Créé à l'origine par les femmes d'Alger, le rituel de la bouqala est un jeu traditionnel de divination. Là où l'homme n'a pas sa place. Les femmes se réunissent autour d'une officiante. Les poèmes sont prononcés lors de ces rencontres.
Depuis le XV ème siècle, certains jours, « Quand le jour faisait place à la nuit et que la lueur de la lune et des étoiles remplaçait celle du soleil », les femmes algéroises se réunissaient entre elles. Là, autour d'une table basse garnie de thé et de douceurs, la doyenne leur contait des histoires de djinns, de califes et de princesses. Puis, tandis que se répandaient les parfums de sept encens différents, on se livrait au jeu de la Bouqala, un rituel poétique permettant de prédire l'avenir. Chaque femme, tout en formulant secrètement un vœu ou une question, jetait un bijou personnel dans une poterie - une bouqala - remplie de l'eau de sept sources. Et l'on couvrait la Bouqala avec la chéchia d'une jeune fille.
La doyenne récitait alors un court poème de 4 à 6 vers, puisé dans le patrimoine oral, ou inspiré par l'instant. Une vierge retirait un bijou au hasard. Seule la femme au bijou était concernée par le poème et le cercle attentif des dames s'efforçait d'interpréter le présage de bonne ou mauvaise augure.Spécial Bouqalettes بوقالات
De nos jours, La Bouqala se pratique toujours, plutôt comme un jeu poétique et mystérieux, qu'un rituel magique et divinatoire.
source : Internet
=== MODERATION ===
Topic fermé à la demande de epoh.
Depuis le XV ème siècle, certains jours, « Quand le jour faisait place à la nuit et que la lueur de la lune et des étoiles remplaçait celle du soleil », les femmes algéroises se réunissaient entre elles. Là, autour d'une table basse garnie de thé et de douceurs, la doyenne leur contait des histoires de djinns, de califes et de princesses. Puis, tandis que se répandaient les parfums de sept encens différents, on se livrait au jeu de la Bouqala, un rituel poétique permettant de prédire l'avenir. Chaque femme, tout en formulant secrètement un vœu ou une question, jetait un bijou personnel dans une poterie - une bouqala - remplie de l'eau de sept sources. Et l'on couvrait la Bouqala avec la chéchia d'une jeune fille.
La doyenne récitait alors un court poème de 4 à 6 vers, puisé dans le patrimoine oral, ou inspiré par l'instant. Une vierge retirait un bijou au hasard. Seule la femme au bijou était concernée par le poème et le cercle attentif des dames s'efforçait d'interpréter le présage de bonne ou mauvaise augure.Spécial Bouqalettes بوقالات
De nos jours, La Bouqala se pratique toujours, plutôt comme un jeu poétique et mystérieux, qu'un rituel magique et divinatoire.
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