Lettre d’un père à son fils :
"Comment DEVENIR un BON MARI"
Bonjour Bertrand
Il y a quelques jours je t’envoyais une lettre, où je te donnais des conseils de comment choisir son épouse. A ce propos, il y a un autre détail très important.
Tu sais, si tu veux que ta femme soit un ange, il faut préparer un paradis pour elle. Je veux dire, si tu veux être sûr de mériter une telle femme, il faut que toi-même tu sois un bon mari. Voici quelques conseils de ton vieux père pour en être un.
Ne te marie pas dans la contrainte ou la précipitation. Il faut que ce soit une décision réfléchie et bien murie. Tu risques, à un certain niveau de regretter ton mariage et d’en arriver même à en vouloir à ta femme, à défaut de ressentir de la culpabilité.
Au final, tu deviendras un gros infidèle et seras de plus en plus absent de chez toi. Même si c’est cette dernière qui insiste pour avoir la bague au doigt, il faut que la décision vienne du plus profond de toi.
Ça ne sert à rien d’épouser une femme qu’on n’est pas sûr de rendre heureuse après. Comme disait mon oncle Penda, grand chasseur de son état : « n’abats pas un animal que tu ne manges pas. ». On ne remplit pas une assiette qu’on n’est pas sûr de terminer.
Sois présent dans sa vie. La bague n’est qu’un bout de métal ; un mariage ça se vit. Quand on choisit de se marier, on choisit de faire certains aménagements dans sa vie.
Tu ne dois plus espérer voir tes vieux amis aussi souvent que vous vous voyiez lorsque tu étais célibataire. Il ne sera pas question de la laisser seule à la maison alors que toi tu seras entrain de te saouler avec tes copains. Les murs de la maison ne parlent pas. Quand tu épouses une femme, elle devient ta meilleure amie.
C’est bien que tu t’occupes de ta famille, c’est même normal. Mais n’en fais pas l’objet de ton existence, au point d’oublier tes propres problèmes pour résoudre ceux des autres. Avant de te pencher sur les soucis de ta famille élargie, rassure-toi que tout va pour le mieux sous ton propre toit.
Fais en sorte que ton épouse, tes enfants et toi conserviez toujours un petit jardin privé, où la famille n’a pas accès ; même pas moi, ton vieux père. Ne fais pas de ta famille ta seconde épouse.
La femme est capricieuse, et s’enflamme même pour un rien souvent.()
En réalité, c’est une façon d’attirer l’attention. Lorsqu’elle remarque qu’elle perd peu à peu le regard de son homme, elle créera un motif, juste pour te rappeler qu’elle existe. Tu dois savoir t’en rendre compte. C’est comme un enfant qu’il faut cajoler, dorloter et emmailloter.
Lorsqu’une femme épouse un homme, elle espère trouver en lui le prolongement de son père. C’est pourquoi elle te fera souvent des chichis, ou des bouderies. Comme disait ma défunte grand-mère : « lorsqu’une femme court, c’est qu’elle désire être rattrapée ». N’en sois pas harassé, prend-le à la limite avec humour.
En outre, respecte-toi toi-même et fais-toi respecter. Ta femme brillera dans la société de la lumière que tu dégageras. Tu dois respirer l’honneur. Ton nom, qu’elle portera, doit inspirer le respect et doit avoir de la valeur. Quoi que tu fasses, n’oublies pas que tes actes influent sur l’image que ton entourage se fera de toi. C’est à cette image qu’on évaluera ton épouse.
Evite la stagnation. Fais en sorte que ton foyer soit en perpétuel progression. La constance crée l’ennui ; et l’ennui, le dégout de sa situation. Surprends-la de temps à autre afin qu’elle se sente vivre. Et chaque fois que tu poseras ton regard sur elle, fais-le comme si c’était la première fois que tu la vois.
Apprends à écouter ton épouse. Les femmes ont de ces histoires-là, laisse ; mais écoutes quand même, ou à la limite fais semblant. C’est mieux que de lui donner l’impression que tu la méprises. Lis même ses gestes. Une femme silencieuse n’est pas forcément une femme heureuse.
D’ailleurs, je te conseillerais même de te méfier plus d’une femme qui ne parle presque jamais, que d’une qui râle tout le temps.() Celle qui râle évacue sa colère à chaque fois, mais celle qui ne parle pas l’emmagasine ; le jour où le bouchon saute, c’est dangereux.
Pour finir, ne lève jamais la main sur ton épouse, jamais. Loin d’être une preuve de domination, cela traduit un manque de respect envers elle, envers la femme et un manque de confiance en soi : c’est une bassesse. Toi-même tu n’accepterais jamais que l’on pose la main sur ta propre sœur, ou sur ta fille.
Ta femme aussi a des frères, elle aussi a un père. « Lorsque tu montres quelqu'un du doigt, n'oublies pas qu'il y en a trois autres qui sont pointés sur toi », disait mon grand-père.
Bref, je vais m’arrêter là. Il se peut que même en étant comme je viens de citer, il y ait des blocages. Puisque chaque femme a ses préférences. Observes la tienne pour savoir ce qu’elle aime ou non. Elles disent rarement ce qu’elles veulent, elles attendent de leurs hommes qu’ils devinent ; c’est compliqué, mais elles sont comme ça, on va encore faire comment.
Et comme le disait un écrivain que j’aime bien : « les femmes sont faites pour être aimées, pas pour être comprises ». Pis, si à la fin les choses tournent mal, ce ne sera certainement pas de ta faute.
Prends soin de toi mon garçon, et j’espère que ton épouse regrettera de ne pas t’avoir rencontré plus tôt.
Ton vieux père.
Stevy Spong
"Comment DEVENIR un BON MARI"
Bonjour Bertrand
Il y a quelques jours je t’envoyais une lettre, où je te donnais des conseils de comment choisir son épouse. A ce propos, il y a un autre détail très important.
Tu sais, si tu veux que ta femme soit un ange, il faut préparer un paradis pour elle. Je veux dire, si tu veux être sûr de mériter une telle femme, il faut que toi-même tu sois un bon mari. Voici quelques conseils de ton vieux père pour en être un.
Ne te marie pas dans la contrainte ou la précipitation. Il faut que ce soit une décision réfléchie et bien murie. Tu risques, à un certain niveau de regretter ton mariage et d’en arriver même à en vouloir à ta femme, à défaut de ressentir de la culpabilité.
Au final, tu deviendras un gros infidèle et seras de plus en plus absent de chez toi. Même si c’est cette dernière qui insiste pour avoir la bague au doigt, il faut que la décision vienne du plus profond de toi.
Ça ne sert à rien d’épouser une femme qu’on n’est pas sûr de rendre heureuse après. Comme disait mon oncle Penda, grand chasseur de son état : « n’abats pas un animal que tu ne manges pas. ». On ne remplit pas une assiette qu’on n’est pas sûr de terminer.
Sois présent dans sa vie. La bague n’est qu’un bout de métal ; un mariage ça se vit. Quand on choisit de se marier, on choisit de faire certains aménagements dans sa vie.
Tu ne dois plus espérer voir tes vieux amis aussi souvent que vous vous voyiez lorsque tu étais célibataire. Il ne sera pas question de la laisser seule à la maison alors que toi tu seras entrain de te saouler avec tes copains. Les murs de la maison ne parlent pas. Quand tu épouses une femme, elle devient ta meilleure amie.
C’est bien que tu t’occupes de ta famille, c’est même normal. Mais n’en fais pas l’objet de ton existence, au point d’oublier tes propres problèmes pour résoudre ceux des autres. Avant de te pencher sur les soucis de ta famille élargie, rassure-toi que tout va pour le mieux sous ton propre toit.
Fais en sorte que ton épouse, tes enfants et toi conserviez toujours un petit jardin privé, où la famille n’a pas accès ; même pas moi, ton vieux père. Ne fais pas de ta famille ta seconde épouse.
La femme est capricieuse, et s’enflamme même pour un rien souvent.()
En réalité, c’est une façon d’attirer l’attention. Lorsqu’elle remarque qu’elle perd peu à peu le regard de son homme, elle créera un motif, juste pour te rappeler qu’elle existe. Tu dois savoir t’en rendre compte. C’est comme un enfant qu’il faut cajoler, dorloter et emmailloter.
Lorsqu’une femme épouse un homme, elle espère trouver en lui le prolongement de son père. C’est pourquoi elle te fera souvent des chichis, ou des bouderies. Comme disait ma défunte grand-mère : « lorsqu’une femme court, c’est qu’elle désire être rattrapée ». N’en sois pas harassé, prend-le à la limite avec humour.
En outre, respecte-toi toi-même et fais-toi respecter. Ta femme brillera dans la société de la lumière que tu dégageras. Tu dois respirer l’honneur. Ton nom, qu’elle portera, doit inspirer le respect et doit avoir de la valeur. Quoi que tu fasses, n’oublies pas que tes actes influent sur l’image que ton entourage se fera de toi. C’est à cette image qu’on évaluera ton épouse.
Evite la stagnation. Fais en sorte que ton foyer soit en perpétuel progression. La constance crée l’ennui ; et l’ennui, le dégout de sa situation. Surprends-la de temps à autre afin qu’elle se sente vivre. Et chaque fois que tu poseras ton regard sur elle, fais-le comme si c’était la première fois que tu la vois.
Apprends à écouter ton épouse. Les femmes ont de ces histoires-là, laisse ; mais écoutes quand même, ou à la limite fais semblant. C’est mieux que de lui donner l’impression que tu la méprises. Lis même ses gestes. Une femme silencieuse n’est pas forcément une femme heureuse.
D’ailleurs, je te conseillerais même de te méfier plus d’une femme qui ne parle presque jamais, que d’une qui râle tout le temps.() Celle qui râle évacue sa colère à chaque fois, mais celle qui ne parle pas l’emmagasine ; le jour où le bouchon saute, c’est dangereux.
Pour finir, ne lève jamais la main sur ton épouse, jamais. Loin d’être une preuve de domination, cela traduit un manque de respect envers elle, envers la femme et un manque de confiance en soi : c’est une bassesse. Toi-même tu n’accepterais jamais que l’on pose la main sur ta propre sœur, ou sur ta fille.
Ta femme aussi a des frères, elle aussi a un père. « Lorsque tu montres quelqu'un du doigt, n'oublies pas qu'il y en a trois autres qui sont pointés sur toi », disait mon grand-père.
Bref, je vais m’arrêter là. Il se peut que même en étant comme je viens de citer, il y ait des blocages. Puisque chaque femme a ses préférences. Observes la tienne pour savoir ce qu’elle aime ou non. Elles disent rarement ce qu’elles veulent, elles attendent de leurs hommes qu’ils devinent ; c’est compliqué, mais elles sont comme ça, on va encore faire comment.
Et comme le disait un écrivain que j’aime bien : « les femmes sont faites pour être aimées, pas pour être comprises ». Pis, si à la fin les choses tournent mal, ce ne sera certainement pas de ta faute.
Prends soin de toi mon garçon, et j’espère que ton épouse regrettera de ne pas t’avoir rencontré plus tôt.
Ton vieux père.
Stevy Spong
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