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Matoub Lounès Les montagnes sont sa vie

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  • Matoub Lounès Les montagnes sont sa vie


    16e anniversaire de la mort de Matoub Lounès


    En 2001, le groupe corse Canta U Populu Corsu rend hommage à son combat et à ses sacrifices dans l’album Rinvivisce.

    Il y a 16 ans, le 25 juin 1989, Matoub Lounès, né le 24 janvier 1956 à Taourirt-Moussa, est assassiné par balle sur la route qui relie Tizi Ouzou à son village, au lieu-dit Taberquqt, à Aït-Aïssi.

    Ceux qui avaient décidé d’assassiner le poète, chanteur et militant ont-ils atteint leurs objectifs ?

    Seize années sont passées. «L’héritage» moral et autres du Rebelle n’a cessé de croître. Une fondation portant son nom a été aussitôt créée et active jusqu'à aujourd’hui. La maison de Matoub, à Taourirt-Moussa, est devenue aujourd’hui un musée. Un grand nombre d’artistes plasticiens ont réalisé des portraits du chanteur engagé afin de lui rendre hommage et perpétuer sa mémoire. En France, une dizaine de villes dont Paris, Nancy et Dijon ont des rues qui portent le nom de Matoub Lounès.

    Toujours en France, dans la ville de Montreuil, une maison (inaugurée en octobre 2002) et une crèche portent aussi son nom.

    En 2001, le groupe corse Canta U Populu Corsu rend hommage à son combat et à ses sacrifices dans l’album Rinvivisce.

    Dans le domaine de la littérature, Malika Matoub a écrit le livre Matoub Lounès, mon frère, paru aux éditions Albin Michel en 2000. La même année est sorti Pour l'amour d'un rebelle de Nadia Matoub (éditions Robert Laffont). En 2003, les éditions La Découverte ont publié l’ouvrage Mon nom est combat, de Matoub Lounès (présentation et traduction de Yalla Seddiki).
    Une année plus tard est paru chez les éditions Mehdi Matoub Lounès : Tafat N-wur&u. (lumière de brûlure) de Rachida Fitas. Aux éditions Publisud sont sorties en 2006 Le barde flingué ainsi que Le testament, deux ouvrages de Abderrahmane Lounès sur l’artiste engagé.
    A
    insi sa disparition (physique) n’a pas fait taire sa voix qui, dans la chanson D idurar ay d laâmriw (les montagnes sont ma vie), dit toujours :


    Du tribut de mon sang, j'ai irrigué les monts
    Mon empreinte s'imprime à jamais,
    Quand ils ont en juré l'anéantissement ;
    Qui s'impatiente de me voir mort,
    et qui calomnie mon nom,
    A chaque col devra m'affronter.
    J'ai laissé mon bien à l'abandon,
    Je l'ai trouvé gisant dans l'immondice,
    J'ai porté le regard sur mon honneur,
    J'ai vu des bourreaux.
    Bien que la force ait fui mes membres,
    Ma voix demeure, qui retentira,
    Ils l'entendront !»




    Kader B._ Le Soir
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