La nuit s’éclipse doucement,
Laissant place au jour naissant,
Où le matin dissipe les rêves nébuleux,
Les effeuillant tel un vent capricieux
Et sépare ceux que la nuit,
Dans son secret avait unis.
Je m’en irai dès l’aurore pâle
Dans les brumes matinales.
Et je laisserai mes pas
M’emporter de-ci delà,
Par les sentiers caillouteux
Et les vastes prés herbeux.
A travers la campagne fleurie
Toute imprégnée de rosée et de vie.
J’irai au gré du hasard.
Peut-être trouverai-je quelque part
Le bel arbre de mes rêves
Sous lequel, je ferai une halte brève,
A l’ombre de ses branches feuillues,
Longues et généreusement étendues,
Pour me rafraîchir le cœur et les yeux
De la splendeur des lieux.
Puis écouter le gai gazouillis
Des oiseaux dans leurs nids
Et la mélodie cristalline de l’eau
S’écoulant, limpide, dans le ruisseau.
Je regarderai avec un plaisir pur
Le soleil se lever à l’horizon,
Pour offrir à la nature,
La caresse de ses rayons,
Et m’envelopper peu à peu
D’une douce chaleur bienvenue.
Alors, je saisirai l’instant précieux :
Moment de bonheur, une paix absolue.
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