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lus de 10 pour cent des soldats canadiens qui ont servi en Afghanistan sont rentrés au pays avec des problèmes de santé mentale, affirme une étude publiée par la Revue canadienne de psychiatrie.
L’étude portait sur 16 193 militaires qui ont subi un dépistage post-déploiement après avoir été déployés en Afghanistan. Le dépistage comportait un questionnaire détaillé et une entrevue semi-structurée de 40 minutes avec un clinicien de santé mentale.
Six problèmes de santé mentale étaient ciblés. Les symptômes d’un ou de plusieurs d’entre eux ont été décelés chez 10,2 pour cent des personnes dépistées. Les symptômes de la dépression mineure ont été constatés chez 3,3 pour cent des sujets, contre 3,2 pour cent pour le trouble dépressif majeur et 2,8 pour cent pour le trouble de stress post-traumatique.
Les facteurs de risque les plus marqués des problèmes de santé mentale post-déploiement étaient les soins de santé mentale passés et l’exposition au combat intense.
Contrairement aux résultats obtenus ailleurs, le statut de réserviste, la durée du déploiement et le nombre de déploiements précédents n’étaient pas en relation avec les problèmes de santé mentale.
L’article prévient que ces groupes à risque peuvent être ciblés par des initiatives de prévention et de contrôle
l'actualité
L’étude portait sur 16 193 militaires qui ont subi un dépistage post-déploiement après avoir été déployés en Afghanistan. Le dépistage comportait un questionnaire détaillé et une entrevue semi-structurée de 40 minutes avec un clinicien de santé mentale.
Six problèmes de santé mentale étaient ciblés. Les symptômes d’un ou de plusieurs d’entre eux ont été décelés chez 10,2 pour cent des personnes dépistées. Les symptômes de la dépression mineure ont été constatés chez 3,3 pour cent des sujets, contre 3,2 pour cent pour le trouble dépressif majeur et 2,8 pour cent pour le trouble de stress post-traumatique.
Les facteurs de risque les plus marqués des problèmes de santé mentale post-déploiement étaient les soins de santé mentale passés et l’exposition au combat intense.
Contrairement aux résultats obtenus ailleurs, le statut de réserviste, la durée du déploiement et le nombre de déploiements précédents n’étaient pas en relation avec les problèmes de santé mentale.
L’article prévient que ces groupes à risque peuvent être ciblés par des initiatives de prévention et de contrôle
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