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Le président de Royal Air Maroc Driss Benhima a tenu aujourd’hui une conférence de presse lors de laquelle il a présenté les résultats de l’activité de la compagnie en 2013. Ils sont bons. Contrairement à 2012, où RAM avait dû constituer des provisions importantes pour dépréciation d’une partie de sa flotte, cette année a été bénéficiaire de 168 millions de DH (contre 140 millions prévus par le contrat-programme).
Des résultats aussi bons qu’encourageants
A l’issue de l’exercice 2013, bouclé le 31 octobre, RAM a enregistré un résultat d’exploitation de 789 millions de dirhams, soit 10% de plus par rapport à 2012. Le résultat courant, lui, a cru de 4,83% (627 millions de DH).
Le chiffre d’affaires global de la compagnie a enregistré un recul de 3% pour s’établir à 13,38 milliards de DH dont 12,42 milliards réalisés par la seule activité transport. Il faut dire que l’exercice passé a été celui où la concurrence a été la plus rude, avec plus de 11 millions de sièges offerts, soit une augmentation de 22%. La compagnie a transportée en 2013 environ 6 millions de passagers, en baisse de 3 % par rapport à 2012, en raison d’une diminution de 13% du trafic point à point, la compagnie ayant décidé de se retirer de ce segment, ainsi que le prévoit son contrat-programme, et aussi pour éviter de se confronter à des compagnies low-cost qui pratiquent une politique de dumping sur ces distances.
Bonne résistance à la concurrence et rajeunissement de la flotte
Cependant, et en dépit de cette baisse du trafic, RAM a pu résister à la concurrence dans l’activité passagers suite aux efforts consentis pour la réduction des coûts, réalisant de bons résultats sur les marchés Europe-Casablanca (53% de parts de marché, malgré la très rude concurrence low-cost).
En 2014, le trafic a progressé de 6% à fin mai, et le chiffre d’affaires a une bonne tenue depuis décembre 2013. Au 31 mai, les recettes de l’activité passagers ont augmenté de 1%, en plus d’une amélioration de 7 points du coefficient de remplissage des avions et de 84% pour la ponctualité.
Pour maintenir sa dynamique de croissance aussi, et dans le but de soutenir sa croissance, RAM maintient sa politique de renforcement et de renouvellement de sa flotte en intégrant 7 nouveaux avions, et en en attendant 9 autres dans les deux ans à venir : 4 avions E190 en 2015, 2 B787 en 2015 et 2 B 787 en 2016. Aujourd’hui, et selon les dispositions du contrat-programme, 10 vieux avions ont été cédés, ramenant l’âge moyen de la flotte (constituée de 47 appareils) à 7,2 ans en 2013, contre 8,9 ans en 2011.
Une restructuration hier douloureuse, aujourd’hui efficace
En plus de la cession des vieux avions, la compagnie a dû consentir un plan social qui a fait passer les effectifs de 5.352 salariés (dont 489 cadres) en 2010 à près de la moitié en 2013, 2.737 employés (311 cadres). Cela a vu la masse salariale reculer du tiers depuis 2010, et donc une productivité en forte croissance.
Par ailleurs, les installations commerciales ont également été revues, avec la fermeture des comptoirs de province en France, et dans certaines villes italiennes, en plus d’un fort réaménagement des bureaux marocains. Ainsi, les locaux des Habous et de la rue Allal ben Abdallah à Casablanca ont été fermés.
Enfin, plusieurs activités ont été externalisées, comme le handling (manutention), le catering (restauration) et la formation.
La RAM en Afrique
Le transporteur national a ouvert de nouvelles lignes vers l’Afrique, à destination d’Abuja et de N’Djamena et a procédé au réaménagement de lignes existantes comme Conakry, Libreville et Bamako et Accra. De plus, RAM a recruté du personnel navigant d’origine subsaharienne (20 nationalités), dont une partie est encore en formation, mais plusieurs personnes étant déjà opérationnelles. Ainsi, depuis début 2013, la croissance du chiffre d’affaires africain de la compagnie s’est élevée à 48%.
Panorapost
Des résultats aussi bons qu’encourageants
A l’issue de l’exercice 2013, bouclé le 31 octobre, RAM a enregistré un résultat d’exploitation de 789 millions de dirhams, soit 10% de plus par rapport à 2012. Le résultat courant, lui, a cru de 4,83% (627 millions de DH).
Le chiffre d’affaires global de la compagnie a enregistré un recul de 3% pour s’établir à 13,38 milliards de DH dont 12,42 milliards réalisés par la seule activité transport. Il faut dire que l’exercice passé a été celui où la concurrence a été la plus rude, avec plus de 11 millions de sièges offerts, soit une augmentation de 22%. La compagnie a transportée en 2013 environ 6 millions de passagers, en baisse de 3 % par rapport à 2012, en raison d’une diminution de 13% du trafic point à point, la compagnie ayant décidé de se retirer de ce segment, ainsi que le prévoit son contrat-programme, et aussi pour éviter de se confronter à des compagnies low-cost qui pratiquent une politique de dumping sur ces distances.
Bonne résistance à la concurrence et rajeunissement de la flotte
Cependant, et en dépit de cette baisse du trafic, RAM a pu résister à la concurrence dans l’activité passagers suite aux efforts consentis pour la réduction des coûts, réalisant de bons résultats sur les marchés Europe-Casablanca (53% de parts de marché, malgré la très rude concurrence low-cost).
En 2014, le trafic a progressé de 6% à fin mai, et le chiffre d’affaires a une bonne tenue depuis décembre 2013. Au 31 mai, les recettes de l’activité passagers ont augmenté de 1%, en plus d’une amélioration de 7 points du coefficient de remplissage des avions et de 84% pour la ponctualité.
Pour maintenir sa dynamique de croissance aussi, et dans le but de soutenir sa croissance, RAM maintient sa politique de renforcement et de renouvellement de sa flotte en intégrant 7 nouveaux avions, et en en attendant 9 autres dans les deux ans à venir : 4 avions E190 en 2015, 2 B787 en 2015 et 2 B 787 en 2016. Aujourd’hui, et selon les dispositions du contrat-programme, 10 vieux avions ont été cédés, ramenant l’âge moyen de la flotte (constituée de 47 appareils) à 7,2 ans en 2013, contre 8,9 ans en 2011.
Une restructuration hier douloureuse, aujourd’hui efficace
En plus de la cession des vieux avions, la compagnie a dû consentir un plan social qui a fait passer les effectifs de 5.352 salariés (dont 489 cadres) en 2010 à près de la moitié en 2013, 2.737 employés (311 cadres). Cela a vu la masse salariale reculer du tiers depuis 2010, et donc une productivité en forte croissance.
Par ailleurs, les installations commerciales ont également été revues, avec la fermeture des comptoirs de province en France, et dans certaines villes italiennes, en plus d’un fort réaménagement des bureaux marocains. Ainsi, les locaux des Habous et de la rue Allal ben Abdallah à Casablanca ont été fermés.
Enfin, plusieurs activités ont été externalisées, comme le handling (manutention), le catering (restauration) et la formation.
La RAM en Afrique
Le transporteur national a ouvert de nouvelles lignes vers l’Afrique, à destination d’Abuja et de N’Djamena et a procédé au réaménagement de lignes existantes comme Conakry, Libreville et Bamako et Accra. De plus, RAM a recruté du personnel navigant d’origine subsaharienne (20 nationalités), dont une partie est encore en formation, mais plusieurs personnes étant déjà opérationnelles. Ainsi, depuis début 2013, la croissance du chiffre d’affaires africain de la compagnie s’est élevée à 48%.
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