Bravo pour ce nouveau groupe qui a une année d'existence et qui s'attaque au marché international, pourquoi les Maghrébins sont incapables de mobiliser les compétences et les capitaux pour faire la même chose ? Mais c'est peut être un autre débat.
--------------------------------------------------------------------------
Visiblement, pour les firmes émiraties, le Maroc est un pays où il est bon d'investir. C'est un fait et pour preuve, les grands projets structurants lancés dans la capitale les attirent l'une après l'autre. Après Sama Subaï et Emaar, qui ont engagé de gros investissements dans l'aménagement de la vallée du Bouregreg et de la corniche de Rabat, c'est en effet Al Qudra Holding qui manifeste son intérêt pour l'investissement dans la capitale du Royaume.
Pour son président, l'ingénieur Saleh Salem Bin Omeir Al Shamsi, «l'ouverture du bureau du Maroc marque un premier pas dans la politique de développement de la firme au niveau régional. Les premières opérations de ce bureau vont commencer le mois d'octobre courant. Elles concerneront des projets de développement des infrastructure urbaines et du système de transport».
Al Qudra Holding, qui a vu le jour en mai 2005 avec un capital de 500 millions AED, ouvre donc aujourd'hui officiellement son siège au Maroc. L'événement est de taille et sera fêté en grande pompe dans un grand hôtel de Rabat, à en croire les responsables de la firme Ceux-ci semblent d'ailleurs ne pas avoir attendu la cérémonie officielle pour se mettre à l'ouvrage. Ils ont d'ores et déjà entamé leur prospection du terrain à la recherche d'opportunités d'investissement.
C'est ainsi qu'une importante délégation, conduite par le président lui-même et par Khalifa Khouri, membre du conseil d'administration, a eu récemment des entretiens avec le wali de la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaërs, Hassan Amrani, sur les moyens et les possibilités d'investir dans des projets à Rabat.
Les hommes d'affaires émiratis ont manifesté lors de ces discussions un intérêt particulier pour l'investissement dans l'infrastructure du nouveau système de transport en commun qui sera mis en place dans le cadre du projet global d'aménagement de la vallée du Bouregreg et dont la pièce maîtresse sera le tramway.
Dans le même ordre d'idées, Hadi Tahboub, le directeur général de Q-Link Transport (filiale de Al Qudra Holding) a profité de l'occasion pour «discuter plus en détails» avec les responsables marocains des préparatifs et des mesures à prendre avant la mise en service d'un nouveau parc autobus, notamment l'amélioration et le développement des actuelles et des nouvelles stations de bus.
Hadi Tahboub a tenu surtout à rassurer les responsables marocains qu'en cas d'aboutissement des projets de Q-Link Transport, le personnel de la Régie de transport de Rabat-Salé en «fera partie intégrante».
Toujours dans le domaine du transport, les responsables de la firme émiratie ont proposé de développer le concept de water taxi et water buses (bateau-taxi et bateaux-bus) afin de contribuer à la résolution du problème de l'embouteillage.
Rappelons que cette solution est largement répandue comme moyen de transport urbain et touristique dans beaucoup de villes européennes (Pays-Bas, Italie, Danemark, Etats-Unis…) traversées par des fleuves. Côté marocain, le wali qui, paraît-il, a été charmé par l'idée des water taxi et water buses, a souligné la disposition des pouvoirs publics à offrir aux investisseurs émiratis toute l'aide et les facilités nécessaires.
Tout porte à croire donc que des projets de partenariat concrets verront le jour bientôt, d'autant plus que les discussions entre les deux parties ont été marquées par l'optimisme. Selon beaucoup d'observateurs, l'effet des grands projets structurants ne s'est pas fait attendre.
Le Maroc commence à récolter les dividendes de sa politique d'ouverture et de ses efforts d'assainissement du climat d'investissement. Al Qudra Holding, qui l'a choisi comme point de départ de sa politique de développement régionale, le prouve de manière claire. Tout comme Sama Dubaï et Emaar qui ont fait confiance au royaume en engageant plus de 9 milliards de dollars dans des projets immobiliers et touristiques.
La suite...
--------------------------------------------------------------------------
Visiblement, pour les firmes émiraties, le Maroc est un pays où il est bon d'investir. C'est un fait et pour preuve, les grands projets structurants lancés dans la capitale les attirent l'une après l'autre. Après Sama Subaï et Emaar, qui ont engagé de gros investissements dans l'aménagement de la vallée du Bouregreg et de la corniche de Rabat, c'est en effet Al Qudra Holding qui manifeste son intérêt pour l'investissement dans la capitale du Royaume.
Pour son président, l'ingénieur Saleh Salem Bin Omeir Al Shamsi, «l'ouverture du bureau du Maroc marque un premier pas dans la politique de développement de la firme au niveau régional. Les premières opérations de ce bureau vont commencer le mois d'octobre courant. Elles concerneront des projets de développement des infrastructure urbaines et du système de transport».
Al Qudra Holding, qui a vu le jour en mai 2005 avec un capital de 500 millions AED, ouvre donc aujourd'hui officiellement son siège au Maroc. L'événement est de taille et sera fêté en grande pompe dans un grand hôtel de Rabat, à en croire les responsables de la firme Ceux-ci semblent d'ailleurs ne pas avoir attendu la cérémonie officielle pour se mettre à l'ouvrage. Ils ont d'ores et déjà entamé leur prospection du terrain à la recherche d'opportunités d'investissement.
C'est ainsi qu'une importante délégation, conduite par le président lui-même et par Khalifa Khouri, membre du conseil d'administration, a eu récemment des entretiens avec le wali de la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaërs, Hassan Amrani, sur les moyens et les possibilités d'investir dans des projets à Rabat.
Les hommes d'affaires émiratis ont manifesté lors de ces discussions un intérêt particulier pour l'investissement dans l'infrastructure du nouveau système de transport en commun qui sera mis en place dans le cadre du projet global d'aménagement de la vallée du Bouregreg et dont la pièce maîtresse sera le tramway.
Dans le même ordre d'idées, Hadi Tahboub, le directeur général de Q-Link Transport (filiale de Al Qudra Holding) a profité de l'occasion pour «discuter plus en détails» avec les responsables marocains des préparatifs et des mesures à prendre avant la mise en service d'un nouveau parc autobus, notamment l'amélioration et le développement des actuelles et des nouvelles stations de bus.
Hadi Tahboub a tenu surtout à rassurer les responsables marocains qu'en cas d'aboutissement des projets de Q-Link Transport, le personnel de la Régie de transport de Rabat-Salé en «fera partie intégrante».
Toujours dans le domaine du transport, les responsables de la firme émiratie ont proposé de développer le concept de water taxi et water buses (bateau-taxi et bateaux-bus) afin de contribuer à la résolution du problème de l'embouteillage.
Rappelons que cette solution est largement répandue comme moyen de transport urbain et touristique dans beaucoup de villes européennes (Pays-Bas, Italie, Danemark, Etats-Unis…) traversées par des fleuves. Côté marocain, le wali qui, paraît-il, a été charmé par l'idée des water taxi et water buses, a souligné la disposition des pouvoirs publics à offrir aux investisseurs émiratis toute l'aide et les facilités nécessaires.
Tout porte à croire donc que des projets de partenariat concrets verront le jour bientôt, d'autant plus que les discussions entre les deux parties ont été marquées par l'optimisme. Selon beaucoup d'observateurs, l'effet des grands projets structurants ne s'est pas fait attendre.
Le Maroc commence à récolter les dividendes de sa politique d'ouverture et de ses efforts d'assainissement du climat d'investissement. Al Qudra Holding, qui l'a choisi comme point de départ de sa politique de développement régionale, le prouve de manière claire. Tout comme Sama Dubaï et Emaar qui ont fait confiance au royaume en engageant plus de 9 milliards de dollars dans des projets immobiliers et touristiques.
La suite...
Commentaire