premier jour du ramadan, bel baraka 3lina ou 3likoum, voici le compte rendu de cette matinée:
dehors, 120° ... à l'intérieur 240°, à la chaleur s'ajoute l'odeur fétide de la puanteur mélangé aux déodorants made in china, debout depuis plus de deux heures, j'ai testé toute les positions, je m'appuyais d'abord sur une jambe en pliant l'autre, bras croisés ... ah, celle là c'est la bonne, je pourrai tenir longtemps comme ca, quelques minutes plus tard, la jambe se raidit des fourmillements parcouraient ma jambe en partant de mon pied, le dos commençait à grincer des vertèbres... il faut changer de position, on garde la même mais on change de pied, cette foi ci, je sentais des picotement au niveau des aisselles, ca grattait ... je soulevais le bras pour voir ce qui se passait et le spectacle de ma chemise mouillée par la transpiration me démoralisa... avant d'arriver à ce petit coin de paradis, j'ai traversé l'enfer, quelques 500 mètres dans la poussière sou levée par des voitures et un soleil de plomb... à coté de moi un jeun-homme m'entend gémir, il compatit, de fil en aiguille on commence à nous raconter notre parcours, universitaire, professionnel, puis tout deux arrivons au constat que tout partait en cacahuète, un type sympa, l'air endormi en permanence, il se balançait de gauche à adroite comme une brindille bercée par la fatigue ... le temps passait plus vite, sans doute pour ca qu'on ne cesse de me répéter que l'Homme est fait pour vivre en société, seulement ... le gars semble en vouloir aux femmes, son boulot le dégoute, sa patronne est tyrannique ... il se lance alors dans une longue plaidoirie que j'ai écouté avec attention, quand il a terminé je tente de relativiser ... tu sais, tout les patrons sont tyranniques, mais voilà le gars persiste et s'acharne, alors, je lui parle de vraie hogra, de cette histoire que j'ai partagé avec vous autrefois:
http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=298762
je lui fait le récit et attend sa réaction, "elle a surement du faire quelque chose, si son frère n'est pas un fou, c'est qu'elle l'a mérité".
ce n'était pas la première fois que je recevais cette réaction après avoir parlé de cette pauvre dame de plus d'une cinquantaine d'années....
qu'est ce qui cloche! d'où vient cette absence de compassion?
dehors, 120° ... à l'intérieur 240°, à la chaleur s'ajoute l'odeur fétide de la puanteur mélangé aux déodorants made in china, debout depuis plus de deux heures, j'ai testé toute les positions, je m'appuyais d'abord sur une jambe en pliant l'autre, bras croisés ... ah, celle là c'est la bonne, je pourrai tenir longtemps comme ca, quelques minutes plus tard, la jambe se raidit des fourmillements parcouraient ma jambe en partant de mon pied, le dos commençait à grincer des vertèbres... il faut changer de position, on garde la même mais on change de pied, cette foi ci, je sentais des picotement au niveau des aisselles, ca grattait ... je soulevais le bras pour voir ce qui se passait et le spectacle de ma chemise mouillée par la transpiration me démoralisa... avant d'arriver à ce petit coin de paradis, j'ai traversé l'enfer, quelques 500 mètres dans la poussière sou levée par des voitures et un soleil de plomb... à coté de moi un jeun-homme m'entend gémir, il compatit, de fil en aiguille on commence à nous raconter notre parcours, universitaire, professionnel, puis tout deux arrivons au constat que tout partait en cacahuète, un type sympa, l'air endormi en permanence, il se balançait de gauche à adroite comme une brindille bercée par la fatigue ... le temps passait plus vite, sans doute pour ca qu'on ne cesse de me répéter que l'Homme est fait pour vivre en société, seulement ... le gars semble en vouloir aux femmes, son boulot le dégoute, sa patronne est tyrannique ... il se lance alors dans une longue plaidoirie que j'ai écouté avec attention, quand il a terminé je tente de relativiser ... tu sais, tout les patrons sont tyranniques, mais voilà le gars persiste et s'acharne, alors, je lui parle de vraie hogra, de cette histoire que j'ai partagé avec vous autrefois:
http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=298762
je lui fait le récit et attend sa réaction, "elle a surement du faire quelque chose, si son frère n'est pas un fou, c'est qu'elle l'a mérité".
ce n'était pas la première fois que je recevais cette réaction après avoir parlé de cette pauvre dame de plus d'une cinquantaine d'années....
qu'est ce qui cloche! d'où vient cette absence de compassion?
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