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Fête de la musique: Les Algérois entre étonnement et franche admiration

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  • Fête de la musique: Les Algérois entre étonnement et franche admiration

    Célébrée vendredi soir jusque tard dans la nuit, au niveau des trois scènes installées entre la place Audin et le square Sofia, mais aussi sur un large tronçon de la rue Didouche-Mourad, fermée à la circulation pour l’occasion, la Fête de la musique a attiré pour sa première édition un public relativement important majoritairement composé de jeunes.

    La «Fête de la musique» tenue en présence d’artistes algériens et étrangers, grâce à la collaboration de la commune d’Alger-Centre, avec l’Etablissement arts et culture et l’Institut français d’Alger, a débuté dès 20h sur des rythmes de musique traditionnelle, mais aussi de danse folklorique. L’un des moments forts de l’événement fut cependant la venue vers 21h sur la scène centrale installée à la Grande Poste du groupe Les Balochiens. Interprétant une sélection de chansons populaires du répertoire francophone, style de plus en plus délaissé en Algérie, leur prestation retransmise sur écran géant, et avant de céder la place aux genres rap, gnawi ou musique du monde, aura attiré l’attention d’environ deux à trois cents habitants d’une ville peu habituée à ce type d’événement.
    Restant certainement moins festive et animée que ses équivalentes de par le monde, le public présent vendredi soir à la Fête de la musique d’Alger, majoritairement composé de groupes de jeunes Algérois, a au début de la manifestation oscillé entre étonnement et franche admiration à la vue de cette métamorphose, certes momentanée, du centre-ville. Entièrement gratuite, marquée par les représentations d’un total de 13 groupes, cette première édition n’a pourtant que partiellement réussi à attirer les familles algéroises. Marquée également par une série de contretemps « techniques », qui ont totalement chamboulé le programme, notamment à la place Audin, la Fête de la musique version algéroise a pourtant permis d’apprécier des groupes venus de plusieurs régions du pays, à l’image de la musique gnawie avec le célèbre Diwane El Bahdja, l’ensemble de musique populaire Rafda ou encore le chanteur Nima Psy, au côté des rythmes folkloriques, notamment algérois, avec de la musique chaâbie, ou encore de Ghardaïa et Sidi Bel Abbès. Grâce au concours de l’Institut français d’Alger, qui a permis la venue du groupe les Balochiens, qui interprétera certains titres entrés dans la culture populaire française, notamment des chansons d’Edith Piaf et de Leo Ferré, mais aussi de la compagnie Rassegna ou encore du rappeur français d’origine nigériane Féfé, de son vrai nom Samuel Adebiyi, la Fête de la musique est un événement créé vers la fin des années 1970 en France et aujourd’hui célébré dans plus de 110 pays. Tenue chaque année vers le 21 juin, jour du solstice d’été, en célébrant aussi la venue de la saison estivale, du moins dans l’hémisphère Nord, la première édition d’Alger fut, par ailleurs, riche en enseignements pour les organisateurs de la deuxième édition. En effet, un effort serait le bienvenu sur l’organisation de la circulation, la fermeture aux automobilistes de la rue Didouche-Mourad ayant immédiatement créé un encombrement gênant pour la représentation programmée à la place Audin. Par ailleurs, certains participants ont noté que la présence de marchands ambulants, voire de petits stands restaurants aurait été un moyen supplémentaire d’attirer un plus large public.



    Auteur: Khaled Zeghmi
    reporters.dz
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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