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La victoire
par El-Guellil
Les trompettes ont fait oublier les tromperies. Le quatrième but a fait oublier le quatrième mandat. Les voitures sont sorties braver l'état du bitume. Et les interdits. Point de ceinture de sécurité. En attendant de la serrer à l'occasion de ce Ramadhan qui va lacérer le pouvoir d'achat. Le quatrième pouvoir ? Hé oui, el gouffa, c'est le quatrième pouvoir, messieurs, et non la presse. Ventre creux n'a plus d'oreilles (publicitaires). Voyez-vous, messieurs du conseil de la transition démocratique, c'est Kassamen qui a été scandé avant la bataille footballistique contre la Corée et non un verset du Coran.
Le verset, chacun des supporters l'a lu en son for intérieur. C'est que le peuple sait faire la différence. La religion est personnelle, el imane est dans le cœur de chaque Algérien, il l'exprime avec sa nia. Le reste, c'est entre lui et Moulana. Pas besoin d'intermédiaire. El guellil n'est pas mécréant. Il dit bissmillah avant de manger et hamdoullah, même s'il n'est pas rassasié. Sa retraite est ce qu'elle est.
On ne va quand même pas gâcher la fête à ceux qui étaient heureux de pirater les chaînes cryptées, ni à ceux qui ont pu se payer le déplacement au Brésil et bénéficier d'allocations devises conséquentes.
Notre équipe a mérité la victoire. L'Algérie mérite toutes les victoires. Des victoires qui permettent des avancées et non des victoires instrumentalisées pour pérenniser les mêmes pratiques, les mêmes gens, les mêmes… toujours les mêmes… se dire que tout barbouillage n'est pas peinture, tout bruitage n'est pas musique, tout verbiage n'est pas discours et que l'histoire n'est pas une maîtresse dans les bras de laquelle on se cache. La victoire, c'est d'arrêter de détricoter la mémoire collective, sans laquelle jamais ne surgirait le désir d'être Algérien.
par El-Guellil
Le Quotidien d'Oran
par El-Guellil
Les trompettes ont fait oublier les tromperies. Le quatrième but a fait oublier le quatrième mandat. Les voitures sont sorties braver l'état du bitume. Et les interdits. Point de ceinture de sécurité. En attendant de la serrer à l'occasion de ce Ramadhan qui va lacérer le pouvoir d'achat. Le quatrième pouvoir ? Hé oui, el gouffa, c'est le quatrième pouvoir, messieurs, et non la presse. Ventre creux n'a plus d'oreilles (publicitaires). Voyez-vous, messieurs du conseil de la transition démocratique, c'est Kassamen qui a été scandé avant la bataille footballistique contre la Corée et non un verset du Coran.
Le verset, chacun des supporters l'a lu en son for intérieur. C'est que le peuple sait faire la différence. La religion est personnelle, el imane est dans le cœur de chaque Algérien, il l'exprime avec sa nia. Le reste, c'est entre lui et Moulana. Pas besoin d'intermédiaire. El guellil n'est pas mécréant. Il dit bissmillah avant de manger et hamdoullah, même s'il n'est pas rassasié. Sa retraite est ce qu'elle est.
On ne va quand même pas gâcher la fête à ceux qui étaient heureux de pirater les chaînes cryptées, ni à ceux qui ont pu se payer le déplacement au Brésil et bénéficier d'allocations devises conséquentes.
Notre équipe a mérité la victoire. L'Algérie mérite toutes les victoires. Des victoires qui permettent des avancées et non des victoires instrumentalisées pour pérenniser les mêmes pratiques, les mêmes gens, les mêmes… toujours les mêmes… se dire que tout barbouillage n'est pas peinture, tout bruitage n'est pas musique, tout verbiage n'est pas discours et que l'histoire n'est pas une maîtresse dans les bras de laquelle on se cache. La victoire, c'est d'arrêter de détricoter la mémoire collective, sans laquelle jamais ne surgirait le désir d'être Algérien.
par El-Guellil
Le Quotidien d'Oran