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Le premier terminal low cost inauguré à Marseille

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  • Le premier terminal low cost inauguré à Marseille

    C'est le premier terminal en Europe d'un genre nouveau qui a été inauguré à Marseille. C'est un terminal destinés aux compagnies à bas coût et tout est minimaliste. Pas de déco somptueuse, pas de moquette, pas de clim pas de chariots à bagages . Tout a été caclulé afin de réduire au maximum les dépenses.

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    Le premier terminal dédié aux compagnies aériennes à bas coût est inauguré ce mercredi à Marseille. C’est le premier du genre en Europe. Les compagnies «classiques» sont critiques. La région a apporté le financement pour attirer de nouveaux touristes.

    Le terminal low cost, inauguré aujourd’hui à Marseille, la grande métropole du sud de la France, a été aménagé dans un ancien hall de l’aérogare, précédemment dédié au fret. Les travaux ont duré deux ans. L’aménagement est minimaliste. Il n’y a pas de moquette au sol, la décoration est sommaire. Malgré les ardeurs du soleil pendant la période estivale, il n’y a pas de système de climatisation.

    Le fonctionnement de ce nouveau terminal, situé à deux pas de l’aérogare «classique» de la région Provence, évite, lui aussi, le maximum de dépenses. Il n’y aura pas de chariots à bagages dans ce terminal, les voyageurs porteront leurs valises et les déposeront eux-mêmes sur le tapis roulant les emportant vers la soute. Les avions seront stationnés au plus près du bâtiment pour éviter d’investir dans des passerelles qui nécessitent du personnel. Et au moment de l’embarquement, il n’est plus nécessaire d’avoir un bus pour emmener les voyageurs depuis la salle d’attente jusqu’à l’appareil. L’organisation de ce terminal fait tout pour limiter les dépenses.

    Pour rentabiliser l’installation, les compagnies à bas coût ont l’intention de créer uniquement des lignes directes. Les vols avec correspondance sont donc exclus. Le transport s’effectuera dans des avions de 120 places, des Airbus A 320 ou des Boeing B 737. Ces vols à bas prix auront comme destination des pays ayant signé la «convention de ciel ouvert». Elle permet de gagner du temps sur les formalités douanières et réduit le temps de rotation des avions.

    Le nouveau terminal fait baisser de manière spectaculaire la redevance passager perçue sur chaque billet pour utilisation de l’aérogare. Cette taxe sera de 1,30 euro contre 6 euros environ pour un vol international au départ d’un autre terminal de Marseille. La compagnie nationale française Air France a mal réagi, elle parle de concurrence déloyale et a demandé au conseil d’Etat de donner son avis. Le président de l’aéroport provençal ne redoute pas ce recours juridique et semble estimer que le débat est ailleurs : «Les voyages classiques et le low cost sont deux marchés totalement différents», explique-t-il.

    Attirer d’autres touristes

    La nouvelle installation a été voulue par le Conseil général des Bouches-du-Rhône et par la Chambre de commerce et d’industrie de Marseille. Si la dépense atteint 16,4 millions d’euros, elle a pour but d’attirer une nouvelle clientèle dans la région, attirée par des tarifs très économiques, comme par exemple des touristes peu fortunés d’Europe du Nord ou de Grande-Bretagne. Le secteur des croisières devrait profiter de ces retombées. «Et puis, passer par Paris pour aller de Marseille à Venise ou pour venir de Prague en Provence, est très dissuasif», estime-t-on du côté du nouveau terminal.

    La ville et le département ont fait leurs comptes : «Un vol supplémentaire quotidien représente 9 000 touristes supplémentaires par an et des retombées annuelles de 7 millions d’euros». Ces projections répondent aux objectifs des transporteurs aériens à bas coût qui ont l’habitude de se lancer sur des lignes délaissées par les compagnies classiques ou sur des transversales qui évitent la centralisation des vols par les capitales.

    Apparues il y a une vingtaine d’années en Europe, les compagnies de transport aérien à bas coût ont petit à petit conquis une partie du marché français. En 2001, elles étaient 7 à investir cet espace aérien. Depuis 2005, elles sont 25 et enlèvent, lentement mais sûrement, du trafic passagers aux compagnies classiques. Parmi ces nouvelles compagnies qui ont pris le parti de pratiquer les prix le plus bas possible, la britannique easy-Jet et l’irlandaise Ryanair. Elles se sont emparées de 72% du trafic low cost, soit en rendant le voyage par avion accessible à de nouveaux clients, soit en créant de nouvelles lignes.

    Après le TGV, les low cost

    Avec le TGV et ses 3 heures de trajet entre Paris et Marseille, la SNCF avait pris des passagers au trafic aérien classique. L’avion, pour ces voyages relativement courts, supporte mal la concurrence du train. Le transport aérien devrait donc prendre sa revanche avec ce tout nouveau terminal baptisé MP2. Mais l’augmentation du trafic ne profitera pas aux compagnies traditionnelles comme Air France. Ryanair devrait remporter la mise car elle va faire de Marseille-Provence sa plaque tournante. La compagnie irlandaise va y installer à demeure du personnel et deux avions. D’ici deux mois, quatorze destinations européennes seront opérationnelles. Une fois les accords signés avec les autorités, Ryanair a également l’intention d’ouvrir trois lignes à destination du Maroc, pays où le transport aérien reste particulièrement cher.

    Le département des Bouches-du-Rhône compte sur les retombées économiques et la création d’un millier d’emplois. Pour le moment, le personnel employé par les compagnies classiques manifeste son inquiétude. Les deux principaux syndicats d’hôtesses de l’air et de stewards viennent de demander à «l’Etat de prendre la mesure de la concurrence déloyale» des compagnies à bas coût qui «contournent la législation sociale française».

    Ayant leur siège social en Grande-Bretagne et en Irlande, les deux compagnies qui ont percé dans le transport aérien français paient leur personnel selon le droit de leur pays d’origine. Ce qui leur permet d’éviter de payer une grande partie des charges sociales françaises. Les deux syndicats affirment que la compagnie irlandaise Ryanair «ne fait pas mystère de sa volonté de faire signer à ses navigants des contrats de droit irlandais pour échapper aux cotisations sociales françaises».

    Les syndicats comptent sur un projet de décret visant à établir la notion d’établissement pour les compagnies aériennes. «Nous proposons comme critère le fait d’avoir une base d’exploitation en France, c’est-à-dire un aéroport où sont installés en permanence des avions et du personnel navigant», indique la Direction générale de l’aviation civile. Toutes les compagnies étrangères basées en France auraient ainsi l’obligation d’employer leur personnel navigant sous contrat de droit français. Ryanair et easyJet ont fait part de leur inquiétude, estimant que ce décret pourrait menacer leur développement en France. Les aéroports régionaux qui ont fait le pari des low cost ont la même appréhension.

    Par RFI

  • #2
    >> pas de clim

    Ils n'ont pas intérêt à faire des retards alors.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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    • #3
      Et pas de papier hygiènique dans les toilettes
      .
      .
      ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
      Napoléon III

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      • #4
        les toilettes c'est à 10 kilometres.
        إِن تَنصُرُوا الله ينصُركُم الله، الوطن، الملك

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        • #5
          Crise oblige , avant il existait la place affaire ou bien la place économique , mais l'embarquement se faisait au même endroit , aujourd'hui on va plus loin , on va créer le terminal du pauvre .

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