafistes ......... Woooawwwww !!!!
        " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

        Commentaire


        • #5
          Les almohades sont arrives au 13 eme siècle et c'était des salafistes ......... Woooawwwww !!!!

          ------------------------------------------

          Tu fais semblant de ne pas voir les guillemets ! Le vrai terme est : Les takfiristes

          Pour ta culture :

          Dernière modification par absent, 21 juin 2014, 12h54.

          Commentaire


          • #6
            Malheureusement ce constat d'extermination fut monnaie courantes durant l'histoire musulmane , la prise de pouvoir se fait dans le sang et son exercice plus encore et n'épargne personne , depuis le calife Othmane

            Commentaire


            • #7
              Tu fais semblant de ne pas voir les guillemets ! Le vrai terme est

              tu parle a ceux qui font l'eloge des egorgeurs, profaneurs des tombes, destructeurs de monument et civilisation, violeurs de fillettes et femmes, la barbarie coupé les tetes et coups de tournevis,,,,
              hypocrisie
              pourquoi s'arrété a almowahidoun, les amaouides ont bien inventé cette culture de barbarie au nom d'allahsur la video adnan appel a lire l'histoire, ben faut continuer a lire l'histoire, ya bien khalid bnou walid, (sayf allah masloul) qui a tuer un musulman et violer sa femme aprés avoir tué le mariau nom de takbiiir
              omar (le kalif) aussi faut tout raconter ce qu'il a avait fait
              la en sors du sujet et tout ca a cause de l'autre lui et ces compagnons sont habitué a trouver les excuses et halalisé les massacres, la prostitution,pedophilie,,,,,,aulieu de condamné les crimes des barbares, il critique les chretiens et leurs demande de ce casser (ou ce convertir) wa hada ad3af imane des chayatine
              la"anahom allah wa la3ana man walahom
              takbiiiiir
              المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

              Commentaire


              • #8
                @Ath-Snouss

                Les communautés chrétiennes d'Afrique étaient latinophones. A l'époque almohade, ils se seraient plus reconnus chez leurs confrères hispaniques ou italiques que dans une tribus berbère.

                Sinon, pour les communautés chrétiennes d'Irak ça fait un bail qu'elles sont plus un fossile d'un lointain passé qu'autre chose. Les emmerdes actuelles, c'est le pays tout entier qui est entrain de les subir et pas seulement les chrétiens.
                "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

                Commentaire


                • #9
                  @Cell

                  Le parallèle n'est pas si absurde en vérité. Le mouvement almoravide puis almohade ressemblent beaucoup dans leur assise et dans leur approche aux mouvements salafistes de notre époque. C'est un phénomène quasi cyclique chez-nous, et depuis l'époque chrétienne je dirais !
                  "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

                  Commentaire


                  • #10
                    Les communautés chrétiennes d'Afrique étaient latinophones. A l'époque almohade, ils se seraient plus reconnus chez leurs confrères hispaniques ou italiques que dans une tribus berbère.

                    --------------------------------------

                    En l'absence d'un pouvoir qui les représente, les minorités religieuses s'identifient à d'autres pouvoirs et culture comme les Chrétiens du Liban ou du Syrie : les Maronites se reconnaissent plus dans la culture française car la France les a toujours protégés, les Orthodoxes s'identifient à la culture grecque héritière de Byzance et les Arméniens du Liban à l'Arménie. Même la secte des arabes Druzes ont choisi de servir Israel plutôt que la Syrie.

                    Le panarabisme théorisé par des intellectuels chrétiens comme Michel Aflaq était plus une parade pour contrecarrer la culture politique musulmane (Khilafat) qui les réduit au statut de "Dhemmi" qu'une conviction politique. La majorité des Maronites réfusent de s'identifier en tant qu'arabe et revendiquent leur appartenance aux Phéniciens même si ces derniers sont des cousins éloignés des arabes.

                    Le mépris de certains Libanais de France de la communauté maghrébine s'explique aisément.
                    Dernière modification par absent, 21 juin 2014, 16h41.

                    Commentaire


                    • #11
                      @Ath-Snouss

                      Les Maronites ainsi que toutes les communautés Chrétiennes d'Orient sont arabophones. La différence est de taille.
                      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

                      Commentaire


                      • #12
                        Les Maronites ainsi que toutes les communautés Chrétiennes d'Orient sont arabophones. La différence est de taille.

                        ------------------------------
                        arabophone et francophone pour les Maronites, la communauté chrétienne la plus importante en nombre et en pouvoir politique. La arméniens apprennent l'arabe et l’arménien. Les chiites s'intéressent à l'arabe et au persan. Pour les Orthodoxes, je n'ai pas d'infos.


                        Pour les chrétiens d'Afrique du Nord du 12ème et 13ème siècle, l'hypothèse qu'ils ne parlaient que latin me semble inexacte alors que l'empire Romain s'est effondré plusieurs siècles avant. Ils ne vivaient pas en autarcie et se mélangeaient nécessairement avec les Amazighs islamisés ou païens qui parlent le Tamazight. Ibn Khaldoun a mentionné la présence des chrétiens parmi les Amazighs.


                        Les grandes dates du christianisme en Afrique du Nord


                        150-160 : Naissance de Tertullien (berbère) à Carthage.
                        180 (17 juillet) : Décapitation à Carthage de douze chrétiens originaires de Kasserine (martyrs scillitains).
                        197 : Persécution des Chrétiens.
                        198 : Victor Ier (berbère) est pape.
                        200 : Naissance de Cyprien de Carthage (berbère).
                        202 : Édit interdisant la conversion au christianisme.
                        203 (7 mars) : Martyre de Perpétue et Félicité livrés aux lions de l’amphithéâtre de Carthage.
                        249 : Édit obligeant les Chrétiens à prier pour le salut de l'empereur et à sacrifier des animaux. (Persécution de Dèce).
                        256 : Concile de Carthage proposant de rebaptiser les fauteurs qui ont cédé lors des persécutions de Dèce.
                        257 : Édit de Valérien, persécution des Chrétiens, exil d'évêques et de clercs récalcitrants.
                        258 : Décapitation de Cyprien, évêque de Carthage.
                        260 : Édit de tolérance promulgué par Gallien.
                        303-305 : Persécutions des Chrétiens d’Afrique.
                        303-312 : Premiers écrits donatistes.
                        304 : Manifeste des martyrs donatistes d'Abitina.
                        305 : Sylvanus (donatiste) élu évêque de Constantine.
                        311-314 : Miltiade (africain) est pape.
                        312 : Caecilianus nommé évêque de Carthage contestée par l’évêque Donat.
                        317 : Répression accrue des donatistes.
                        321 : Suspension des mesures répressives à l’égard des donatistes.
                        336 : Concile de 270 évêques donatistes à Carthage.
                        340 : Révolte des circoncellions (ouvriers agricoles) contre les propriétaires terriens.
                        354 : Naissance de Saint Augustin (de père romain et de mère berbère)
                        355 : Mort de l’évêque Donat.
                        362 : Julien met fin à l'exil des donatistes qui récupèrent leurs lieux de culte.
                        372-375 : Les donatistes sont mêlés à la révolte du chef maure Firmus.
                        376 : Nouvelle interdiction de l’église et du culte donatiste.
                        385-397 : Soutien du comte d’Afrique Gildon aux donatistes.
                        373 : Valentinien Ier interdit aux donatistes la pratique du « rebaptême ».
                        412 : Concile de Carthage réunissant 286 représentants catholiques et 279 représentants donatistes.
                        429-439 : Invasion du Maghreb par les Vandales (peuple germanique de confession chrétienne arienne).
                        431 : Mort de Saint Augustin, évêque d’Annaba.
                        439 : Fondation du royaume vandale arien d'Afrique (Carthage, Sardaigne et Corse).
                        439 : Début de la persécution des catholiques (flagellation, exil, décapitation)
                        442 : Les Vandales rendent la Sicile en échange de la Numidie et les deux provinces de Maurétanie (Maroc et Algérie) ; ils reçoivent un traité pour diriger la province romaine d'Afrique (Tunisie et Libye occidentale).
                        449 : Alliance des Vandales et d’Attila contre Rome.
                        455 : Pillage de Rome par les Vandales.
                        456 : Domination vandale en Sardaigne.
                        468 : Domination vandale en Sicile.
                        468 : Victoire des Vandales sur la flotte byzantine au Cap Bon.
                        477 : Mort de Genséric après un demi-siècle de règne sur les Vandales.
                        484 : Réduction du nombre d’évêchés, passant de 600 à 470
                        492 : Gélase Ier (berbère) est pape.
                        523 : Décès du roi Thrasamund. Edit royal mettant fin à la persécution de Catholiques.
                        523 : Hildéric, fils de la princesse romaine Eudocia, pro-byzantin, devient roi des Vandales malgré son impopularité et son grand âge.
                        530 : Hildéric est renversé par Gélimer
                        533 : Les Byzantins (conduits par Bélisaire) battent les Vandales à deux reprises près de Carthage et entrent dans la ville en octobre.
                        534 : Reddition de Gélimer. Déportation des survivants à Byzance puis en Galatie, fuite des autres rescapés en Kabylie dans ce qui reste du royaume Vandale.
                        535 : Interdiction des cultes donatiste, juif, païen et arien.
                        647 : Raid arabe sur Sbeïtla.
                        698 : Prise de Carthage par les Arabes.
                        viiie siècle : Il subsiste une quarantaine d’évêchés au Maghreb.
                        793 : Construction d’une église à Kairouan.
                        875 : Le cadi de Kairouan impose le tamyiz (port de vêtements spécifiques pour les Chrétiens et les Juifs)
                        xe siècle : Exode des Chrétiens vers l’Europe et dans les oasis du sud.
                        983 : Persistance d’une communauté chrétienne à Carthage et à Kairouan.
                        1050 : Invasion hilalienne. Mention de communautés chrétiennes à Tlemcen, Alger, au Kef, etc. Accélération du processus d'extinction du christianisme en Afrique du Nord.
                        1053 : Il ne subsiste que cinq évêchés dans le Maghreb.
                        xie siècle : Installation de comptoirs chrétiens italiens sur le littoral maghrébin.
                        1191 : Mention d’une église à El Kala.
                        1192 : Mention d’un archevêque à Carthage.
                        1270 : Croisade de Tunis où Saint-Louis trouve la mort.
                        xive siècle : Ibn Khaldoun atteste la présence de chrétiens parmi les Berbères (Garawa et Nefusa, qui sont des Zénètes)
                        Dernière modification par absent, 21 juin 2014, 17h43.

                        Commentaire


                        • #13
                          @Ath-Snouss

                          Connaître une seconde langue par l'élite ou le commun ne fait pas d'un groupe forcément un locuteur à part entière. Les Maronites ou les Coptes utilisent l'arabe comme langue vernaculaire et comme langue véhiculaire. Même leur liturgie se fait au 3/4 en arabe pour les un et en totalité pour les autres et il n'est jusqu'aux inscriptions et épitaphe sur leur tombes qui sont en arabe.

                          Les Chrétiens d'Orient sont des arabophones et ils sont les fondateurs du nationalisme arabe moderne. Les dérnièrs Chrétiens d'Afrique étaient latinophones et leurs plus illustres auteurs désignaient volontiers les Berbères de leur propre pays commence étant des Barbares, c'est à dire de parfait étrangers. Il y'a là une différence de taille que tu fais semblant de ne pas considérer.

                          Si tu le souhaites, je pourrais t'indiquer oú trouver les dernières inscriptions chrétiennes d'Afrique. Elles datent du 10e s. (= 300 ans après la conquête musulmane) et elles sont encore latines. A contrario, je pourrais aussi t'orienter vers des textes de bibles arabes qui datent d'avant l'avènement de l'Islam.
                          Dernière modification par Harrachi78, 21 juin 2014, 18h37.
                          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

                          Commentaire


                          • #14
                            Précision

                            Tertulien de Carthage était citoyen romain. Rhéteur et avocat de son état, il se dit lui-même fils d'un officier de la légion et il ne se réclame à aucun moment d'une ascendance locale, qu'elle soit Punique ou Numidie.

                            Sinon, tous ses écrits (et ils sont tous nombreux) furent rédigés en latin, et il ne ressort nulle part dans leurs pages qu'il ait pratiqué une autre langue que le latin, sauf le grec qui était en son temps la seconde langue naturelle de tout romain cultivé et qui se respecte.

                            NB: La même remarque est valide pour Cyprien de Carthage, pour Victor de Rome, pour Augustin d'Hippone et pour tous les autres grands noms de l'Eglise d'Afrique et pour les quelques patriarches de Rome identifiés par la tradition comme étant originaires d'Afrique.
                            Dernière modification par Harrachi78, 21 juin 2014, 18h35.
                            "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

                            Commentaire


                            • #15
                              une pierre deux coups..

                              les sionistes teléguide les khorotos pour massacré les chrétiens et musulmans, le but des juifs c'est d'en finir avec les chretien et en meme temps ca donne une mauvaise image du monde musulman en occidents a majorité chrétiens..

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X