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les rapports sociaux sont faits de petits bras de fer, de petit duels, des batailles durant lesquelles l'individu s'affirme, délimite son territoire, d'ailleurs l'expression "se tailler une place" le démontre.
interagir avec les autres, échanger, c'est comme naviguer dans une mer, il faut savoir mener sa barque pour ne pas chavirer, se diriger vers la bonne direction, réussir.
en principe, pour se faire respecter, il suffit d'être correcte, une personne sur laquelle on puisse compter, serviable, souriant, réunir en soit le maximum de qualités, mais force est de constater que ce "principe" est loin de refléter la réalité.
pour illustrer la question, disons que quand on rencontre pour la première foi un groupe de gens, avec qui on est appeler à cohabiter, voisins, collègues nouvelle famille, on est cette personne qui incarne l'inconnu, et c'est bien connu que cela sucite crainte et méfiance chez les autres, quand on ne connait pas quelque chose, on ne sait pas à quoi nous attendre, c'est l'étape où les préjugés sont les plus visible car à ce moment là, on fait appel à l'opinion des autres, que disent-ils à propos de ce nouveau venu, des rumeurs, des ouï-dires tout est bon à prendre pourvu qu'on sorte de la confusion, on fait aussi appel à nos propre préjugés que nous avons nous même véhiculé en puisant dans notre propre vécu, en tenant compte de l'apparence, de l'appartenance de cet étranger, sa langue, sa religion, son pays, son niveau de vie, son physique, on croit ainsi pouvoir établir un portrait suffisamment fiable pour nous appuyer dessus et adopter le comportement adéquat. il est drôle d'entendre parfois les gens déclarer que tel ou tel prénom leur déplais.
notre comportement dépend aussi de selon qu'on soit en groupe ou seul, un groupe d'individus à beaucoup plus de chance de rejeter quelqu'un que de l'accepter, et chaque individu de ce groupe a beaucoup plus de chance de l'accepter facilement s'il était seul.
ce n'est pas pour me prendre la tête, mais la question m'intrigue énormément, l'influence du groupe sur l'individu est telle que ce dernier s'efface totalement, se dissout et devient sans volonté propre.
ce que je déplore, c'est cette inversion total et ironique de l'échelle des valeurs, totalement absurde. est c'est encore plus affligeant d'observer comment s'opère ce changement qui défi le raisonnement.
j'ai vu un épisode très instructif de maroco (assaghira, pour ceux qui ne connaissent pas ce dessin animé japonais culte, il s'agit des aventure tout à fait banal d'une adorable petite fille), le jour de l'anniversaire de sa maman, date qu'elle avait oublié, elle décide de lui faire un cadeau, ses camarades de classe la huent quand elle leur parle de son cadeau, un petit dessin avec des fleurs et des coeurs, trop pompeux selon eux ... puis, dans l'espoir de trouver des conseils avisés, elle parlent a sa grande soeur qui par son comportement révélait qu'elle avait quelque chose de grandiose pour leur maman (émotion suscitée: jalousie) la petite maroko voulu voir le cadeau et dut insister pour pouvoir satisfaire sa curiosité, le cadeau était simple mais coutait cher pour sa petite bourse, 15 dinars pour être précis ... voyant qu'il lui était impossible de rivaliser avec sa soeur qui disposait de moyens plus ... important, elle adopte une réaction que je n'oublierai jamais, elle accuse sa soeur de vouloir acheter l'amour de leur maman avec de l'argent, puis de vouloir obtenir quelques avantages.
ca se fait entre adultes aussi, dans tout les milieux, et de toute les façons possible, formuler un reproche sur la base d'irrationalité.
qui pense quoi et pourquoi?
interagir avec les autres, échanger, c'est comme naviguer dans une mer, il faut savoir mener sa barque pour ne pas chavirer, se diriger vers la bonne direction, réussir.
en principe, pour se faire respecter, il suffit d'être correcte, une personne sur laquelle on puisse compter, serviable, souriant, réunir en soit le maximum de qualités, mais force est de constater que ce "principe" est loin de refléter la réalité.
pour illustrer la question, disons que quand on rencontre pour la première foi un groupe de gens, avec qui on est appeler à cohabiter, voisins, collègues nouvelle famille, on est cette personne qui incarne l'inconnu, et c'est bien connu que cela sucite crainte et méfiance chez les autres, quand on ne connait pas quelque chose, on ne sait pas à quoi nous attendre, c'est l'étape où les préjugés sont les plus visible car à ce moment là, on fait appel à l'opinion des autres, que disent-ils à propos de ce nouveau venu, des rumeurs, des ouï-dires tout est bon à prendre pourvu qu'on sorte de la confusion, on fait aussi appel à nos propre préjugés que nous avons nous même véhiculé en puisant dans notre propre vécu, en tenant compte de l'apparence, de l'appartenance de cet étranger, sa langue, sa religion, son pays, son niveau de vie, son physique, on croit ainsi pouvoir établir un portrait suffisamment fiable pour nous appuyer dessus et adopter le comportement adéquat. il est drôle d'entendre parfois les gens déclarer que tel ou tel prénom leur déplais.
notre comportement dépend aussi de selon qu'on soit en groupe ou seul, un groupe d'individus à beaucoup plus de chance de rejeter quelqu'un que de l'accepter, et chaque individu de ce groupe a beaucoup plus de chance de l'accepter facilement s'il était seul.
ce n'est pas pour me prendre la tête, mais la question m'intrigue énormément, l'influence du groupe sur l'individu est telle que ce dernier s'efface totalement, se dissout et devient sans volonté propre.
ce que je déplore, c'est cette inversion total et ironique de l'échelle des valeurs, totalement absurde. est c'est encore plus affligeant d'observer comment s'opère ce changement qui défi le raisonnement.
j'ai vu un épisode très instructif de maroco (assaghira, pour ceux qui ne connaissent pas ce dessin animé japonais culte, il s'agit des aventure tout à fait banal d'une adorable petite fille), le jour de l'anniversaire de sa maman, date qu'elle avait oublié, elle décide de lui faire un cadeau, ses camarades de classe la huent quand elle leur parle de son cadeau, un petit dessin avec des fleurs et des coeurs, trop pompeux selon eux ... puis, dans l'espoir de trouver des conseils avisés, elle parlent a sa grande soeur qui par son comportement révélait qu'elle avait quelque chose de grandiose pour leur maman (émotion suscitée: jalousie) la petite maroko voulu voir le cadeau et dut insister pour pouvoir satisfaire sa curiosité, le cadeau était simple mais coutait cher pour sa petite bourse, 15 dinars pour être précis ... voyant qu'il lui était impossible de rivaliser avec sa soeur qui disposait de moyens plus ... important, elle adopte une réaction que je n'oublierai jamais, elle accuse sa soeur de vouloir acheter l'amour de leur maman avec de l'argent, puis de vouloir obtenir quelques avantages.
ca se fait entre adultes aussi, dans tout les milieux, et de toute les façons possible, formuler un reproche sur la base d'irrationalité.
qui pense quoi et pourquoi?